Ce séminaire, auquel participe une trentaine de pays, se tient pour la première fois dans un territoire non-autonome du Pacifique. Il est organisé par le Comité spécial de décolonisation de l'ONU.
"La décolonisation peut avoir plusieurs facettes comme l'indépendance ou la libre-association. L'essentiel est qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple", a déclaré M. Donatus Keith St Aimée, président du Comité.
Concernant la Nouvelle-Calédonie, il a indiqué que l'ONU souhaitait s'informer sur l'évolution du processus en cours.
Philippe Gomes (droite), président du gouvernement collégial calédonien, a rappelé les violences, qui ont opposé dans les années 1980 kanaks indépendantistes et non-indépendantistes européens et dont le point d'orgue fut la sanglante prise d'otages d'Ouvéa, qui fît 25 morts.
Les accords de Matignon (1988) puis celui de Nouméa (1998) "nous engage résolument sur la voie d'une décolonisation préparée, accompagnée et assumée, qui contraste avec les situations vécues par de nombreuses anciennes colonies", a-t-il déclaré.
Alors qu'un référendum d'autodétermination doit être organisé entre 2014 et 2018, un débat émerge sur l'évolution des liens avec la France, dans la perspective de la définition d'un statut définitif.
Pour sa part, le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), qui a obtenu en 1986 la réinscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser, a souhaité que l'accord de Nouméa aille jusqu'à son terme, avant de débattre de sa suite.
La France ne devrait plus détenir en 2018 que les compétences régaliennes en Nouvelle-Calédonie (justice, défense, monnaie, ordre public, affaires étrangères).
Porte-parole du FLNKS, Victor Tutugoro a en outre insisté sur les profonds déséquilibres "spaciaux, sociaux et économiques" en Nouvelle-Calédonie.
Emmenée par le leader indépendantiste Oscar Temaru, une délégation de Polynésie Française a tenté de prendre part à ce séminaire, déplorant ne pas y avoir été conviée.
cw/jcc
"La décolonisation peut avoir plusieurs facettes comme l'indépendance ou la libre-association. L'essentiel est qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple", a déclaré M. Donatus Keith St Aimée, président du Comité.
Concernant la Nouvelle-Calédonie, il a indiqué que l'ONU souhaitait s'informer sur l'évolution du processus en cours.
Philippe Gomes (droite), président du gouvernement collégial calédonien, a rappelé les violences, qui ont opposé dans les années 1980 kanaks indépendantistes et non-indépendantistes européens et dont le point d'orgue fut la sanglante prise d'otages d'Ouvéa, qui fît 25 morts.
Les accords de Matignon (1988) puis celui de Nouméa (1998) "nous engage résolument sur la voie d'une décolonisation préparée, accompagnée et assumée, qui contraste avec les situations vécues par de nombreuses anciennes colonies", a-t-il déclaré.
Alors qu'un référendum d'autodétermination doit être organisé entre 2014 et 2018, un débat émerge sur l'évolution des liens avec la France, dans la perspective de la définition d'un statut définitif.
Pour sa part, le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), qui a obtenu en 1986 la réinscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser, a souhaité que l'accord de Nouméa aille jusqu'à son terme, avant de débattre de sa suite.
La France ne devrait plus détenir en 2018 que les compétences régaliennes en Nouvelle-Calédonie (justice, défense, monnaie, ordre public, affaires étrangères).
Porte-parole du FLNKS, Victor Tutugoro a en outre insisté sur les profonds déséquilibres "spaciaux, sociaux et économiques" en Nouvelle-Calédonie.
Emmenée par le leader indépendantiste Oscar Temaru, une délégation de Polynésie Française a tenté de prendre part à ce séminaire, déplorant ne pas y avoir été conviée.
cw/jcc