Oscar Temaru mise sur le club de Madrid


Depuis Brisbane, le Président Oscar Manutahi TEMARU, Jenny Shipley (ancien 1er ministre NZ, et vice-présidente du Club de Madrid), et M. Clive Palmer (Ceo de MINERALOGY) ont annoncé la tenue, en juillet 2012, de la toute première conférence ASIE-PACIFIQUE du Club de Madrid, à TAHITI. Le Président TEMARU est convaincu que cette conférence, première du genre à TAHITI, aura un impact non négligeable sur plusieurs plans. Lire le dossier de presse (anglais)
Le Club de Madrid est une organisation indépendante à but non lucratif créée pour promouvoir la démocratie et le changement dans la communauté internationale. Composée de 80 anciens présidents et premiers ministres de 56 pays, le Club de Madrid est le plus grand forum du monde des anciens chefs d'Etat et de gouvernement. Parmi ses membres, on retrouve Lionel Jospin (premier Ministre de la France de 1997 à 2002), Bill Clinton, (Président des Etats-Unis de 1992 à 2000), Jimmy Carter ( président des Etats-unis de 1977 à 1981), et de nombreux anciens chefs d'Etats et Premiers ministres de tous les continents.

Les principaux objectifs du Club de Madrid sont le renforcement des institutions démocratiques et des conseils sur la résolution des conflits politiques dans deux domaines clés: le leadership et la gouvernance démocratique et la réponse aux crises et aux situations post-crise.
Le Club de Madrid travaille avec les gouvernements, les organisations inter-gouvernementales, la société civile, des universitaires et des représentants du monde des affaires, dans le but d'encourager le dialogue et de favoriser le changement social et politique. Le Club de Madrid travaille également sur la recherche de méthodes efficaces pour fournir des conseils techniques et des recommandations aux pays en transition prenant des mesures pour instaurer la démocratie.

Le club de Madrid est intervenu au début du mois de Mars en Haïti, promettant la création de 500 000 emplois dans les 36 prochains mois en visant à attirer dans la région des investisseurs dans des domaines comme l'exploitation minière et le développement de l'écotourisme. Notons que l’ancien Président de la Bolivie, Jorge Quiroga, avait alors souligné que la stabilité politique et une économie stable sont essentielles pour attirer les investisseurs dans ce secteur. « Pour réunir tous les investissements que vous pouvez, vous devez avoir une législation généralisée fournissant un cadre juridique approprié. » Il a également préconisé la création d’une fonction publique forte, pour assurer la capacité d’établir des partenariats avec des investisseurs.

Quelques questions demeurent quant aux projets évoqués récemment par Oscar Temaru sur les plateaux Tv et qui semblent trouver écho ici:
La Polynésie répond-elle aujourd'hui aux conditions énumérées ci-dessus? suffira-t'il d'une conférence pour masquer une situation contextuelle qui à ce jour semble peu capable de rendre la Polynésie attractive en terme d'investissements ?

Rédigé par () le Lundi 26 Mars 2012 à 22:37 | Lu 2796 fois