Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mardi 17/09/2024 - Les opérations de la mine d'or de Porgera en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont été suspendues après que des violences tribales ont tué 32 personnes dans la région, a déclaré l'entreprise minière canadienne Barrick, qui gère partiellement le site.
"La majorité des opérations sont suspendues jusqu'au 19 septembre" selon un communiqué de l'entreprise, une décision prise pour "la protection de ses employés en attendant que le gouvernement rétablisse la loi et l'ordre dans la région".
Les affrontements entre des centaines de membres de clans rivaux ont fait au moins 30 morts et des centaines de femmes et d'enfants déplacés, de même que de nombreux foyers ont été brûlés.
Deux fonctionnaires ont également été tués alors qu'ils rentraient chez eux après leur travail. L'entreprise Barrick a communiqué "de profonds regrets", tout en précisant que l'événement "n'était pas lié à la mine et à ses activités", et que ses employés avaient été tués "hors site".
L'Etat d'urgence étant déclaré dans le pays, les forces de sécurité disposent désormais de pouvoirs spéciaux pour réprimer les violences.
Le commissaire de police David Manning a averti que la police était prête à tirer sur les auteurs de violences pour rétablir l'ordre dans cette région difficile d'accès, où des mineurs artisanaux sont en conflit avec des propriétaires terriens locaux.
La vente d'alcool a été interdite et un couvre-feu instauré pour la nuit.
Les conflits tribaux sont fréquents dans le pays, mais l'arrivée récente d'armes à feu automatiques a augmenté les pertes en vies humaines.
Les derniers combats ont été intensifiés par la présence de "100 armes de pointe entre les mauvaises mains" a déclaré la police.
Des équipes de sécurité ont été placées le long de l'autoroute menant à la mine et utilisent des hauts-parleurs pour diffuser des messages de paix.
La vaste mine d'or à ciel ouvert de Porgera a représenté environ 10% de la valeur des exportations annuelles de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En 2022, dans cette région, des fusillades entre clans rivaux vivant près de la mine avaient fait au moins 17 morts.
Au début de l'année, au moins 26 personnes ont été tuées, dont 16 enfants, lors de l'attaque de trois villages dans la province du Sepik oriental (nord).
Le pape François, en visite la semaine dernière en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avait exhorté les habitants à "arrêter la spirale" des violences tribales ancestrales qui ont tué ou déplacé des dizaines de milliers de personnes.
"La majorité des opérations sont suspendues jusqu'au 19 septembre" selon un communiqué de l'entreprise, une décision prise pour "la protection de ses employés en attendant que le gouvernement rétablisse la loi et l'ordre dans la région".
Les affrontements entre des centaines de membres de clans rivaux ont fait au moins 30 morts et des centaines de femmes et d'enfants déplacés, de même que de nombreux foyers ont été brûlés.
Deux fonctionnaires ont également été tués alors qu'ils rentraient chez eux après leur travail. L'entreprise Barrick a communiqué "de profonds regrets", tout en précisant que l'événement "n'était pas lié à la mine et à ses activités", et que ses employés avaient été tués "hors site".
L'Etat d'urgence étant déclaré dans le pays, les forces de sécurité disposent désormais de pouvoirs spéciaux pour réprimer les violences.
Le commissaire de police David Manning a averti que la police était prête à tirer sur les auteurs de violences pour rétablir l'ordre dans cette région difficile d'accès, où des mineurs artisanaux sont en conflit avec des propriétaires terriens locaux.
La vente d'alcool a été interdite et un couvre-feu instauré pour la nuit.
Les conflits tribaux sont fréquents dans le pays, mais l'arrivée récente d'armes à feu automatiques a augmenté les pertes en vies humaines.
Les derniers combats ont été intensifiés par la présence de "100 armes de pointe entre les mauvaises mains" a déclaré la police.
Des équipes de sécurité ont été placées le long de l'autoroute menant à la mine et utilisent des hauts-parleurs pour diffuser des messages de paix.
La vaste mine d'or à ciel ouvert de Porgera a représenté environ 10% de la valeur des exportations annuelles de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En 2022, dans cette région, des fusillades entre clans rivaux vivant près de la mine avaient fait au moins 17 morts.
Au début de l'année, au moins 26 personnes ont été tuées, dont 16 enfants, lors de l'attaque de trois villages dans la province du Sepik oriental (nord).
Le pape François, en visite la semaine dernière en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avait exhorté les habitants à "arrêter la spirale" des violences tribales ancestrales qui ont tué ou déplacé des dizaines de milliers de personnes.