PORT-MORESBY, lundi 3 janvier 2011 (Flash d'Océanie) – Le volcan de l’île de Manam, dans la province papoue de Madang, a donné des signes inquiétants de regain significatif d’activité tout au long des fêtes de fin d’année, rapporte lundi le quotidien papou The National.
De nombreux habitants de cette région ont été effrayés notamment par la série de violentes et retentissantes explosions depuis le cratère de ce volcan, qui est déjà entré dans des phases d’éruption soutenues ces cinq dernières années, provoquant l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants.
Ces derniers jours, c’est l’ancien ministre Sir Peter Barter qui, féru d’hélicoptère, a survolé la région de ce volcan et a ainsi constaté d’importants panaches de fumée et de scories.
Selon les porte-parole de plusieurs villages riverains, la nécessité d’évacuer se ferait à nouveau impérieusement sentir.
Les précédentes évacuations rendues nécessaires par les précédentes éruptions de ce volcan avaient aussi entraîné de vives tensions entre populations déplacées et villages d’accueil de Bogia, sur l’île principale.
En juin 2009, la police de la province de Madang (Hauts-Plateaux) avait dû intervenir après que le corps d’une fillette de trois ans ait été retrouvé décapité, dans ce qui semblait être le résultat direct d’un conflit coutumier et foncier entre communautés hôtes et celles des déplacés.
Cette querelle, entre villageois de Bogia et insulaires originaires de Manam, semblait entrer dans une nouvelle catégorie : celle des conflits d’origine environnementale.
Elle serait en effet serait liée aux terrains désignés par les autorités pour reloger provisoirement des milliers de personnes qui avaient dû fuir leur île d’origine, au Nord-est de l’île principale de Nouvelle-Guinée, après une éruption volcanique et des pluies acides particulièrement dévastatrices.
Ces dernières années, sur l'île de Manam, le volcan éponyme (qui culmine à 1807 mètres) est entré en phase d’éruption active caractérisée par la projection d’un panache de fumée à une hauteur atteignant plusieurs kilomètres d'altitude.
Ce volcan était entré à plusieurs reprises dans des phases majeures d'éruption, dont les plus importantes, en novembre-décembre 2004 et en mars 2006, avaient provoqué l'évacuation de plusieurs milliers d'habitants de cette île vers la Grande Terre.
Une fois l'alerte passée, les habitants, placés dans un camp de regroupement sur une ancienne plantation infestée de moustiques, avaient décidé de réintégrer leur île d'origine.
De nombreux habitants de cette région ont été effrayés notamment par la série de violentes et retentissantes explosions depuis le cratère de ce volcan, qui est déjà entré dans des phases d’éruption soutenues ces cinq dernières années, provoquant l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants.
Ces derniers jours, c’est l’ancien ministre Sir Peter Barter qui, féru d’hélicoptère, a survolé la région de ce volcan et a ainsi constaté d’importants panaches de fumée et de scories.
Selon les porte-parole de plusieurs villages riverains, la nécessité d’évacuer se ferait à nouveau impérieusement sentir.
Les précédentes évacuations rendues nécessaires par les précédentes éruptions de ce volcan avaient aussi entraîné de vives tensions entre populations déplacées et villages d’accueil de Bogia, sur l’île principale.
En juin 2009, la police de la province de Madang (Hauts-Plateaux) avait dû intervenir après que le corps d’une fillette de trois ans ait été retrouvé décapité, dans ce qui semblait être le résultat direct d’un conflit coutumier et foncier entre communautés hôtes et celles des déplacés.
Cette querelle, entre villageois de Bogia et insulaires originaires de Manam, semblait entrer dans une nouvelle catégorie : celle des conflits d’origine environnementale.
Elle serait en effet serait liée aux terrains désignés par les autorités pour reloger provisoirement des milliers de personnes qui avaient dû fuir leur île d’origine, au Nord-est de l’île principale de Nouvelle-Guinée, après une éruption volcanique et des pluies acides particulièrement dévastatrices.
Ces dernières années, sur l'île de Manam, le volcan éponyme (qui culmine à 1807 mètres) est entré en phase d’éruption active caractérisée par la projection d’un panache de fumée à une hauteur atteignant plusieurs kilomètres d'altitude.
Ce volcan était entré à plusieurs reprises dans des phases majeures d'éruption, dont les plus importantes, en novembre-décembre 2004 et en mars 2006, avaient provoqué l'évacuation de plusieurs milliers d'habitants de cette île vers la Grande Terre.
Une fois l'alerte passée, les habitants, placés dans un camp de regroupement sur une ancienne plantation infestée de moustiques, avaient décidé de réintégrer leur île d'origine.