PAPEETE, mardi 8 octobre 2013. Un retraité, son neveu, sa fille et son gendre. Voilà les quatre prévenus qui comparaissaient ce mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete pour avoir participé plus ou moins activement selon les rôles à une production et à la vente de pakalolo. Le retraité avait démarré sa plantation au moment où il avait stoppé son activité professionnelle en 2011, pour arrondir ses fins de mois. Il avait entraîné dans son lucratif business, qui a duré environ un an et demi, son neveu et le petit ami de sa fille, chargés de la commercialisation de l’herbe conditionnée en boîtes d’allumettes ou en sticks. L’affaire démarre lors d’un contrôle de la circulation au cours duquel la jeune fille est interpellée avec 17 grammes d’herbe. Selon les différentes déclarations, la production d’herbe aurait été quantifiée, au cours des 18 mois d’activité, à environ 1,4 kg de produits stupéfiants soit une masse financière estimée à 1,4 million de Fcfp. Somme sur laquelle les douanes sont habilitées à réclamer ensuite des peines d’amende de une à deux fois le montant !
A l’audience, les quatre prévenus n’ont pas le profil type des traditionnels producteurs et consommateurs de stupéfiants. Le retraité est un ancien commerçant, son neveu est titulaire d’un master, sa fille va bientôt passer des concours administratifs, le «gendre» est un jeune surfeur de talent avec des projets à venir en métropole. Le retraité s’était mis à planter son paka pour sa consommation personnelle à l’origine, en suivant les techniques de production sur Internet. De fil en aiguille il se retrouve à commercialiser une partie de sa production. Ce sera le cas de son neveu et voisin et du petit ami de sa fille. Les deux jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, récupèrent 1000 Fcfp par boîte d’herbe vendue 5 000 Fcfp ou bien obtiennent des stupéfiants pour eux-mêmes. Le procureur souligne l’erreur d’aiguillage de ces trois jeunes gens, éduqués, qui ont de l’avenir et qui n’auraient jamais dû être concernés par une affaire de ce type.
Après en avoir délibéré, le tribunal déclare coupable les trois jeunes et le retraité impliqués dans cette affaire de pakalolo. La jeune fille, la moins impliqué écope d’une peine de prison de deux mois avec sursis et une amende de 36 000 Fcfp. Son petit ami et son père sont condamnés à deux ans de prison avec sursis et des amendes comprises entre 200 000 Fcfp et 1,1 million de Fcfp. Le neveu a écopé d’un an de prison avec sursis.
A l’audience, les quatre prévenus n’ont pas le profil type des traditionnels producteurs et consommateurs de stupéfiants. Le retraité est un ancien commerçant, son neveu est titulaire d’un master, sa fille va bientôt passer des concours administratifs, le «gendre» est un jeune surfeur de talent avec des projets à venir en métropole. Le retraité s’était mis à planter son paka pour sa consommation personnelle à l’origine, en suivant les techniques de production sur Internet. De fil en aiguille il se retrouve à commercialiser une partie de sa production. Ce sera le cas de son neveu et voisin et du petit ami de sa fille. Les deux jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, récupèrent 1000 Fcfp par boîte d’herbe vendue 5 000 Fcfp ou bien obtiennent des stupéfiants pour eux-mêmes. Le procureur souligne l’erreur d’aiguillage de ces trois jeunes gens, éduqués, qui ont de l’avenir et qui n’auraient jamais dû être concernés par une affaire de ce type.
Après en avoir délibéré, le tribunal déclare coupable les trois jeunes et le retraité impliqués dans cette affaire de pakalolo. La jeune fille, la moins impliqué écope d’une peine de prison de deux mois avec sursis et une amende de 36 000 Fcfp. Son petit ami et son père sont condamnés à deux ans de prison avec sursis et des amendes comprises entre 200 000 Fcfp et 1,1 million de Fcfp. Le neveu a écopé d’un an de prison avec sursis.