Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Paris, France | AFP | jeudi 16/12/2021 - Le gouvernement français va rétablir dans la nuit de vendredi à samedi l'obligation de "motifs impérieux" pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni face à "la diffusion extrêmement rapide du variant Omicron" dans ce pays.
La validité des tests au départ du Royaume-Uni est réduite de 48 heures à 24 heures, et un système d'isolement à l'arrivée en France est également instauré, a confirmé Matignon dans un communiqué.
Confronté à une flambée des contaminations liée au variant Omicron du coronavirus, le Royaume-Uni a fait état mercredi de 78.610 cas positifs enregistrés en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie en 2020, selon des chiffres officiels. Réagissant aux décisions françaises, le porte-parole du premier ministre britannique Max Blain a simplement relevé que "le choix de l'approche est à la discrétion de chaque pays".
"A compter de ce samedi matin 0 heure", il y aura "obligation de disposer d'un motif impérieux pour se rendre ou venir du Royaume-Uni, pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées", mais ces motifs "ne permettront pas de se déplacer pour raisons touristiques ou professionnelles", a précisé le gouvernement dans son communiqué.
"On devait partir samedi en France avec l'eurotunnel mais des amis de France nous ont prévenu ce matin", explique par téléphone à l'AFP Elena Orsini, une Italienne de 47 ans qui travaille dans la finance à Londres. "C'est encore une fois la panique, la course", déplore-t-elle.
Connor Jackson, touriste britannique qui termine tout juste ses vacances en France et s'apprête à retourner en Angleterre, regrette sur le quai de la gare du Nord à Paris ce qui "ressemble à un retour en arrière alors qu'on avançait dans la bonne direction."
Pourront se rendre au Royaume-Uni ou entrer en France pour "motif impérieux" tout "ressortissant français, ainsi que son conjoint (marié, pacsé et concubin) et ses enfants", et tout "ressortissant britannique et membres de sa famille bénéficiaires de l'accord" sur le Brexit.
De même pour les "ressortissant(s) de l'Union européenne ou assimilé" ainsi que leurs conjoints et leurs enfants ayant leur résidence principale en France", et les "ressortissants de pays tiers, titulaires d'un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen" résidant en France.
Isolement
L'exclusion des motifs touristiques est un coup particulièrement rude pour l'industrie française des sports d'hiver qui espérait faire un très beau début de saison avec beaucoup de neige et de soleil.
À l'Alpe d'Huez (Isère), "Ça nous prive d'un quart de notre clientèle sur une année normale", se lamente François Badjily, directeur de l'Office du tourisme. "On ne s'y attendait pas" souligne le responsable, qui tablait plutôt des mesures "un peu plus serrées" du type "couvre-feu après les fêtes".
En revanche, peuvent également bénéficier d'un "motif impérieux" les voyageurs "en transit de moins de 24 heures en zone internationale dans les aéroports", certains étudiants inscrits "dans des cours de français langue étrangère (FLE)" ou bien encore certains professionnels de santé.
Oren Messika est étudiant français à Londres et ne fait pas partie de cette catégorie. Il admet qu'il "vaut mieux rentrer et rester vraiment +safe+." "Là ça devient un peu plus compliqué (la situation sanitaire, ndlr), je trouve que c’est une bonne chose que des restrictions aient été mises en place", affirme-t-il en débarquant d'un train en provenance de Londres à la gare du Nord à Paris.
En outre, les voyageurs, y compris les personnes vaccinées, devront présenter au départ un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h.
Cela "équivaut à un alignement avec les règles valant d'ores et déjà pour les personnes non vaccinées", a fait valoir le gouvernement.
"Des contrôles seront organisés de façon à garantir la bonne mise en œuvre de ces mesures", a encore souligné Matignon.
La validité des tests au départ du Royaume-Uni est réduite de 48 heures à 24 heures, et un système d'isolement à l'arrivée en France est également instauré, a confirmé Matignon dans un communiqué.
Confronté à une flambée des contaminations liée au variant Omicron du coronavirus, le Royaume-Uni a fait état mercredi de 78.610 cas positifs enregistrés en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie en 2020, selon des chiffres officiels. Réagissant aux décisions françaises, le porte-parole du premier ministre britannique Max Blain a simplement relevé que "le choix de l'approche est à la discrétion de chaque pays".
"A compter de ce samedi matin 0 heure", il y aura "obligation de disposer d'un motif impérieux pour se rendre ou venir du Royaume-Uni, pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées", mais ces motifs "ne permettront pas de se déplacer pour raisons touristiques ou professionnelles", a précisé le gouvernement dans son communiqué.
"On devait partir samedi en France avec l'eurotunnel mais des amis de France nous ont prévenu ce matin", explique par téléphone à l'AFP Elena Orsini, une Italienne de 47 ans qui travaille dans la finance à Londres. "C'est encore une fois la panique, la course", déplore-t-elle.
Connor Jackson, touriste britannique qui termine tout juste ses vacances en France et s'apprête à retourner en Angleterre, regrette sur le quai de la gare du Nord à Paris ce qui "ressemble à un retour en arrière alors qu'on avançait dans la bonne direction."
Pourront se rendre au Royaume-Uni ou entrer en France pour "motif impérieux" tout "ressortissant français, ainsi que son conjoint (marié, pacsé et concubin) et ses enfants", et tout "ressortissant britannique et membres de sa famille bénéficiaires de l'accord" sur le Brexit.
De même pour les "ressortissant(s) de l'Union européenne ou assimilé" ainsi que leurs conjoints et leurs enfants ayant leur résidence principale en France", et les "ressortissants de pays tiers, titulaires d'un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen" résidant en France.
Isolement
L'exclusion des motifs touristiques est un coup particulièrement rude pour l'industrie française des sports d'hiver qui espérait faire un très beau début de saison avec beaucoup de neige et de soleil.
À l'Alpe d'Huez (Isère), "Ça nous prive d'un quart de notre clientèle sur une année normale", se lamente François Badjily, directeur de l'Office du tourisme. "On ne s'y attendait pas" souligne le responsable, qui tablait plutôt des mesures "un peu plus serrées" du type "couvre-feu après les fêtes".
En revanche, peuvent également bénéficier d'un "motif impérieux" les voyageurs "en transit de moins de 24 heures en zone internationale dans les aéroports", certains étudiants inscrits "dans des cours de français langue étrangère (FLE)" ou bien encore certains professionnels de santé.
Oren Messika est étudiant français à Londres et ne fait pas partie de cette catégorie. Il admet qu'il "vaut mieux rentrer et rester vraiment +safe+." "Là ça devient un peu plus compliqué (la situation sanitaire, ndlr), je trouve que c’est une bonne chose que des restrictions aient été mises en place", affirme-t-il en débarquant d'un train en provenance de Londres à la gare du Nord à Paris.
En outre, les voyageurs, y compris les personnes vaccinées, devront présenter au départ un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h.
Cela "équivaut à un alignement avec les règles valant d'ores et déjà pour les personnes non vaccinées", a fait valoir le gouvernement.
"Des contrôles seront organisés de façon à garantir la bonne mise en œuvre de ces mesures", a encore souligné Matignon.