Tout s'est joué à une voix près. Oscar Temaru a été élu président de la Polynésie de justesse, vendredi matin. C’est la représentante non-inscrite Chantal Galenon qui a permis à l’alliance UPLD/Te Mana o Te Mau Motu d’atteindre les 29 voix et de renverser le gouvernement Tong Sang, dans un hémicycle déserté par tous les autres groupes politiques.
« Nous avions une responsabilité à assumer » a déclaré à Tahiti Infos le nouveau président de la Polynésie française. « Combien de fois avons-nous entendu Gaston Tong Sang nous dire : déposez votre motion de défiance ? Les autres n’ont pas pu, nous, nous y sommes arrivés » s’est félicité le leader de l’UPLD.
Oscar Temaru a tenu à remercier « solennellement » l’ex-Tahoeraa Chantal Galenon, qui lui a apporté, de justesse, la majorité dans cette élection. « Elle a été sous pression pendant plusieurs semaines, vous savez de qui je parle, et elle a pris une décision personnelle, c’est une personne responsable. » La représentante avait pourtant affirmé hier qu’elle ne serait la 29ème voix que si Oscar Temaru et Gaston Flosse réussissaient à s’entendre pour un gouvernement de transition, ce qui n’a pas été le cas. Partie avant même la fin du vote, Chantal Galenon n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.
« Nous avions une responsabilité à assumer » a déclaré à Tahiti Infos le nouveau président de la Polynésie française. « Combien de fois avons-nous entendu Gaston Tong Sang nous dire : déposez votre motion de défiance ? Les autres n’ont pas pu, nous, nous y sommes arrivés » s’est félicité le leader de l’UPLD.
Oscar Temaru a tenu à remercier « solennellement » l’ex-Tahoeraa Chantal Galenon, qui lui a apporté, de justesse, la majorité dans cette élection. « Elle a été sous pression pendant plusieurs semaines, vous savez de qui je parle, et elle a pris une décision personnelle, c’est une personne responsable. » La représentante avait pourtant affirmé hier qu’elle ne serait la 29ème voix que si Oscar Temaru et Gaston Flosse réussissaient à s’entendre pour un gouvernement de transition, ce qui n’a pas été le cas. Partie avant même la fin du vote, Chantal Galenon n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.
LE TAHOERAA ACCUSE TEMARU DE FAIRE "DU RACOLAGE"
Au centre, Chantal Galenon.
Quant à cette possible alliance entre l’UPLD et le Tahoeraa Huiraatira de Gaston Flosse, elle avait été balayée du revers de la main par le groupe orange lui-même, au cours du débat précédant le vote. C’est René Kohumoetini qui a pris la parole au nom du groupe : il a dénoncé un texte de motion «expéditif », des motifs mal définis, l’absence de programme de gouvernance, et le «racolage» de l'UPLD. « Avec vos propositions, qui se résument à une répartition des postes, à instaurer un impôt sur le revenu, et à inscrire la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser, vous ne pouvez que rencontrer l’hostilité du Tahoeraa », a-t-il déclaré. Les 9 représentants du Tahoeraa Huiraatira se sont ensuite levés pour quitter l’hémicycle, tout comme les représentants du groupe To Tatou Ai’a, et du Ia Ora Te Fenua.
En l’absence de deux des quatre élus non-inscrits, il ne restait donc dans l’hémicycle au moment du vote que trente élus : le groupe UPLD, Te Mana O Te Mau Motu, Chantal Galenon, et Sandra Levy Agami, qui a quant à elle voté contre la motion.
Beaucoup d’élus qui n’ont pas participé au vote, comme le président du groupe Ia Ora Te Fenua Jean-Christophe Bouissou, estiment que cette majorité trop courte (29 voix sur 57) ne tiendra pas. Quant à Gaston Tong Sang, il a affirmé que les autonomistes devaient se mettre « en ordre de bataille » en vue des élections de 2013.
En l’absence de deux des quatre élus non-inscrits, il ne restait donc dans l’hémicycle au moment du vote que trente élus : le groupe UPLD, Te Mana O Te Mau Motu, Chantal Galenon, et Sandra Levy Agami, qui a quant à elle voté contre la motion.
Beaucoup d’élus qui n’ont pas participé au vote, comme le président du groupe Ia Ora Te Fenua Jean-Christophe Bouissou, estiment que cette majorité trop courte (29 voix sur 57) ne tiendra pas. Quant à Gaston Tong Sang, il a affirmé que les autonomistes devaient se mettre « en ordre de bataille » en vue des élections de 2013.