Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 11/05/2018 - L'opposition du sénateur John McCain, atteint d'un cancer, à la nomination de la candidate pour diriger la CIA "n'est pas grave" car "il va mourir de toute façon": les propos d'une employée de la Maison Blanche envers cette figure respectée de la politique américaine ont déclenché une polémique.
Selon les médias américains, la remarque émane de Kelly Sadler, membre de l'équipe de communication du président Donald Trump, qui s'exprimait jeudi lors dune réunion.
Un responsable de la Maison Blanche a expliqué que le commentaire était censé être une blague, qui était tombée à plat.
Mais l'épouse de John McCain, Cindy, a pris le commentaire très au sérieux: "Puis-je vous rappeler que mon mari a une famille, 7 enfants et 5 petits-enfants", a-t-elle écrit sur Twitter, en s'adressant directement à Kelly Sadler.
Sans démentir les propos de Mme Sadler, la Maison Blanche a assuré dans un communiqué qu'elle "respecte les actions du sénateur McCain pour notre pays et lui et sa famille sont dans nos prières en ce moment difficile".
Le sénateur républicain de 81 ans a été diagnostiqué l'année dernière avec un glioblastome, une forme agressive de cancer du cerveau, et s'est retiré depuis plusieurs mois dans son fief de l'Arizona. Très peu de parlementaires ou d'hommes politiques osent évoquer publiquement son éventuel décès.
Depuis son fief, M. McCain s'est opposé à la nomination de Gina Haspel, choisie par le président Trump pour diriger la CIA où elle a passé plus de 30 ans, en raison de son rôle controversé dans des programmes d'interrogatoires poussés après le 11-Septembre. Elle avait dirigé pendant au moins une partie de l'année 2002 une prison secrète de la CIA en Thaïlande, où les détenus suspectés d'appartenir à Al-Qaïda étaient fréquemment torturés.
M. McCain est un héros de la guerre du Vietnam, où il passé plus de cinq ans comme prisonnier de guerre et a été torturé pendant sa captivité.
Un animateur de la chaîne TV Fox Business s'est également excusé jeudi auprès du sénateur sur Twitter pour ne pas avoir contredit un de ses invités qui affirmait que M. McCain avait parlé sous la torture pendant sa détention au Vietnam. Cette accusation, déjà lancée en 2008, s'était révélée fausse.
Selon les médias américains, la remarque émane de Kelly Sadler, membre de l'équipe de communication du président Donald Trump, qui s'exprimait jeudi lors dune réunion.
Un responsable de la Maison Blanche a expliqué que le commentaire était censé être une blague, qui était tombée à plat.
Mais l'épouse de John McCain, Cindy, a pris le commentaire très au sérieux: "Puis-je vous rappeler que mon mari a une famille, 7 enfants et 5 petits-enfants", a-t-elle écrit sur Twitter, en s'adressant directement à Kelly Sadler.
Sans démentir les propos de Mme Sadler, la Maison Blanche a assuré dans un communiqué qu'elle "respecte les actions du sénateur McCain pour notre pays et lui et sa famille sont dans nos prières en ce moment difficile".
Le sénateur républicain de 81 ans a été diagnostiqué l'année dernière avec un glioblastome, une forme agressive de cancer du cerveau, et s'est retiré depuis plusieurs mois dans son fief de l'Arizona. Très peu de parlementaires ou d'hommes politiques osent évoquer publiquement son éventuel décès.
Depuis son fief, M. McCain s'est opposé à la nomination de Gina Haspel, choisie par le président Trump pour diriger la CIA où elle a passé plus de 30 ans, en raison de son rôle controversé dans des programmes d'interrogatoires poussés après le 11-Septembre. Elle avait dirigé pendant au moins une partie de l'année 2002 une prison secrète de la CIA en Thaïlande, où les détenus suspectés d'appartenir à Al-Qaïda étaient fréquemment torturés.
M. McCain est un héros de la guerre du Vietnam, où il passé plus de cinq ans comme prisonnier de guerre et a été torturé pendant sa captivité.
Un animateur de la chaîne TV Fox Business s'est également excusé jeudi auprès du sénateur sur Twitter pour ne pas avoir contredit un de ses invités qui affirmait que M. McCain avait parlé sous la torture pendant sa détention au Vietnam. Cette accusation, déjà lancée en 2008, s'était révélée fausse.