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PAPEETE, le 26 avril 2015 - Une peine de 3 mois de prison avec sursis a été prononcée ce mardi matin par le tribunal contre le chauffeur de l'engin : le 12 février 2014 à Papenoo, il avait laissé la porte avant du bus ouverte en ce jour de fortes pluies pour évacuer la buée, la clim' étant en panne. La commune de Hiti'a, exploitant le bus, écope quant à elle de 2 millions de francs d'amende.
Les faits remontent au 12 février 2014 du côté de Papenoo. La pluie tombe à verse ce matin-là sur la route de l'école et le chauffeur du bus scolaire de la commune de Hitia'a o te Ra décide d'ouvrir la porte avant droite de son engin pour évacuer la buée. Il ne peut pas faire autrement : la climatisation de son bus est en panne depuis des semaines et on en voit rien à travers le pare-brise.
C'est malheureusement le moment que choisira une fillette de 11 ans pour se lever de son siège dans le but de déposer son sac à l'avant du truck. Un profond nid de poule, le bus qui saute, un sol rendu glissant par l'humidité et c'est le drame. L'enfant perd l'équilibre et termine sur la chaussée. Victime d'un traumatisme crânien, elle s'en sortira finalement après son hospitalisation.
Personne n'était attaché
A la barre du tribunal le 26 avril dernier, le chauffeur, 50 ans, 15 ans d'expérience sur la ligne, par ailleurs aux excellents états de service, avait reconnu l'accident. Mais s'était défendu en expliquant qu'il n'avait "pas d'autre choix" pour évacuer la buée, assurant avoir signalé la panne de clim' à la municipalité qui de son côté n'avait jamais fait les réparations. Une recommandation orale invérifiable selon la commune, qui assurait pour sa part n'avoir trouvé aucune trace de ce signalement sur ses cahiers de doléances.
La mairie qui affirmait aussi que de toute façon, la climatisation n'étant pas considérée comme un équipement de sécurité, sa responsabilité n'avait pas à être engagée dans l'accident. Le parquet avait néanmoins requis une peine de 2 millions de francs d'amende contre cette collectivité "qui préfère payer des amendes plutôt que de mettre en conformité ses engins", et 3 mois de prison avec sursis contre le chauffeur qui aurait dû imposer aux enfants de s'attacher dans ce bus équipé de ceintures de sécurité. Le tribunal a suivi à la lettre ces réquisitions dans son délibéré rendu ce mardi matin.
Les faits remontent au 12 février 2014 du côté de Papenoo. La pluie tombe à verse ce matin-là sur la route de l'école et le chauffeur du bus scolaire de la commune de Hitia'a o te Ra décide d'ouvrir la porte avant droite de son engin pour évacuer la buée. Il ne peut pas faire autrement : la climatisation de son bus est en panne depuis des semaines et on en voit rien à travers le pare-brise.
C'est malheureusement le moment que choisira une fillette de 11 ans pour se lever de son siège dans le but de déposer son sac à l'avant du truck. Un profond nid de poule, le bus qui saute, un sol rendu glissant par l'humidité et c'est le drame. L'enfant perd l'équilibre et termine sur la chaussée. Victime d'un traumatisme crânien, elle s'en sortira finalement après son hospitalisation.
Personne n'était attaché
A la barre du tribunal le 26 avril dernier, le chauffeur, 50 ans, 15 ans d'expérience sur la ligne, par ailleurs aux excellents états de service, avait reconnu l'accident. Mais s'était défendu en expliquant qu'il n'avait "pas d'autre choix" pour évacuer la buée, assurant avoir signalé la panne de clim' à la municipalité qui de son côté n'avait jamais fait les réparations. Une recommandation orale invérifiable selon la commune, qui assurait pour sa part n'avoir trouvé aucune trace de ce signalement sur ses cahiers de doléances.
La mairie qui affirmait aussi que de toute façon, la climatisation n'étant pas considérée comme un équipement de sécurité, sa responsabilité n'avait pas à être engagée dans l'accident. Le parquet avait néanmoins requis une peine de 2 millions de francs d'amende contre cette collectivité "qui préfère payer des amendes plutôt que de mettre en conformité ses engins", et 3 mois de prison avec sursis contre le chauffeur qui aurait dû imposer aux enfants de s'attacher dans ce bus équipé de ceintures de sécurité. Le tribunal a suivi à la lettre ces réquisitions dans son délibéré rendu ce mardi matin.