MM. Juppé et Rudd jeudi à Paris : signature d’un accord de partenariat stratégique et point de presse conjoint (Crédit PHOTOS : Ministère des Affaires étrangères et européennes/Mélanie Frey)
PARIS, vendredi 20 janvier 2012 (Flash d’Océanie) – Kevin Rudd, ministre australien des affaires étrangères, et son homologue français Alain Juppé, ont signé jeudi à Paris un pacte de partenariat stratégique comportant un important volet visant à renforcer la coopération universitaire et scientifique entre les deux pays.
S’exprimant jeudi lors d’un point de presse conjoint, les deux ministres ont souligné ensemble que leurs deux pays occupaient au plan mondial les toutes premières places au classement des pays accueillant le plus d’étudiants étrangers.
M. Juppé a notamment souligné la vocation, pour cette coopération franco-australienne, de « renforcer l’attractivité » mutuelle des deux destinations dans le cadre d’un « partenariat renouvelé » entre institutions françaises et australiennes d’enseignement supérieur.
D’ores et déjà, quelque deux cent trente accords interuniversitaires ont été signés entre établissements français et australiens.
Cet accord, a-t-il ajouté, est le premier du genre signé par la France en Océanie et veut « encourager les échanges d’étudiants et accueillir plus de jeunes Australiens en France dans le cadre d’une mobilité qui favorise la réussite ».
Dans cette perspective, le nombre de bourses à des étudiants australiens devrait être augmenté et l’organisme « CampusFrance » devrait aussi ouvrir prochainement une antenne en Australie, a-t-il annoncé.
« L’amitié franco-australienne est pour nos deux pays un atout majeur (…) Ce sont les étudiants d’aujourd’hui qui écriront l’histoire de demain », a-t-il estimé
Kevin Rudd, pour sa part, dans un discours dont le début et la fin ont été prononcés en Français, a abondé dans le même sens en affirmant que « l’éducation fait partie de la relation qui grandit rapidement entre l’Australie et la France ».
Il a aussi rappelé que pas moins de cinq établissements d’enseignement supérieur australiens figuraient dans le classement des meilleures universités du monde.
La destination Australie a par ailleurs attiré en 2010 plus de six cent mille étudiants étrangers, parmi lesquels des Américains, des Britanniques et des Chinois.
« Au cours des dix dernières années, le nombre d’étudiants étrangers a doublé pour approcher les cinq mille par an. Et le nombre d’étudiants australiens venant en France est en constante augmentation (…) La France est l’une des trois destinations préférées pour les étudiants australiens », a-t-il souligné.
Dans le cadre de ces échanges interuniversitaires, le chef de la diplomatie australienne a cité en exemple de récents partenariats entre l’Université nationale australienne Sciences Pô, avec des avec des cursus à la fois à Paris et à Canberra et des diplômes reconnus de part et d’autre dans le domaine de l’environnement, de l’énergie et de la mondialisation.
« Enfin la France est au cœur de la civilisation occidentale. Elle reste une force centrale dans le monde moderne. L’Australie est une terre ancienne. Notre population aborigène représente la plus vieille culture continue de l’histoire de l’humanité. Mais en tant que nation, nous sommes jeunes et faisons partie du dynamisme de la région Pacifique du 21ème siècle. Au moment où nos deux pays se rapprochent, je pense que nous générerons un dynamisme qui permettra également de donner forme à un 21ème siècle nouveau, créatif et motivant », a conclu le ministre australien en Français.
« Journée Australie » : promotion des échanges universitaires
Les deux ministres, à Paris, au siège même du ministère des affaires étrangères, Quai d’Orsay, s’exprimaient à l’occasion de l’inauguration d’une « Journée Australie », organisée par l’agence CampusFrance.
Cette manifestation avait pour vocation première d’offrir un aperçu et une présentation des perspectives de cursus dans des établissements australiens et, dans l’autre sens, français.
Elle a comporté, outre les interventions de MM. Rudd et Juppé, celles de professionnels de la filière concernant « Les enjeux de la coopération universitaire franco-australienne ».
Les établissements universitaires australiens sont depuis plusieurs années des destinations privilégiées pour des étudiants étrangers de la grande région, dont en premier lieux des Chinois.
Le flux d’étudiants venant d’Inde s’est depuis 2011 redirigé vers la Nouvelle-Zélande, à la suite d’une série d’agressions (fortement médiatisées en Inde) sur des ressortissants indiens notamment dans la région de Melbourne.
Partenariat stratégique
Il s’agissait de la « troisième rencontre en un an » entre les deux chefs de diplomatie, « après les consultations qu’ils ont déjà tenues à Paris en avril 2011 et la visite du ministre d’État en Australie en septembre 2011 », précise le ministère français des affaires étrangères et européennes.
Au cours des consultations politiques et du déjeuner de travail, toujours jeudi 19 janvier 2012, les deux ministres ont par ailleurs abordé « les enjeux de la relation bilatérale et les grands sujets d’actualité tels que la situation en Syrie, la reconstruction de la Libye, l’Afghanistan, le processus de paix au Proche-Orient ou encore la Birmanie où le ministre d’État (Juppé) vient d’effectuer une visite les 15 et 16 janvier », ajoutent les mêmes sources.
« M. Alain Juppé et M. Kevin Rudd ont signé un partenariat stratégique. Celui-ci s’inscrit dans la démarche de dynamisation des relations bilatérales. Il permettra de conduire des consultations de haut niveau pour promouvoir encore davantage notre coopération politique, économique, militaire et culturelle et appuyer l’insertion croissante des territoires français du Pacifique dans leur environnement régional.
« La France et l’Australie entretiennent un dialogue de plus en plus large sur des questions mondiales majeures, plus récemment sur le Moyen Orient et, au travers de la coopération au sein du G20, sur l’économie mondiale », a précisé le chef de la diplomatie australienne dans un communiqué mercredi.
M. Rudd précisait juste avant son départ d’Australie qu’il répondait à une invitation de son homologue français, lors de leur dernière rencontre, en Australie, en septembre 2011.
Lors de cette visite en France, qui entre dans le cadre d’un déplacement en Europe et jusqu’en Afrique, M. Rudd évoquait les « intérêts croisés de longue date dans le Pacifique », pour ces deux pays.
Londres, Bruxelles, Berlin et … Addis-Abeba
M. Rudd, au cours de ce même déplacement, passera aussi par Londres, où il participera aux consultations régulières au niveau ministériel entre les gouvernements australien et britannique, sur des questions d’ordre « stratégique, de politique étrangère, de sécurité et de défense ».
Sur le continent européen, outre Paris, il doit aussi faire escale à Berlin et à Bruxelles pour discuter avec les instances européennes de la crise économique de la zone euro et de « ses implications pour l’Australie ».
« La dérive continue au sein de la zone euro érode les perspectives de croissance mondiale et touche les réserves mondiales de crédit, contraint l’investissement des entreprises et affecte potentiellement les taux d’intérêts de l’Australie », a-t-il précisé.
Toujours à Bruxelles, M. Rudd devrait prononcer un discours devant le Conseil de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) avec pour thème les « défis de sécurité posés par la montée en puissance de l’Asie » ainsi que les perspectives et ambitions australiennes de partenariat avec l’OTAN, en premier lieu sur le théâtre de l’Afghanistan.
Suivra une escale en Suisse, à Davos, pour le Forum Économique Mondial, qui devrait une nouvelle fois être dominé par la crise au sein de la zone euro.
En Afrique, M. Rudd doit aussi poursuivre son périple le 26 janvier 2012 avec une participation au sommet de l’Union Africaine en Éthiopie.
« Les intérêts économiques de l’Australie en Afrique sont en forte hausse, avec plus de vingt milliards de dollars (australiens) investis par des sociétés australiennes dans les secteurs minier et des ressources », a-t-il rappelé.
Récents contacts franco-australiens
Concernant les relations bilatérales franco-australiennes, la précédente rencontre entre MM. Rudd et Juppé remonte à septembre 2011.
Le chef de la diplomatie française avait en effet effectué un déplacement en Australie les 10 et 11 septembre 2011.
Il avait alors, après un passage en Nouvelle-Zélande, commémoré, dimanche 11 septembre 2011, le dixième anniversaire des attentats survenus aux États-Unis.
Lors de cette étape australienne (qui constituait la première visite française à ce niveau depuis vingt huit ans), M. Juppé avait une nouvelle fois affirmé les convergences de vues et de valeurs entre Canberra et Paris et affirmé que ce déplacement venait aussi « concrétiser la volonté commune de hausser la relation bilatérale au niveau d’un partenariat stratégique entre l’Australie et la France ».
M. Rudd, pour sa part, s’était rendu à Paris les 25 et 26 avril 2011.
Parmi les sujets abordés ont figuré en bonne place les dossiers liés à la sécurité internationale (avec une participation des armées de ces deux pays en Afghanistan), la lutte contre le terrorisme, la sûreté nucléaire, ainsi que les questions liées plus spécifiquement à la région Pacifique, en mode coopération.
Lors de son déplacement de septembre 2011, en compagnie de M. Rudd, M. Juppé avait participé à une cérémonie de dépôt de gerbes au monument aux morts, dans la capitale fédérale Canberra, pour y rendre hommage aux plus de quarante mille soldats australiens membres du corps expéditionnaire ANZAC tombés sur le sol français lors de la première guerre mondiale, et notamment dans la Somme.
Sur des théâtres d’opérations contemporains, hommage a aussi été rendu aux soldats français et australiens morts en Afghanistan.
Ce fut aussi l’occasion, en ce dixième anniversaire du 11 septembre 2001, de « saluer la mémoire des trois mille victimes innocentes de ces attentats terroristes », précis-t-on de source diplomatique.
pad
Les discours de MM. Juppé et Rudd (vidéo) jeudi 19 janvier 2012 à Paris
Et la déclaration à l’adresse suivante :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/australie/la-france-et-l-australie/visites-8332/article/entretien-d-alain-juppe-avec-son-97961
:
S’exprimant jeudi lors d’un point de presse conjoint, les deux ministres ont souligné ensemble que leurs deux pays occupaient au plan mondial les toutes premières places au classement des pays accueillant le plus d’étudiants étrangers.
M. Juppé a notamment souligné la vocation, pour cette coopération franco-australienne, de « renforcer l’attractivité » mutuelle des deux destinations dans le cadre d’un « partenariat renouvelé » entre institutions françaises et australiennes d’enseignement supérieur.
D’ores et déjà, quelque deux cent trente accords interuniversitaires ont été signés entre établissements français et australiens.
Cet accord, a-t-il ajouté, est le premier du genre signé par la France en Océanie et veut « encourager les échanges d’étudiants et accueillir plus de jeunes Australiens en France dans le cadre d’une mobilité qui favorise la réussite ».
Dans cette perspective, le nombre de bourses à des étudiants australiens devrait être augmenté et l’organisme « CampusFrance » devrait aussi ouvrir prochainement une antenne en Australie, a-t-il annoncé.
« L’amitié franco-australienne est pour nos deux pays un atout majeur (…) Ce sont les étudiants d’aujourd’hui qui écriront l’histoire de demain », a-t-il estimé
Kevin Rudd, pour sa part, dans un discours dont le début et la fin ont été prononcés en Français, a abondé dans le même sens en affirmant que « l’éducation fait partie de la relation qui grandit rapidement entre l’Australie et la France ».
Il a aussi rappelé que pas moins de cinq établissements d’enseignement supérieur australiens figuraient dans le classement des meilleures universités du monde.
La destination Australie a par ailleurs attiré en 2010 plus de six cent mille étudiants étrangers, parmi lesquels des Américains, des Britanniques et des Chinois.
« Au cours des dix dernières années, le nombre d’étudiants étrangers a doublé pour approcher les cinq mille par an. Et le nombre d’étudiants australiens venant en France est en constante augmentation (…) La France est l’une des trois destinations préférées pour les étudiants australiens », a-t-il souligné.
Dans le cadre de ces échanges interuniversitaires, le chef de la diplomatie australienne a cité en exemple de récents partenariats entre l’Université nationale australienne Sciences Pô, avec des avec des cursus à la fois à Paris et à Canberra et des diplômes reconnus de part et d’autre dans le domaine de l’environnement, de l’énergie et de la mondialisation.
« Enfin la France est au cœur de la civilisation occidentale. Elle reste une force centrale dans le monde moderne. L’Australie est une terre ancienne. Notre population aborigène représente la plus vieille culture continue de l’histoire de l’humanité. Mais en tant que nation, nous sommes jeunes et faisons partie du dynamisme de la région Pacifique du 21ème siècle. Au moment où nos deux pays se rapprochent, je pense que nous générerons un dynamisme qui permettra également de donner forme à un 21ème siècle nouveau, créatif et motivant », a conclu le ministre australien en Français.
« Journée Australie » : promotion des échanges universitaires
Les deux ministres, à Paris, au siège même du ministère des affaires étrangères, Quai d’Orsay, s’exprimaient à l’occasion de l’inauguration d’une « Journée Australie », organisée par l’agence CampusFrance.
Cette manifestation avait pour vocation première d’offrir un aperçu et une présentation des perspectives de cursus dans des établissements australiens et, dans l’autre sens, français.
Elle a comporté, outre les interventions de MM. Rudd et Juppé, celles de professionnels de la filière concernant « Les enjeux de la coopération universitaire franco-australienne ».
Les établissements universitaires australiens sont depuis plusieurs années des destinations privilégiées pour des étudiants étrangers de la grande région, dont en premier lieux des Chinois.
Le flux d’étudiants venant d’Inde s’est depuis 2011 redirigé vers la Nouvelle-Zélande, à la suite d’une série d’agressions (fortement médiatisées en Inde) sur des ressortissants indiens notamment dans la région de Melbourne.
Partenariat stratégique
Il s’agissait de la « troisième rencontre en un an » entre les deux chefs de diplomatie, « après les consultations qu’ils ont déjà tenues à Paris en avril 2011 et la visite du ministre d’État en Australie en septembre 2011 », précise le ministère français des affaires étrangères et européennes.
Au cours des consultations politiques et du déjeuner de travail, toujours jeudi 19 janvier 2012, les deux ministres ont par ailleurs abordé « les enjeux de la relation bilatérale et les grands sujets d’actualité tels que la situation en Syrie, la reconstruction de la Libye, l’Afghanistan, le processus de paix au Proche-Orient ou encore la Birmanie où le ministre d’État (Juppé) vient d’effectuer une visite les 15 et 16 janvier », ajoutent les mêmes sources.
« M. Alain Juppé et M. Kevin Rudd ont signé un partenariat stratégique. Celui-ci s’inscrit dans la démarche de dynamisation des relations bilatérales. Il permettra de conduire des consultations de haut niveau pour promouvoir encore davantage notre coopération politique, économique, militaire et culturelle et appuyer l’insertion croissante des territoires français du Pacifique dans leur environnement régional.
« La France et l’Australie entretiennent un dialogue de plus en plus large sur des questions mondiales majeures, plus récemment sur le Moyen Orient et, au travers de la coopération au sein du G20, sur l’économie mondiale », a précisé le chef de la diplomatie australienne dans un communiqué mercredi.
M. Rudd précisait juste avant son départ d’Australie qu’il répondait à une invitation de son homologue français, lors de leur dernière rencontre, en Australie, en septembre 2011.
Lors de cette visite en France, qui entre dans le cadre d’un déplacement en Europe et jusqu’en Afrique, M. Rudd évoquait les « intérêts croisés de longue date dans le Pacifique », pour ces deux pays.
Londres, Bruxelles, Berlin et … Addis-Abeba
M. Rudd, au cours de ce même déplacement, passera aussi par Londres, où il participera aux consultations régulières au niveau ministériel entre les gouvernements australien et britannique, sur des questions d’ordre « stratégique, de politique étrangère, de sécurité et de défense ».
Sur le continent européen, outre Paris, il doit aussi faire escale à Berlin et à Bruxelles pour discuter avec les instances européennes de la crise économique de la zone euro et de « ses implications pour l’Australie ».
« La dérive continue au sein de la zone euro érode les perspectives de croissance mondiale et touche les réserves mondiales de crédit, contraint l’investissement des entreprises et affecte potentiellement les taux d’intérêts de l’Australie », a-t-il précisé.
Toujours à Bruxelles, M. Rudd devrait prononcer un discours devant le Conseil de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) avec pour thème les « défis de sécurité posés par la montée en puissance de l’Asie » ainsi que les perspectives et ambitions australiennes de partenariat avec l’OTAN, en premier lieu sur le théâtre de l’Afghanistan.
Suivra une escale en Suisse, à Davos, pour le Forum Économique Mondial, qui devrait une nouvelle fois être dominé par la crise au sein de la zone euro.
En Afrique, M. Rudd doit aussi poursuivre son périple le 26 janvier 2012 avec une participation au sommet de l’Union Africaine en Éthiopie.
« Les intérêts économiques de l’Australie en Afrique sont en forte hausse, avec plus de vingt milliards de dollars (australiens) investis par des sociétés australiennes dans les secteurs minier et des ressources », a-t-il rappelé.
Récents contacts franco-australiens
Concernant les relations bilatérales franco-australiennes, la précédente rencontre entre MM. Rudd et Juppé remonte à septembre 2011.
Le chef de la diplomatie française avait en effet effectué un déplacement en Australie les 10 et 11 septembre 2011.
Il avait alors, après un passage en Nouvelle-Zélande, commémoré, dimanche 11 septembre 2011, le dixième anniversaire des attentats survenus aux États-Unis.
Lors de cette étape australienne (qui constituait la première visite française à ce niveau depuis vingt huit ans), M. Juppé avait une nouvelle fois affirmé les convergences de vues et de valeurs entre Canberra et Paris et affirmé que ce déplacement venait aussi « concrétiser la volonté commune de hausser la relation bilatérale au niveau d’un partenariat stratégique entre l’Australie et la France ».
M. Rudd, pour sa part, s’était rendu à Paris les 25 et 26 avril 2011.
Parmi les sujets abordés ont figuré en bonne place les dossiers liés à la sécurité internationale (avec une participation des armées de ces deux pays en Afghanistan), la lutte contre le terrorisme, la sûreté nucléaire, ainsi que les questions liées plus spécifiquement à la région Pacifique, en mode coopération.
Lors de son déplacement de septembre 2011, en compagnie de M. Rudd, M. Juppé avait participé à une cérémonie de dépôt de gerbes au monument aux morts, dans la capitale fédérale Canberra, pour y rendre hommage aux plus de quarante mille soldats australiens membres du corps expéditionnaire ANZAC tombés sur le sol français lors de la première guerre mondiale, et notamment dans la Somme.
Sur des théâtres d’opérations contemporains, hommage a aussi été rendu aux soldats français et australiens morts en Afghanistan.
Ce fut aussi l’occasion, en ce dixième anniversaire du 11 septembre 2001, de « saluer la mémoire des trois mille victimes innocentes de ces attentats terroristes », précis-t-on de source diplomatique.
pad
Les discours de MM. Juppé et Rudd (vidéo) jeudi 19 janvier 2012 à Paris
Et la déclaration à l’adresse suivante :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/australie/la-france-et-l-australie/visites-8332/article/entretien-d-alain-juppe-avec-son-97961
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