
L'opération Mataī Rorofa'i s'est terminée ce lundi, avec une autre opération de contrôle routier à Punaauia, avec 25 gendarmes, dix douaniers mais également 15 policiers et deux équipes cynophiles. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 17 février 2025 - En deux semaines, l’opération “Mataī Rorofa’i” menée par la gendarmerie a permis la saisie de plus de 7 400 pieds de cannabis, 80 cachets d'ecstasy, 31 grammes d'ice mais aussi la confiscation de près de 15,7 millions de francs en avoirs criminels. Une offensive d’ampleur visant à porter un grand coup au trafic de drogue.
Le bilan de l’opération “Mataī Rorofa’i” parle de lui-même : plus de 7 400 pieds de cannabis détruits, 31 grammes d'ice, 80 cachets d'ecstasy et 17,2 kg d'herbe de cannabis saisis. Trois pages Facebook faisant de la revente de drogue ont également été fermées. Du 1er au 15 février, la gendarmerie nationale a mené une campagne d’envergure contre le trafic de stupéfiants sur l’ensemble du territoire polynésien. Mobilisant entre 100 et 130 gendarmes quotidiennement, cette opération a permis de frapper un grand coup sur le trafic de drogue local.
Le dispositif s’inscrit dans la continuité des efforts de lutte contre les stupéfiants menés en 2024. Avec des moyens judiciaires et opérationnels renforcés, les autorités ont visé chaque maillon de la chaîne : producteurs, revendeurs et consommateurs. “L'opération est structurée en cinq grands axes, le harcèlement des points de deal, la destruction des plans, le contrôle des flux de circulation, le démantèlement des réseaux et la cybercriminalité”, explique le colonel Grégoire Demezon, le commandant de la gendarmerie de Polynésie française.
Des saisies et coup d’arrêt aux trafics
En seulement deux semaines, plus de 7 400 pieds de cannabis ont été détruits. À cela s’ajoute la saisie de 15,7 millions de francs en avoirs criminels. “En 2024, on avait saisi l'équivalent de 1,3 milliard de francs. C'est ce qui fait le plus mal à la délinquance”, explique le haut-commissaire Éric Spitz. “Il faut empêcher que le crime paie et que les trafiquants retrouvent leur butin à l'issue de leur peine”, rajoute Solène Belaouar, la procureure de la République.
Les opérations de contrôle des flux routiers ont révélé une autre facette du problème : 270 tests de dépistage ont été effectués sur les conducteurs, révélant 35 cas positifs aux stupéfiants. “Quatre chauffeurs de bus ont également été contrôlés positifs aux stupéfiants”, révèle également le haussaire.
Sur le terrain, la lutte contre les points de deal a également été intensifiée. Pas moins de 86 interventions ont été menées dans plusieurs quartiers, aboutissant à la mise en cause de 85 individus, dont six placés en garde à vue. Les gendarmes ont également intensifié leur surveillance aux abords des établissements scolaires. Au total, l'opération a abouti avec la mise en cause 395 personnes dont 45 ont été placées en garde à vue. L'opération Mataī Rorofa'i s'est terminée ce lundi, avec une autre opération de contrôle routier à Punaauia, avec 25 gendarmes, dix douaniers mais également 15 policiers et deux équipes cynophiles.
Le bilan de l’opération “Mataī Rorofa’i” parle de lui-même : plus de 7 400 pieds de cannabis détruits, 31 grammes d'ice, 80 cachets d'ecstasy et 17,2 kg d'herbe de cannabis saisis. Trois pages Facebook faisant de la revente de drogue ont également été fermées. Du 1er au 15 février, la gendarmerie nationale a mené une campagne d’envergure contre le trafic de stupéfiants sur l’ensemble du territoire polynésien. Mobilisant entre 100 et 130 gendarmes quotidiennement, cette opération a permis de frapper un grand coup sur le trafic de drogue local.
Le dispositif s’inscrit dans la continuité des efforts de lutte contre les stupéfiants menés en 2024. Avec des moyens judiciaires et opérationnels renforcés, les autorités ont visé chaque maillon de la chaîne : producteurs, revendeurs et consommateurs. “L'opération est structurée en cinq grands axes, le harcèlement des points de deal, la destruction des plans, le contrôle des flux de circulation, le démantèlement des réseaux et la cybercriminalité”, explique le colonel Grégoire Demezon, le commandant de la gendarmerie de Polynésie française.
Des saisies et coup d’arrêt aux trafics
En seulement deux semaines, plus de 7 400 pieds de cannabis ont été détruits. À cela s’ajoute la saisie de 15,7 millions de francs en avoirs criminels. “En 2024, on avait saisi l'équivalent de 1,3 milliard de francs. C'est ce qui fait le plus mal à la délinquance”, explique le haut-commissaire Éric Spitz. “Il faut empêcher que le crime paie et que les trafiquants retrouvent leur butin à l'issue de leur peine”, rajoute Solène Belaouar, la procureure de la République.
Les opérations de contrôle des flux routiers ont révélé une autre facette du problème : 270 tests de dépistage ont été effectués sur les conducteurs, révélant 35 cas positifs aux stupéfiants. “Quatre chauffeurs de bus ont également été contrôlés positifs aux stupéfiants”, révèle également le haussaire.
Sur le terrain, la lutte contre les points de deal a également été intensifiée. Pas moins de 86 interventions ont été menées dans plusieurs quartiers, aboutissant à la mise en cause de 85 individus, dont six placés en garde à vue. Les gendarmes ont également intensifié leur surveillance aux abords des établissements scolaires. Au total, l'opération a abouti avec la mise en cause 395 personnes dont 45 ont été placées en garde à vue. L'opération Mataī Rorofa'i s'est terminée ce lundi, avec une autre opération de contrôle routier à Punaauia, avec 25 gendarmes, dix douaniers mais également 15 policiers et deux équipes cynophiles.