Yuri CORTEZ / AFP
Paris, France | AFP | mardi 26/09/2023 - L'agence du médicament a annoncé mardi qu'elle procéderait à une "surveillance renforcée" des effets secondaires de la vaccination anti-papillomavirus (HPV), généralisée cet automne dans les collèges français, et qui suscite les critiques de la sphère antivax.
Le papillomavirus humain (HPV), qui est sexuellement transmissible, est à l'origine de plusieurs cancers, notamment ceux du col de l'utérus mais aussi parfois de l'anus, de la gorge, de la langue...
Lancée sur le marché dans les années 2000, la vaccination contre le HPV a depuis fait ses preuves contre l'infection à ce virus et, de manière de mieux en mieux avérée, contre le risque de déclarer un jour un cancer de l'utérus.
Dans ce contexte, une vaste campagne de vaccination est lancée cet automne auprès des élèves de 5e, mettant en oeuvre une promesse effectuée en début d'année par le président Emmanuel Macron.
Mais cette campagne a suscité la colère des milieux antivax, où circulent des allégations erronées sur la dangerosité des vaccins Gardasil, servant à la campagne d'immunisation. Ils sont par exemple accusés de provoquer par eux-mêmes des cancers.
Dans ce contexte, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) promet de publier chaque mois les déclarations d'effets indésirables, puis des synthèses au printemps et à l'été 2024 avant un rapport plus global dans un an.
Pour autant, "les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas et disparaissent spontanément en quelques jours, même s'ils peuvent être gênants", rappelle l'ANSM dans un communiqué, évoquant des douleurs à l'endroit de la piqûre ou des maux de tête.
Dans de rares cas, comme pour d'autres vaccins, le patient peut subir un malaise ou une réaction allergique grave, d'où la nécessité de maintenir une surveillance dans le quart d'heure suivant l'injection.
Le papillomavirus humain (HPV), qui est sexuellement transmissible, est à l'origine de plusieurs cancers, notamment ceux du col de l'utérus mais aussi parfois de l'anus, de la gorge, de la langue...
Lancée sur le marché dans les années 2000, la vaccination contre le HPV a depuis fait ses preuves contre l'infection à ce virus et, de manière de mieux en mieux avérée, contre le risque de déclarer un jour un cancer de l'utérus.
Dans ce contexte, une vaste campagne de vaccination est lancée cet automne auprès des élèves de 5e, mettant en oeuvre une promesse effectuée en début d'année par le président Emmanuel Macron.
Mais cette campagne a suscité la colère des milieux antivax, où circulent des allégations erronées sur la dangerosité des vaccins Gardasil, servant à la campagne d'immunisation. Ils sont par exemple accusés de provoquer par eux-mêmes des cancers.
Dans ce contexte, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) promet de publier chaque mois les déclarations d'effets indésirables, puis des synthèses au printemps et à l'été 2024 avant un rapport plus global dans un an.
Pour autant, "les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas et disparaissent spontanément en quelques jours, même s'ils peuvent être gênants", rappelle l'ANSM dans un communiqué, évoquant des douleurs à l'endroit de la piqûre ou des maux de tête.
Dans de rares cas, comme pour d'autres vaccins, le patient peut subir un malaise ou une réaction allergique grave, d'où la nécessité de maintenir une surveillance dans le quart d'heure suivant l'injection.