"La Polynésie française sera le plus bel endroit sur terre pour observer cette éclipse", répète à l'envi le Haut-commissariat de la République. Quelques célébrités feront d'ailleurs le déplacement, comme le réalisateur canadien James Cameron (Titanic, Avatar).
"On pourra aussi la voir depuis l'île de Pâques ou les îles Cook, mais c'est en Polynésie française qu'il y aura le moins de contraintes météorologiques", a assuré à l'AFP Steeve Hamblin, ministre du Tourisme de cette collectivité d'outre-mer. Et déjà, il fait ses comptes: "on estime les retombées économiques à un milliard de francs Pacifique" (8,4 millions d'euros). Une aubaine pour ce territoire où cyclone et tsunami ont mis à mal ces derniers mois le tourisme.
L'éclipse pourra être observée à 98,8% à Papeete, à 8h27 le 11 juillet. Elle sera totale dans le centre de l'archipel des Tuamotu, à l'Est de l'île de Tahiti.
Sur les atolls isolés de Pukapuka et Tatakoto, elle pourra être observée pendant quatre minutes et quarante et une secondes.
Près de 2.000 touristes sont attendus aux Tuamotu, des atolls peu habitués à l'affluence. Un peu plus de 1.000 visiteurs observeront l'éclipse depuis Hao, l'un des atolls les plus développés. Ils seront logés dans un camping, dans les écoles et le collège.
Seize vols supplémentaires ont été prévus à destination des Tuamotu par la compagnie qui assure la desserte inter-îles, Air Tahiti. Quatre vols effectueront l'aller-retour dans la journée.
Deux bateaux de croisière, un ferry et de nombreux voiliers proposent aussi une excursion dans les Tuamotu pendant l'éclipse.
A Tahiti, l'île la plus peuplée, tous les hôtels affichent complet, dans une période morose pour le tourisme polynésien. Un Airbus A340 de la compagnie long-courrier locale, Air Tahiti Nui, survolera les Tuamotu pendant toute la durée de l'éclipse. Ses 300 passagers partiront de Papeete à 6h30 pour y revenir à 10h30.
Un autre avion, venu d'Australie, transportera des scientifiques de la NASA en direction de l'île de Pâques, en haute altitude, pour une observation optimale.
Pour l'astronome américain Glenn Schneider, venu en Polynésie pour observer l'éclipse, on ne reverra pas un tel phénomène au même endroit "avant le 4 août 2176 ".
Les autorités sanitaires locales ont lancé un programme de communication, certains Polynésiens ayant perdu de l'acuité visuelle lors de la précédente éclipse, après l'avoir observée sans protection.
"Ca peut aller jusqu'à une perte de la vision, par une atteinte de la rétine, et parfois c'est absolument irréversible", a déclaré à l'AFP Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire à la direction de la santé de la Polynésie française.
118.000 paires de lunettes adaptées ont été commandées. Elles sont vendues entre 150 et 300 francs Pacifique (1,25 à 2,50 euros) chez les opticiens, certaines grandes surfaces et dans les pharmacies.
"Les gens vont attendre le dernier jour pour les acheter", affirme Lilia Tou, une employée de pharmacie qui n'en a vendu que quelques dizaines.
Les Polynésiens devront toutefois choisir le 11 juillet entre deux événements planétaires: l'éclipse et la finale de la Coupe du monde de football. Ils se produiront en même temps, en début de matinée (heure locale).
"On pourra aussi la voir depuis l'île de Pâques ou les îles Cook, mais c'est en Polynésie française qu'il y aura le moins de contraintes météorologiques", a assuré à l'AFP Steeve Hamblin, ministre du Tourisme de cette collectivité d'outre-mer. Et déjà, il fait ses comptes: "on estime les retombées économiques à un milliard de francs Pacifique" (8,4 millions d'euros). Une aubaine pour ce territoire où cyclone et tsunami ont mis à mal ces derniers mois le tourisme.
L'éclipse pourra être observée à 98,8% à Papeete, à 8h27 le 11 juillet. Elle sera totale dans le centre de l'archipel des Tuamotu, à l'Est de l'île de Tahiti.
Sur les atolls isolés de Pukapuka et Tatakoto, elle pourra être observée pendant quatre minutes et quarante et une secondes.
Près de 2.000 touristes sont attendus aux Tuamotu, des atolls peu habitués à l'affluence. Un peu plus de 1.000 visiteurs observeront l'éclipse depuis Hao, l'un des atolls les plus développés. Ils seront logés dans un camping, dans les écoles et le collège.
Seize vols supplémentaires ont été prévus à destination des Tuamotu par la compagnie qui assure la desserte inter-îles, Air Tahiti. Quatre vols effectueront l'aller-retour dans la journée.
Deux bateaux de croisière, un ferry et de nombreux voiliers proposent aussi une excursion dans les Tuamotu pendant l'éclipse.
A Tahiti, l'île la plus peuplée, tous les hôtels affichent complet, dans une période morose pour le tourisme polynésien. Un Airbus A340 de la compagnie long-courrier locale, Air Tahiti Nui, survolera les Tuamotu pendant toute la durée de l'éclipse. Ses 300 passagers partiront de Papeete à 6h30 pour y revenir à 10h30.
Un autre avion, venu d'Australie, transportera des scientifiques de la NASA en direction de l'île de Pâques, en haute altitude, pour une observation optimale.
Pour l'astronome américain Glenn Schneider, venu en Polynésie pour observer l'éclipse, on ne reverra pas un tel phénomène au même endroit "avant le 4 août 2176 ".
Les autorités sanitaires locales ont lancé un programme de communication, certains Polynésiens ayant perdu de l'acuité visuelle lors de la précédente éclipse, après l'avoir observée sans protection.
"Ca peut aller jusqu'à une perte de la vision, par une atteinte de la rétine, et parfois c'est absolument irréversible", a déclaré à l'AFP Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire à la direction de la santé de la Polynésie française.
118.000 paires de lunettes adaptées ont été commandées. Elles sont vendues entre 150 et 300 francs Pacifique (1,25 à 2,50 euros) chez les opticiens, certaines grandes surfaces et dans les pharmacies.
"Les gens vont attendre le dernier jour pour les acheter", affirme Lilia Tou, une employée de pharmacie qui n'en a vendu que quelques dizaines.
Les Polynésiens devront toutefois choisir le 11 juillet entre deux événements planétaires: l'éclipse et la finale de la Coupe du monde de football. Ils se produiront en même temps, en début de matinée (heure locale).