SYDNEY, 11 novembre 2011 (AFP) - Le Premier ministre des îles Salomon a démissionné vendredi après des accusations de détournement de fonds, devenant ainsi le deuxième dirigeant, en deux jours, d'un petit pays du Pacifique Sud à renoncer à son poste.
Danny Philip a quitté ses fonctions juste avant l'examen au Parlement d'une motion de défiance, a indiqué le cabinet du premier ministre.
"Il a présenté sa démission en tant que chef du gouvernement. Il a fait sa déclaration au parlement", a déclaré à l'AFP le porte-parole du cabinet Allan Siau, depuis la capitale Honiara.
Archipel mélanésien de 550.000 habitants, les Salomon ont été le théâtre de violences ethniques et politiques, où de nombreux bâtiments de Honiara avaient été incendiés, après les élections de 2006.
Danny Philip est accusé de détournement d'aides étrangères, destinées au développement. Il a limogé cette semaine deux membres de son gouvernement, trois autres ont démissionné et sept députés ont pris leur distance vis à vis du gouvernement. Le Premier ministre a ainsi perdu sa majorité au parlement.
Elu en août 2010, il était le 14éme chef de gouvernement des îles Salomon, depuis leur accession à l'indépendance de la Grande-Bretagne, en 1978.
Il est le second dirigeant de la région Pacifique à démissionner en 48 heures, après le retrait jeudi du président de la petite île de Nauru, Marcus Stephen, soupçonné de corruption dans une affaire de vente de phosphate, la principale richesse --quasi épuisée-- de ce micro-Etat.
Danny Philip a quitté ses fonctions juste avant l'examen au Parlement d'une motion de défiance, a indiqué le cabinet du premier ministre.
"Il a présenté sa démission en tant que chef du gouvernement. Il a fait sa déclaration au parlement", a déclaré à l'AFP le porte-parole du cabinet Allan Siau, depuis la capitale Honiara.
Archipel mélanésien de 550.000 habitants, les Salomon ont été le théâtre de violences ethniques et politiques, où de nombreux bâtiments de Honiara avaient été incendiés, après les élections de 2006.
Danny Philip est accusé de détournement d'aides étrangères, destinées au développement. Il a limogé cette semaine deux membres de son gouvernement, trois autres ont démissionné et sept députés ont pris leur distance vis à vis du gouvernement. Le Premier ministre a ainsi perdu sa majorité au parlement.
Elu en août 2010, il était le 14éme chef de gouvernement des îles Salomon, depuis leur accession à l'indépendance de la Grande-Bretagne, en 1978.
Il est le second dirigeant de la région Pacifique à démissionner en 48 heures, après le retrait jeudi du président de la petite île de Nauru, Marcus Stephen, soupçonné de corruption dans une affaire de vente de phosphate, la principale richesse --quasi épuisée-- de ce micro-Etat.