Lahore, Pakistan | AFP | mercredi 07/11/2017 - Hospitalisations massives, entreprises fermées, avions annulés, horaires décalés dans les écoles... le smog faisait des ravages mercredi à Lahore, deuxième ville du Pakistan, un nuage polluant qui ne s'estompera pas avant plusieurs jours planant au-dessus du pays.
Contrairement à l'Inde voisine, également gravement touchée ces derniers jours par le smog, aucune donnée officielle n'est actuellement disponible au Pakistan pour quantifier l'ampleur du phénomène. Plusieurs provinces et villes, dont la capitale Islamabad, étaient toutefois visiblement affectées.
Seul un groupement citoyen, PakistanAirQuality, qui dispose d'outils de mesure modernes mais limités, publie heure par heure sur un compte Twitter (@LahoreSmog) des relevés de pollution.
Mercredi matin, les chiffres disponibles étaient alarmants. A 09H11 (04H11 GMT), la concentration de particules extra-fines atteignait 757.2 microgrammes par mètre cube d'air (μg/m3) à Lahore. Soit davantage encore qu'à New Delhi, qualifiée de ville la plus polluée au monde par l'OMS en 2014, où les différents compteurs placés dans la ville affichaient des niveaux entre 400 et 700 μg/m3.
L'OMS recommande de ne pas dépasser une exposition de 25 μg/m3 en moyenne journalière. Les particules en suspension accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.
Dans l'hôpital Mayo, l'un des plus grands de Lahore, des patients attendaient un traitement assis sur des brancards. Plusieurs sexagénaires, allongés, respiraient dans un masque à oxygène, a constaté l'AFP.
Leur nombre a "quadruplé" pour "les problèmes oculaires, les infections respiratoires et l'asthme" lié au smog, observe le docteur Irshad Hussain, interrogé par l'AFP. "S'ils étaient 100 auparavant, ils sont désormais 400", du fait "d'irritations de la bouche et du nez", estime-t-il.
Pour limiter son effet sur les plus jeunes, le gouvernement de la province du Pendjab a pris mardi un arrêté fixant à 09H00 locales le début des cours dans les écoles de la province "du fait du smog intense", très fort au petit matin, contre 8H00 ou 8H30 habituellement.
Quelque 180 entreprises ont été "fermées" et "350 dossiers" ont été ouverts au sujet de particuliers menant des activités "polluantes qui causent du smog", a de son côté indiqué le directeur du département de l'environnement du Pendjab, Naseem Ur Rehman, interrogé par l'AFP.
Alors qu'un voile maronnâtre s'est abattu sur une grande partie du pays, la compagnie aérienne pakistanaise PIA a annoncé des modifications des horaires sur certains vols, tantôt retardés, tantôt avancés pour s'éloigner des pics de pollution, et l'annulation d'autres.
"La compagnie ne peut pas opérer de vols avec une visibilité faible en prenant en compte des impératifs de sécurité", a-t-elle justifié dans un communiqué.
Contrairement à l'Inde voisine, également gravement touchée ces derniers jours par le smog, aucune donnée officielle n'est actuellement disponible au Pakistan pour quantifier l'ampleur du phénomène. Plusieurs provinces et villes, dont la capitale Islamabad, étaient toutefois visiblement affectées.
Seul un groupement citoyen, PakistanAirQuality, qui dispose d'outils de mesure modernes mais limités, publie heure par heure sur un compte Twitter (@LahoreSmog) des relevés de pollution.
Mercredi matin, les chiffres disponibles étaient alarmants. A 09H11 (04H11 GMT), la concentration de particules extra-fines atteignait 757.2 microgrammes par mètre cube d'air (μg/m3) à Lahore. Soit davantage encore qu'à New Delhi, qualifiée de ville la plus polluée au monde par l'OMS en 2014, où les différents compteurs placés dans la ville affichaient des niveaux entre 400 et 700 μg/m3.
L'OMS recommande de ne pas dépasser une exposition de 25 μg/m3 en moyenne journalière. Les particules en suspension accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.
Dans l'hôpital Mayo, l'un des plus grands de Lahore, des patients attendaient un traitement assis sur des brancards. Plusieurs sexagénaires, allongés, respiraient dans un masque à oxygène, a constaté l'AFP.
Leur nombre a "quadruplé" pour "les problèmes oculaires, les infections respiratoires et l'asthme" lié au smog, observe le docteur Irshad Hussain, interrogé par l'AFP. "S'ils étaient 100 auparavant, ils sont désormais 400", du fait "d'irritations de la bouche et du nez", estime-t-il.
Pour limiter son effet sur les plus jeunes, le gouvernement de la province du Pendjab a pris mardi un arrêté fixant à 09H00 locales le début des cours dans les écoles de la province "du fait du smog intense", très fort au petit matin, contre 8H00 ou 8H30 habituellement.
Quelque 180 entreprises ont été "fermées" et "350 dossiers" ont été ouverts au sujet de particuliers menant des activités "polluantes qui causent du smog", a de son côté indiqué le directeur du département de l'environnement du Pendjab, Naseem Ur Rehman, interrogé par l'AFP.
Alors qu'un voile maronnâtre s'est abattu sur une grande partie du pays, la compagnie aérienne pakistanaise PIA a annoncé des modifications des horaires sur certains vols, tantôt retardés, tantôt avancés pour s'éloigner des pics de pollution, et l'annulation d'autres.
"La compagnie ne peut pas opérer de vols avec une visibilité faible en prenant en compte des impératifs de sécurité", a-t-elle justifié dans un communiqué.