Le leader indépendantiste a confirmé dimanche sa candidature à la Présidentielle de 2017 (photo d'archive).
PAPEETE, 4 janvier 2016 - Oscar Temaru a confirmé sa volonté de se présenter à la Présidentielle française de 2017, lors d’une intervention au JT dominical de Polynésie 1ère. Le leader souverainiste envisage mettre à profit un éventuel plébiscite local à ce scrutin national dans le cadre de son combat pour l’indépendance de la Polynésie ; mais la seule médiatisation au plan national de sa candidature sera déjà bienvenue.
La prochaine élection présidentielle française doit avoir lieu les 23 avril et 7 mai 2017. Et ce suffrage national offrira pour quelques semaines l’opportunité d’une rare tribune médiatique à ceux qui s’y portent candidat. Un porte-voix que le leader indépendantiste Oscar Temaru entend mettre à profit pour œuvrer dans le cadre de son combat pour l’indépendance de la Polynésie, alors que la collectivité est réinscrite sur la liste onusienne des territoires non autonomes à décoloniser depuis mai 2013.
Après avoir évoqué, lundi 26 décembre à Faa’a, la possibilité d’une candidature à la Présidentielle de 2017, comme le relate le site de Radio 1, Oscar Temaru a confirmé dimanche soir sur le plateau du journal télévisé de Polynésie 1ère son intention se présenter à ce suffrage national.
"Imaginez que nous gagnions cette élection…", a-t-il suggéré. "Et je suis parti pour gagner, ici en Polynésie pas en France bien sûr". Fort d’un plébiscite au plan local, le leader souverainiste pense pouvoir tirer profit d’un tel résultat pour démontrer la popularité de sa démarche à New York, devant le comité chargé de la décolonisation.
L'obstacle des parrainages
Mais pour être candidat à l’élection présidentielle française, Oscar Temaru sait qu’il devra réunir cinq-cents parrainages. Et l’obstacle semble assez insurmontable. Seuls les élus peuvent parrainer un candidat : maires, députés, sénateurs, conseillers généraux et régionaux, représentants d’Assemblées territoriales. Mais ces signatures doivent provenir d'au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer différents et pas plus d'un dixième des élus signataires ne doit provenir du même département ou de la même collectivité d'outre-mer. La barre est très haute.
"Nous pensons pouvoir les obtenir", a cependant affirmé Oscar Temaru dimanche soir à propos des 500 parrainages. "Je vais adresser une lettre à M. François Hollande – que nous avons soutenu –, à Mme Ségolène Royal également et à Christiane Taubira… hein, de nous aider à obtenir les 500 signatures pour que je puisse me présenter à cette élection".
Mais le leader souverainiste le sait probablement : quoi qu’il en soit, la simple manifestation de cette intention d’être candidat est d’ores et déjà susceptible de lui attirer l’attention de médias à portée nationale, pour les 40 ans du statut d'autonomie de 1977. Une occasion rêvée de promouvoir sa doctrine indépendantiste auprès d’un public, en métropole, sans cela intouchable mais peut-être pas insensible.
La prochaine élection présidentielle française doit avoir lieu les 23 avril et 7 mai 2017. Et ce suffrage national offrira pour quelques semaines l’opportunité d’une rare tribune médiatique à ceux qui s’y portent candidat. Un porte-voix que le leader indépendantiste Oscar Temaru entend mettre à profit pour œuvrer dans le cadre de son combat pour l’indépendance de la Polynésie, alors que la collectivité est réinscrite sur la liste onusienne des territoires non autonomes à décoloniser depuis mai 2013.
Après avoir évoqué, lundi 26 décembre à Faa’a, la possibilité d’une candidature à la Présidentielle de 2017, comme le relate le site de Radio 1, Oscar Temaru a confirmé dimanche soir sur le plateau du journal télévisé de Polynésie 1ère son intention se présenter à ce suffrage national.
"Imaginez que nous gagnions cette élection…", a-t-il suggéré. "Et je suis parti pour gagner, ici en Polynésie pas en France bien sûr". Fort d’un plébiscite au plan local, le leader souverainiste pense pouvoir tirer profit d’un tel résultat pour démontrer la popularité de sa démarche à New York, devant le comité chargé de la décolonisation.
L'obstacle des parrainages
Mais pour être candidat à l’élection présidentielle française, Oscar Temaru sait qu’il devra réunir cinq-cents parrainages. Et l’obstacle semble assez insurmontable. Seuls les élus peuvent parrainer un candidat : maires, députés, sénateurs, conseillers généraux et régionaux, représentants d’Assemblées territoriales. Mais ces signatures doivent provenir d'au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer différents et pas plus d'un dixième des élus signataires ne doit provenir du même département ou de la même collectivité d'outre-mer. La barre est très haute.
"Nous pensons pouvoir les obtenir", a cependant affirmé Oscar Temaru dimanche soir à propos des 500 parrainages. "Je vais adresser une lettre à M. François Hollande – que nous avons soutenu –, à Mme Ségolène Royal également et à Christiane Taubira… hein, de nous aider à obtenir les 500 signatures pour que je puisse me présenter à cette élection".
Mais le leader souverainiste le sait probablement : quoi qu’il en soit, la simple manifestation de cette intention d’être candidat est d’ores et déjà susceptible de lui attirer l’attention de médias à portée nationale, pour les 40 ans du statut d'autonomie de 1977. Une occasion rêvée de promouvoir sa doctrine indépendantiste auprès d’un public, en métropole, sans cela intouchable mais peut-être pas insensible.
