PORT-MORESBY, jeudi 23 février 2012 (Flash d’Océanie) – Une nouvelle tragédie maritime a été évitée de justesse mercredi en Papouasie-Nouvelle-Guinée, moins d’un mois après le naufrage du MV Rabaul Queen, qui a sombré le 2 février 2012 au large de Lae (seconde ville du pays), faisant près de deux cent victimes.
Mercredi, c’est un autre ferry, le MV Kimbe Queen, qui aurait rencontré des problèmes et, en route pour la ville de Rabaul, se serait échoué sur un récif, dans la province de Nouvelle-Bretagne de l’Ouest, rapporte jeudi le quotidien The National.
Tout comme le MV Rabaul Queen, le MV Kimbé assurait sa desserte habituelle entre la ville de Lae et cette province insulaire à l’Est de l’île principale, notamment sa capitale Rabaul.
Ce ferry est le « sister ship » du navire qui a sombré début février.
Il appartient aussi à la même compagnie, Rabaul Shipping.
Selon les premiers comptes-rendus, aucun blessé ne serait à signaler et le ferry a pu être reis à flot plus tard dans la journée, à la faveur de la marée.
Le MV Kimbe Queen aurait été contraint de rebrousser chemin début février, en raison des conditions météorologiques particulièrement difficiles.
Le nombre exact de victime de la catastrophe du MV Rabaul n’est toujours pas arrêté, alors que l’enquête se poursuit sur place et avec le concours des autorités australiennes.
C’est un juge de l’ancienne puissance de tutelle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australien Warwick Andrew, qui présidera ainsi une commission d’enquête formée pour l’occasion et composée par ailleurs de deux magistrats locaux, Manuel Varitimos et Emanuel Asigau.
Ces deux derniers magistrats avaient aussi participé aux travaux d’une précédente commission d’enquête, concernant la précédente catastrophe maritime régionale, celle du Princess Ashika, ferry qui avait sombré au large de Nuku’alofa le 5 août 2009, faisant 74 victimes.
La commission papoue devrait aussi bénéficier de l’appui du bureau australien de la sécurité des transports (Australian Transport Safety Bureau, ATSB).
L’enquête tongienne avait en substance conclu à la non-conformité du Princess Ashika aux normes de sécurité et à de graves manques de respect de la procédure en matière de vérification avant achat de la part d’une société publique dépendant directement du gouvernement
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Mercredi, c’est un autre ferry, le MV Kimbe Queen, qui aurait rencontré des problèmes et, en route pour la ville de Rabaul, se serait échoué sur un récif, dans la province de Nouvelle-Bretagne de l’Ouest, rapporte jeudi le quotidien The National.
Tout comme le MV Rabaul Queen, le MV Kimbé assurait sa desserte habituelle entre la ville de Lae et cette province insulaire à l’Est de l’île principale, notamment sa capitale Rabaul.
Ce ferry est le « sister ship » du navire qui a sombré début février.
Il appartient aussi à la même compagnie, Rabaul Shipping.
Selon les premiers comptes-rendus, aucun blessé ne serait à signaler et le ferry a pu être reis à flot plus tard dans la journée, à la faveur de la marée.
Le MV Kimbe Queen aurait été contraint de rebrousser chemin début février, en raison des conditions météorologiques particulièrement difficiles.
Le nombre exact de victime de la catastrophe du MV Rabaul n’est toujours pas arrêté, alors que l’enquête se poursuit sur place et avec le concours des autorités australiennes.
C’est un juge de l’ancienne puissance de tutelle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australien Warwick Andrew, qui présidera ainsi une commission d’enquête formée pour l’occasion et composée par ailleurs de deux magistrats locaux, Manuel Varitimos et Emanuel Asigau.
Ces deux derniers magistrats avaient aussi participé aux travaux d’une précédente commission d’enquête, concernant la précédente catastrophe maritime régionale, celle du Princess Ashika, ferry qui avait sombré au large de Nuku’alofa le 5 août 2009, faisant 74 victimes.
La commission papoue devrait aussi bénéficier de l’appui du bureau australien de la sécurité des transports (Australian Transport Safety Bureau, ATSB).
L’enquête tongienne avait en substance conclu à la non-conformité du Princess Ashika aux normes de sécurité et à de graves manques de respect de la procédure en matière de vérification avant achat de la part d’une société publique dépendant directement du gouvernement
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