Saipan, Etats-Unis | AFP | jeudi 29/01/2020 - Les Îles Mariannes du Nord, territoire associé aux Etats-Unis, ont décidé jeudi d'interdire l'entrée des touristes chinois, qui constituent pourtant une importante ressource économique, et ce afin d'éviter l'arrivée du nouveau coronavirus.
Le gouverneur de l'archipel Ralph Torres a déclaré "l'état d'urgence" sanitaire en estimant que l'épidémie apparue le mois dernier dans la ville chinoise de Wuhan présentait "une menace importante et imminente".
Le bilan de la maladie s'élève à 170 morts et 7.700 cas de contamination en Chine continentale (hors Hong Kong).
Aucun cas suspect n'a été détecté dans les Mariannes du Nord, mais M. Torres a estimé que le risque était "important" du fait de la durée de la période d'incubation.
"Je considère que la menace en termes de santé publique que constituerait un voyageur de Chine continentale qui serait porteur du coronavirus est importante et ne peut être sous-estimée", a-t-il dit.
"L'autorité portuaire doit prendre contact avec toutes les compagnies aériennes transportant directement ou indirectement des voyageurs de Chine continentale pour suspendre ces arrivées pendant la période de cette déclaration d'état d'urgence", a-t-il poursuivi.
L'archipel a le statut de territoire américain non incorporé et organisé. Son gouvernement et son Parlement sont indépendants du Congrès des Etats-Unis, mais le président américain en est légalement le chef de l'Etat.
Les Îles Marshall et les Palaos, deux pays du Pacifique accueillant en temps normal de nombreux touristes chinois, ont également pris des mesures pour se protéger.
Quiconque provient de Chine, ou a transité par la Chine, doit passer 14 jours dans un pays où le coronavirus est absent avant d'entrer dans ces archipels.
Les Palaos, qui ont accueilli plus de 30.000 touristes de Chine l'an passé, suspendent à compter de samedi tous les vols en provenance de Chine, y compris de Hong Kong et Macao.
"Le gouvernement préférerait ne pas avoir à prendre cette mesure car les Palaos dépendent du tourisme", a déclaré le vice-président de l'archipel Raynold Oilouch.
"Malheureusement, cette mesure aura un impact sur le tourisme. Ce n'était pas une décision facile à prendre, mais elle était nécessaire."
Mercredi, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a indiqué qu'elle fermait ses frontières à tous les voyageurs provenant d'Asie.
Le gouverneur de l'archipel Ralph Torres a déclaré "l'état d'urgence" sanitaire en estimant que l'épidémie apparue le mois dernier dans la ville chinoise de Wuhan présentait "une menace importante et imminente".
Le bilan de la maladie s'élève à 170 morts et 7.700 cas de contamination en Chine continentale (hors Hong Kong).
Aucun cas suspect n'a été détecté dans les Mariannes du Nord, mais M. Torres a estimé que le risque était "important" du fait de la durée de la période d'incubation.
"Je considère que la menace en termes de santé publique que constituerait un voyageur de Chine continentale qui serait porteur du coronavirus est importante et ne peut être sous-estimée", a-t-il dit.
"L'autorité portuaire doit prendre contact avec toutes les compagnies aériennes transportant directement ou indirectement des voyageurs de Chine continentale pour suspendre ces arrivées pendant la période de cette déclaration d'état d'urgence", a-t-il poursuivi.
L'archipel a le statut de territoire américain non incorporé et organisé. Son gouvernement et son Parlement sont indépendants du Congrès des Etats-Unis, mais le président américain en est légalement le chef de l'Etat.
Les Îles Marshall et les Palaos, deux pays du Pacifique accueillant en temps normal de nombreux touristes chinois, ont également pris des mesures pour se protéger.
Quiconque provient de Chine, ou a transité par la Chine, doit passer 14 jours dans un pays où le coronavirus est absent avant d'entrer dans ces archipels.
Les Palaos, qui ont accueilli plus de 30.000 touristes de Chine l'an passé, suspendent à compter de samedi tous les vols en provenance de Chine, y compris de Hong Kong et Macao.
"Le gouvernement préférerait ne pas avoir à prendre cette mesure car les Palaos dépendent du tourisme", a déclaré le vice-président de l'archipel Raynold Oilouch.
"Malheureusement, cette mesure aura un impact sur le tourisme. Ce n'était pas une décision facile à prendre, mais elle était nécessaire."
Mercredi, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a indiqué qu'elle fermait ses frontières à tous les voyageurs provenant d'Asie.