ISLAMABAD, 18 juin 2012 (AFP) - Un commandant de police pakistanais a ordonné à ses hommes en surpoids de maigrir s'ils veulent continuer à être déployés sur le terrain, un ultimatum qualifié de "bataille du bide" par un quotidien local.
Habibur Rehman, chef de la police du Pendjab, la province la plus peuplée du pays, a décrété que le tour de taille de ses 175.000 subordonnées ne devait plus excéder 96 cm, a annoncé sa porte-parole, Nabila Ghazanfar.
"Je suis au régime, et si je peux maigrir, pourquoi pas vous", a déclaré M. Rehman à ses troupes le mois dernier pour justifier son ordre, des propos rapportés à l'AFP par Mme Ghazanfar.
"Quand ils sont en surpoids, les policiers ne sont pas en meure de traquer efficacement les bandits, voleurs et autres criminels", explique cette dernière.
Selon elle, au moins 50% des policiers du Pendjab sont en surpoids.
Cette proportion atteindrait même 77% à Rawalpindi, ville jumelle de la capitale Islamabad, qui abrite le quartier général de l'armée et a été visée ces dernières années par plusieurs attaques meurtrières des rebelles talibans, selon le quotidien en anglais The News. "Les policiers y semblent en train de perdre la bataille du bide", note facétieusement le journal.
M. Rehman a envoyé à tous les policiers de sa province une lettre leur ordonnant de maîtriser leur poids. Ceux qui seront toujours en surpoids à partir du 1er juillet ne seront plus affectés à des postes de terrain.
Depuis, "les officiers s'inscrivent dans des clubs de sport ou font d'autres exercices, notamment du jogging, pour devenir minces", a ajouté Mme Ghazanfar.
Mais le sous-effectif chronique en vigueur dans la police n'arrange pas les choses, souligne-t-elle, car, "quand un policier fait le travail de six autres, il n'a pas le temps de faire de l'exercice".
"La hiérarchie va évaluer les progrès fait en la matière, et étendra au besoin la date butoir", a précisé un haut responsable policier sous couvert d'anonymat.
La cuisine pakistanaise est très riche en viandes, huile et sucres, et le pays, dont plus de 20% de la population se trouve sous le seuil de pauvreté, compterait 22,2% de personnes en surpoids. Un chiffre modeste au niveau mondial, selon le magazine Forbes, qui a classé le Pakistan 165e sur un total de 194 dans son classement des pays "les plus gros" au monde. Des sources locales pakistanaises évoquent elles un taux de surpoids d'environ 25%.
sz/jm/emd/jeb
Habibur Rehman, chef de la police du Pendjab, la province la plus peuplée du pays, a décrété que le tour de taille de ses 175.000 subordonnées ne devait plus excéder 96 cm, a annoncé sa porte-parole, Nabila Ghazanfar.
"Je suis au régime, et si je peux maigrir, pourquoi pas vous", a déclaré M. Rehman à ses troupes le mois dernier pour justifier son ordre, des propos rapportés à l'AFP par Mme Ghazanfar.
"Quand ils sont en surpoids, les policiers ne sont pas en meure de traquer efficacement les bandits, voleurs et autres criminels", explique cette dernière.
Selon elle, au moins 50% des policiers du Pendjab sont en surpoids.
Cette proportion atteindrait même 77% à Rawalpindi, ville jumelle de la capitale Islamabad, qui abrite le quartier général de l'armée et a été visée ces dernières années par plusieurs attaques meurtrières des rebelles talibans, selon le quotidien en anglais The News. "Les policiers y semblent en train de perdre la bataille du bide", note facétieusement le journal.
M. Rehman a envoyé à tous les policiers de sa province une lettre leur ordonnant de maîtriser leur poids. Ceux qui seront toujours en surpoids à partir du 1er juillet ne seront plus affectés à des postes de terrain.
Depuis, "les officiers s'inscrivent dans des clubs de sport ou font d'autres exercices, notamment du jogging, pour devenir minces", a ajouté Mme Ghazanfar.
Mais le sous-effectif chronique en vigueur dans la police n'arrange pas les choses, souligne-t-elle, car, "quand un policier fait le travail de six autres, il n'a pas le temps de faire de l'exercice".
"La hiérarchie va évaluer les progrès fait en la matière, et étendra au besoin la date butoir", a précisé un haut responsable policier sous couvert d'anonymat.
La cuisine pakistanaise est très riche en viandes, huile et sucres, et le pays, dont plus de 20% de la population se trouve sous le seuil de pauvreté, compterait 22,2% de personnes en surpoids. Un chiffre modeste au niveau mondial, selon le magazine Forbes, qui a classé le Pakistan 165e sur un total de 194 dans son classement des pays "les plus gros" au monde. Des sources locales pakistanaises évoquent elles un taux de surpoids d'environ 25%.
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