PAPEETE, le 26 Juillet 2012: Plus de 1500 personnes ont rejoint le collectif Te Tau no te Hono ce jeudi matin place Tarahoi afin de manifester leur mécontentement contre la dernière hausse du prix des carburants.
La manifestation de la place Tarahoi, de 9 h à 11 h, a rassemblé plus du triple de l'effectif observé lors de l'événement organisé samedi 21 juillet à l'appel du collectif interprofessionnel.
Lors des barrages filtrants, maintenus en place de lundi à mercredi, au rond point de l'avenue Povanaa'a Oopa, sur le front de mer de Papeete, près de 15.000 tracts ont été distribués aux automobilistes pour les appeler à la mobilisation populaire de ce jeudi.
Vers 11 heures, jeudi, un appel pour "une marche de santé" est lancé à l'auditoire. Cette marche a emprunté un itinéraire autour du centre ville. Le cortège a remonté l'avenue du Général de Gaulle en direction de l'avenue Povanaa'a Oopa, s'est dirigé vers le rond point du front de mer avant de s'orienter, par le boulevard Pomare, vers l'avenue du Prince Hinoi, pour enfin rejoindre la place Tarahoi via la rue des Remparts, puis les avenues Clémenceau et Foch.
Plusieurs centaines de sympathisants se sont joints au cortège qui a vite atteint 2.500 à 2.750 personnes, selon les estimations officielles.
"Le mouvement commence à prendre de l'ampleur" s'est félicité Franck Tehaamatai . Samedi dernier 500 personnes avaient répondu à l'appel. "Il n'y a aucune manipulation politique, a-t'il précisé, il s'agit d'une manifestation citoyenne, des gens qui veulent exprimer leur ras-le bol ou leur inquiétude face à l'augmentation du prix du carburant et de la vie en général. "
"La population souffre" peut-on lire sur un panneau qui dénonce le prix de l'essence passé à 182 F le litre, le 1er juillet dernier.
Le collectif des indignés de Moorea a rejoint le cortège.
Le collectif a adressé un courrier au ministre des Outre-mer, M. Victorin Lurel, via le Haut Commissariat (voir ci-dessous) jeudi matin. Courrier dans lequel il dénonce une situation de crise économique conjuguée avec une gestion clientéliste du pays qui conduit à une "véritable débâcle de l'économie" et "une explosion de la détresse sociale". La mise en place d'un système de "maîtrise des prix de l'énergie dans l'outre-mer" est en outre réclamé au ministre.
La manifestation de la place Tarahoi, de 9 h à 11 h, a rassemblé plus du triple de l'effectif observé lors de l'événement organisé samedi 21 juillet à l'appel du collectif interprofessionnel.
Lors des barrages filtrants, maintenus en place de lundi à mercredi, au rond point de l'avenue Povanaa'a Oopa, sur le front de mer de Papeete, près de 15.000 tracts ont été distribués aux automobilistes pour les appeler à la mobilisation populaire de ce jeudi.
Vers 11 heures, jeudi, un appel pour "une marche de santé" est lancé à l'auditoire. Cette marche a emprunté un itinéraire autour du centre ville. Le cortège a remonté l'avenue du Général de Gaulle en direction de l'avenue Povanaa'a Oopa, s'est dirigé vers le rond point du front de mer avant de s'orienter, par le boulevard Pomare, vers l'avenue du Prince Hinoi, pour enfin rejoindre la place Tarahoi via la rue des Remparts, puis les avenues Clémenceau et Foch.
Plusieurs centaines de sympathisants se sont joints au cortège qui a vite atteint 2.500 à 2.750 personnes, selon les estimations officielles.
"Le mouvement commence à prendre de l'ampleur" s'est félicité Franck Tehaamatai . Samedi dernier 500 personnes avaient répondu à l'appel. "Il n'y a aucune manipulation politique, a-t'il précisé, il s'agit d'une manifestation citoyenne, des gens qui veulent exprimer leur ras-le bol ou leur inquiétude face à l'augmentation du prix du carburant et de la vie en général. "
"La population souffre" peut-on lire sur un panneau qui dénonce le prix de l'essence passé à 182 F le litre, le 1er juillet dernier.
Le collectif des indignés de Moorea a rejoint le cortège.
Le collectif a adressé un courrier au ministre des Outre-mer, M. Victorin Lurel, via le Haut Commissariat (voir ci-dessous) jeudi matin. Courrier dans lequel il dénonce une situation de crise économique conjuguée avec une gestion clientéliste du pays qui conduit à une "véritable débâcle de l'économie" et "une explosion de la détresse sociale". La mise en place d'un système de "maîtrise des prix de l'énergie dans l'outre-mer" est en outre réclamé au ministre.
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