La proposition de l'homme d'affaires Franck Falletta concernant la reprise du complexe hôtelier de Maeva Beach sous réserve de pouvoir y implanter un casino – c'est-à-dire un lieu proposant des jeux d'argent et de hasard -- n’est valide que jusqu’à ce vendredi 31 août. Elle n’a pas le vent politique en poupe. Le président Oscar Temaru a clairement déclaré son opposition. Une grogne politico-associative semble vouloir s’affirmer du côté de Outumaoro, à Punaauia, pour signifier une désapprobation populaire à ce projet hôtelier. Une pétition circule dans les quartiers de Outumaoro et Te Puna Bel Air, mitoyens du complexe hôtelier.
Tout juste constituée officiellement, l’association Te ui no te Hau no Punaauia, dont l’objet est de favoriser l’activité d’artisanat et de pêche, convoquait la presse mardi 29 août pour manifester son opposition à la perspective de l'implantation d'un casino à Outumaoro.
"Casino magasin, pas casino jeux"
« Aujourd’hui, il faut arrêter de se focaliser sur la politique », explique le militant Tavini Huiraatira, Charles Maufene, qui a encouragé l’association prendre position concernant ce projet de rachat du complexe hôtelier du Maeva Beach par Franck Falletta, sous réserve de la possibilité d’y exercer jeux de hasard et d'argent. « C’est un sujet qui sensibilise la population. (…) Nous sommes d’accord sur le fait d’implanter un casino, en Polynésie. Mais nous ne voulons pas que ce soit ici à Punaauia. Une fois implanté, le mal va se développer : la prostitution, la vente de drogue, la consommation d’alcool : il y aura tout pour ruiner une famille. Les casinos d’accord, mais pas chez nous : je pense que le lieu idéal serait Makatea et la solution idéale serait d’y créer une zone franche. A Punaauia, nous ne voulons qu’une seule marque : Casino magasin, pas casino jeux », ajoute Charles Maufene, ironique.
Tout juste constituée officiellement, l’association Te ui no te Hau no Punaauia, dont l’objet est de favoriser l’activité d’artisanat et de pêche, convoquait la presse mardi 29 août pour manifester son opposition à la perspective de l'implantation d'un casino à Outumaoro.
"Casino magasin, pas casino jeux"
« Aujourd’hui, il faut arrêter de se focaliser sur la politique », explique le militant Tavini Huiraatira, Charles Maufene, qui a encouragé l’association prendre position concernant ce projet de rachat du complexe hôtelier du Maeva Beach par Franck Falletta, sous réserve de la possibilité d’y exercer jeux de hasard et d'argent. « C’est un sujet qui sensibilise la population. (…) Nous sommes d’accord sur le fait d’implanter un casino, en Polynésie. Mais nous ne voulons pas que ce soit ici à Punaauia. Une fois implanté, le mal va se développer : la prostitution, la vente de drogue, la consommation d’alcool : il y aura tout pour ruiner une famille. Les casinos d’accord, mais pas chez nous : je pense que le lieu idéal serait Makatea et la solution idéale serait d’y créer une zone franche. A Punaauia, nous ne voulons qu’une seule marque : Casino magasin, pas casino jeux », ajoute Charles Maufene, ironique.
David Jean-Ernest : « Un casino serait un problème ajouté à un problème »
Tahiti infos : Cette conférence de presse vous permet de manifester une opposition à la possible implantation de l’industrie du jeu sur Punaauia, et notamment au Sofitel Maeva Beach.
David Jean-Ernest : Plusieurs riverains de Outumaoro sont opposés à l’implantation d’un casino sur la commune. Nous sommes là pour intervenir. (…) J’ai des amis qui ont tout perdu aux jeux.
Tahiti infos : Le jeu existe en Polynésie, et s’exerce sans aucun contrôle. Ne pensez-vous pas que l’implantation d’un casino apporterait une amélioration ?
David Jean-Ernest : Oui, des gens se ruinent déjà aux jeux ici, au bingo, au kikiri, aux combats de cops… il y a déjà beaucoup de jeux clandestins. Mais si on mettait un casino en place, ça n’arrêterait pas pour autant les jeux clandestins. Il y a déjà trop de jeux en Polynésie. Un casino serait un problème ajouté à un problème, et pas une solution.
Tahiti infos : Vous marquez donc votre opposition à ce projet. Qu’entendez-vous faire pour donner de l’ampleur à votre message ?
David Jean-Ernest : Comme ma collègue vous l’a annoncé nous allons mettre en place des banderoles devant le Maeva Beach. Nous allons faire circuler une pétition également, dans la commune.
Tahiti infos : Cette conférence de presse vous permet de manifester une opposition à la possible implantation de l’industrie du jeu sur Punaauia, et notamment au Sofitel Maeva Beach.
David Jean-Ernest : Plusieurs riverains de Outumaoro sont opposés à l’implantation d’un casino sur la commune. Nous sommes là pour intervenir. (…) J’ai des amis qui ont tout perdu aux jeux.
Tahiti infos : Le jeu existe en Polynésie, et s’exerce sans aucun contrôle. Ne pensez-vous pas que l’implantation d’un casino apporterait une amélioration ?
David Jean-Ernest : Oui, des gens se ruinent déjà aux jeux ici, au bingo, au kikiri, aux combats de cops… il y a déjà beaucoup de jeux clandestins. Mais si on mettait un casino en place, ça n’arrêterait pas pour autant les jeux clandestins. Il y a déjà trop de jeux en Polynésie. Un casino serait un problème ajouté à un problème, et pas une solution.
Tahiti infos : Vous marquez donc votre opposition à ce projet. Qu’entendez-vous faire pour donner de l’ampleur à votre message ?
David Jean-Ernest : Comme ma collègue vous l’a annoncé nous allons mettre en place des banderoles devant le Maeva Beach. Nous allons faire circuler une pétition également, dans la commune.