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Suva, Fidji | AFP | lundi 16/07/2023 - Le procès de l'ancien Premier ministre fidjien Frank Bainimarama s'est ouvert lundi, l'ex-homme fort de l'armée étant mêlé à des accusations d'ingérence politique dans la plus grande université du pays.
Cet ancien putschiste a été accusé d'avoir usé de son influence politique pour mettre un terme à une enquête policière sensible quand il dirigeait le pays du Pacifique Sud et a été inculpé de détournement du cours de la justice.
M. Bainimarama est arrivé au tribunal de Suva, accompagné de son épouse et de membres de sa famille sous une pluie battante.
L'ancien commissaire de police des Fidji, Sitiveni Qiliho, allié de longue date de M. Bainimarama, a également été inculpé dans le cadre de ce procès retentissant, qui pourrait conduire les deux hommes, autrefois puissants, en prison.
Les accusations sont relatives à une enquête de police menée en juillet 2020 sur des personnels de l'Université du Pacifique Sud de Fidji, alors que M. Bainimarama était Premier ministre et M. Qiliho commissaire de police.
Un haut fonctionnaire de l'université, premier témoin de l'accusation, à l'ouverture du procès, a raconté que le personnel avait d'abord tenté de dénoncer un réseau présumé de paiements de primes, de promotions et d'augmentations de salaire suspects au sein de l'université.
Mais une fois que la police a été saisie de ces plaintes, MM. Bainimarama et Qiliho auraient usé de leur influence pour faire dévier l'enquête. Les deux hommes clament leur innocence.
M. Bainimarama risque jusqu'à cinq ans de prison s'il est reconnu coupable. M. Qiliho, qui a été accusé du délit plus grave d'abus de pouvoir, risque un maximum de 10 ans.
M. Bainimarama, ancien commandant de la marine, âgé de 69 ans, avait pris le pouvoir en 2006 par un coup d'État, sans effusion de sang, et a dirigé l'archipel du Pacifique jusqu'à ce qu'il soit démis de ses fonctions en décembre de l'année dernière.
L'ancien procureur général des Fidji, Aiyaz Sayed-Khaiyum, un fidèle allié de M. Bainimarama, est également accusé d'abus de pouvoir dans une affaire distincte.
Cet ancien putschiste a été accusé d'avoir usé de son influence politique pour mettre un terme à une enquête policière sensible quand il dirigeait le pays du Pacifique Sud et a été inculpé de détournement du cours de la justice.
M. Bainimarama est arrivé au tribunal de Suva, accompagné de son épouse et de membres de sa famille sous une pluie battante.
L'ancien commissaire de police des Fidji, Sitiveni Qiliho, allié de longue date de M. Bainimarama, a également été inculpé dans le cadre de ce procès retentissant, qui pourrait conduire les deux hommes, autrefois puissants, en prison.
Les accusations sont relatives à une enquête de police menée en juillet 2020 sur des personnels de l'Université du Pacifique Sud de Fidji, alors que M. Bainimarama était Premier ministre et M. Qiliho commissaire de police.
Un haut fonctionnaire de l'université, premier témoin de l'accusation, à l'ouverture du procès, a raconté que le personnel avait d'abord tenté de dénoncer un réseau présumé de paiements de primes, de promotions et d'augmentations de salaire suspects au sein de l'université.
Mais une fois que la police a été saisie de ces plaintes, MM. Bainimarama et Qiliho auraient usé de leur influence pour faire dévier l'enquête. Les deux hommes clament leur innocence.
M. Bainimarama risque jusqu'à cinq ans de prison s'il est reconnu coupable. M. Qiliho, qui a été accusé du délit plus grave d'abus de pouvoir, risque un maximum de 10 ans.
M. Bainimarama, ancien commandant de la marine, âgé de 69 ans, avait pris le pouvoir en 2006 par un coup d'État, sans effusion de sang, et a dirigé l'archipel du Pacifique jusqu'à ce qu'il soit démis de ses fonctions en décembre de l'année dernière.
L'ancien procureur général des Fidji, Aiyaz Sayed-Khaiyum, un fidèle allié de M. Bainimarama, est également accusé d'abus de pouvoir dans une affaire distincte.