Paris, France | AFP | mercredi 24/06/2015 - L'Expédition 7e Continent, qui s'attache à suivre les concentrations de plastiques infestant les océans, est rentrée avec une nouvelle moisson de sa dernière mission, menée cette fois dans l'Atlantique nord.
Ses prélèvements ont été livrés à plusieurs instituts de recherche, a expliqué mercredi Patrick Deixonne, le chef de l'expédition.
Ainsi, l'Institut océanographique de Monaco espère avancer dans ses travaux sur le rôle des plastiques dans la prolifération des méduses. Le Muséum d'Histoire naturelle se penche, lui, sur les halobates, ces insectes d'eau qui colonisent les plastiques, avec un fort potentiel perturbateur sur les poissons.
Pendant trois semaines, jusqu'au 15 juin, le catamaran a parcouru 2.500 km au sein du gyre de l'Atlantique nord, ce tourbillon de courants qui concentre les particules de plastique.
Là, ils sont tombés non sur une masse visible, mais des nuées de particules, parfois à la surface, souvent en-dessous.
"Ce qui m'a frappé, c'est qu'on a d'abord rien vu, il n'y avait pas d'image choc", explique Patrick Deixonne. "Mais quand on pose les filets, il y en a toujours autant! On pourrait passer des journées entières à ramasser du plastique!"
"Ca peut passer inaperçu, comme passent inaperçus les déchets dans nos estuaires, avec son plastique qui coule", souligne le navigateur, rappelant que les déchets dans l'océan viennent très largement de la terre, via les fleuves et rivières.
L'association, en partenariat avec Google, doit lancer fin juin une application participative permettant à chacun de photographier et géolocaliser les déchets dans son quartier, avec un lien assuré vers les associations et services de voirie concernés.
Deixonne s'est lancé dans cette mission après avoir mesuré l'ampleur des dégâts lors d'une traversée de l'Atlantique à la rame. Depuis 2012, quatre expéditions ont été menées, et deux autres sont programmées en 2016, dans l'Atlantique sud et l'océan Indien.
"Pour moi la solution n'est pas dans le nettoyage; il faut agir à la source et éduquer les jeunes générations", explique-t-il.
L'océan, régulateur du climat, source d'oxygène et de biodiversité, recouvre plus de 70% de la surface terrestre, mais il est aussi un monde fini, représentant à peine 0,023% de la masse de la terre, soulignent ses défenseurs.
cho/dab/nm
Ses prélèvements ont été livrés à plusieurs instituts de recherche, a expliqué mercredi Patrick Deixonne, le chef de l'expédition.
Ainsi, l'Institut océanographique de Monaco espère avancer dans ses travaux sur le rôle des plastiques dans la prolifération des méduses. Le Muséum d'Histoire naturelle se penche, lui, sur les halobates, ces insectes d'eau qui colonisent les plastiques, avec un fort potentiel perturbateur sur les poissons.
Pendant trois semaines, jusqu'au 15 juin, le catamaran a parcouru 2.500 km au sein du gyre de l'Atlantique nord, ce tourbillon de courants qui concentre les particules de plastique.
Là, ils sont tombés non sur une masse visible, mais des nuées de particules, parfois à la surface, souvent en-dessous.
"Ce qui m'a frappé, c'est qu'on a d'abord rien vu, il n'y avait pas d'image choc", explique Patrick Deixonne. "Mais quand on pose les filets, il y en a toujours autant! On pourrait passer des journées entières à ramasser du plastique!"
"Ca peut passer inaperçu, comme passent inaperçus les déchets dans nos estuaires, avec son plastique qui coule", souligne le navigateur, rappelant que les déchets dans l'océan viennent très largement de la terre, via les fleuves et rivières.
L'association, en partenariat avec Google, doit lancer fin juin une application participative permettant à chacun de photographier et géolocaliser les déchets dans son quartier, avec un lien assuré vers les associations et services de voirie concernés.
Deixonne s'est lancé dans cette mission après avoir mesuré l'ampleur des dégâts lors d'une traversée de l'Atlantique à la rame. Depuis 2012, quatre expéditions ont été menées, et deux autres sont programmées en 2016, dans l'Atlantique sud et l'océan Indien.
"Pour moi la solution n'est pas dans le nettoyage; il faut agir à la source et éduquer les jeunes générations", explique-t-il.
L'océan, régulateur du climat, source d'oxygène et de biodiversité, recouvre plus de 70% de la surface terrestre, mais il est aussi un monde fini, représentant à peine 0,023% de la masse de la terre, soulignent ses défenseurs.
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