MELBOURNE, 30 janvier 2011 (AFP) - Le Serbe Novak Djokovic, N.3 mondial, a remporté son deuxième titre du Grand Chelem, de nouveau à l'Open d'Australie où il s'était imposé en 2008, en battant avec autorité dimanche en finale de l'édition 2011 le Britannique Andy Murray, N.5 mondial, 6-4, 6-2, 6-3.
Finaliste du dernier US Open en septembre dernier, vainqueur de la Coupe Davis en décembre, le Serbe dit lui-même pratiquer en ce moment son "meilleur tennis". Depuis son premier titre majeur à Melbourne il y a trois ans, +Nole+ a pris de l'épaisseur, ajoutant à son tempérament guerrier une forme d'assurance et de tranquillité dans les moments décisifs.
Ainsi, sur sa route vers le titre à Melbourne, il avait écarté jeudi en demi-finale le tenant du titre Roger Federer, N.2 mondial, en trois manches sèches. Si Djokovic s'est refusé à y voir un passage de témoin, il paraît avoir comblé une grande partie de l'écart qui le séparait de la légende suisse et du N.1 mondial Rafael Nadal.
Durant cette quinzaine australienne, le Serbe a tout écrasé sur son passage, ne cédant qu'un set, au deuxième tour face à l'inconnu croate Ivan Dodig. Un accident de parcours.
Murray a eu un parcours similaire mais a paru bien démuni dimanche soir. La déception est grande pour l'Ecossais, qui perd sa troisième finale de Grand Chelem, sa deuxième d'affilée à Melbourne.
Battu l'année dernière par Federer 6-3, 6-4, 7-6 (13/11), il avait regretté de voir le match défiler aussi vite. Il n'en a pas été autrement dimanche.
Le Royaume-Uni attend toujours son premier titre majeur depuis Fred Perry en 1936, et Murray, seul espoir valable du pays, n'a pas fini de porter à lui seul toute la pression.
Murray perd pied
Les deux joueurs de 23 ans, nés à une semaine d'intervalle en mai 1987, ont remisé leur amitié de longue date dimanche soir sur la Rod Laver Arena.
Djokovic avait annoncé que la clé du match serait le service, dans ce duel de cogneurs inlassables. Il avait vu juste: avec 68% de réussite sur sa première balle, contre 53% pour Murray, il partait avec un certain avantage.
Le premier set s'est joué à trois fois rien. Il peut être mis en abyme dans cet incroyable échange de 38 coups, à 5-4, 30-15 pour Djokovic, service Murray.
Les deux joueurs frappaient de tout leur saoul mais Djokovic avait le dernier mot grâce à un coup droit plus incisif. Il s'offrait ainsi deux balles de set et convertissait la première.
Le Serbe gagnait en confiance, rentrait davantage dans le court et agressait Murray. L'Ecossais perdait pied et encaissait cinq jeux de suite en commettant deux fois plus de fautes que son adversaire.
Murray réagissait durant la troisième manche, bousculant le service de Djokovic à plusieurs reprises en montant notamment davantage au filet. Mais jamais le Serbe ne se laissait distancer, et il se détachait même pour mener 5-3, capitalisant sur les erreurs du Britannique.
Il concluait finalement en 2h37 de jeu une finale qui n'aura pas vraiment tenu ses promesses de combat acharné.
jmt/nm
Finaliste du dernier US Open en septembre dernier, vainqueur de la Coupe Davis en décembre, le Serbe dit lui-même pratiquer en ce moment son "meilleur tennis". Depuis son premier titre majeur à Melbourne il y a trois ans, +Nole+ a pris de l'épaisseur, ajoutant à son tempérament guerrier une forme d'assurance et de tranquillité dans les moments décisifs.
Ainsi, sur sa route vers le titre à Melbourne, il avait écarté jeudi en demi-finale le tenant du titre Roger Federer, N.2 mondial, en trois manches sèches. Si Djokovic s'est refusé à y voir un passage de témoin, il paraît avoir comblé une grande partie de l'écart qui le séparait de la légende suisse et du N.1 mondial Rafael Nadal.
Durant cette quinzaine australienne, le Serbe a tout écrasé sur son passage, ne cédant qu'un set, au deuxième tour face à l'inconnu croate Ivan Dodig. Un accident de parcours.
Murray a eu un parcours similaire mais a paru bien démuni dimanche soir. La déception est grande pour l'Ecossais, qui perd sa troisième finale de Grand Chelem, sa deuxième d'affilée à Melbourne.
Battu l'année dernière par Federer 6-3, 6-4, 7-6 (13/11), il avait regretté de voir le match défiler aussi vite. Il n'en a pas été autrement dimanche.
Le Royaume-Uni attend toujours son premier titre majeur depuis Fred Perry en 1936, et Murray, seul espoir valable du pays, n'a pas fini de porter à lui seul toute la pression.
Murray perd pied
Les deux joueurs de 23 ans, nés à une semaine d'intervalle en mai 1987, ont remisé leur amitié de longue date dimanche soir sur la Rod Laver Arena.
Djokovic avait annoncé que la clé du match serait le service, dans ce duel de cogneurs inlassables. Il avait vu juste: avec 68% de réussite sur sa première balle, contre 53% pour Murray, il partait avec un certain avantage.
Le premier set s'est joué à trois fois rien. Il peut être mis en abyme dans cet incroyable échange de 38 coups, à 5-4, 30-15 pour Djokovic, service Murray.
Les deux joueurs frappaient de tout leur saoul mais Djokovic avait le dernier mot grâce à un coup droit plus incisif. Il s'offrait ainsi deux balles de set et convertissait la première.
Le Serbe gagnait en confiance, rentrait davantage dans le court et agressait Murray. L'Ecossais perdait pied et encaissait cinq jeux de suite en commettant deux fois plus de fautes que son adversaire.
Murray réagissait durant la troisième manche, bousculant le service de Djokovic à plusieurs reprises en montant notamment davantage au filet. Mais jamais le Serbe ne se laissait distancer, et il se détachait même pour mener 5-3, capitalisant sur les erreurs du Britannique.
Il concluait finalement en 2h37 de jeu une finale qui n'aura pas vraiment tenu ses promesses de combat acharné.
jmt/nm