BAYONNE, 16 mai 2014 (AFP) - Une trentaine de militants d'une association environnementale basque occupaient vendredi après-midi les locaux d'une antenne de la Société générale à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) pour protester contre le financement d'un vaste projet minier en Australie soutenu par la banque, a-t-on appris auprès de l'association.
Les militants de l'association Bizi réclament le "retrait immédiat" de la banque du projet Alpha Coal, gigantesque mine de charbon située près de la Grande barrière de corail, dans l'Etat du Queensland (est).
Le gouvernement fédéral australien a donné son feu vert en août 2013 à ce projet en l'assortissant de conditions drastiques de protection de l'environnement, mais le projet s'attire les foudres des organisations de protection de la nature.
Vendredi, devant la façade de la banque bayonnaise tapissée d'affiches fustigeant la mine, des membres de l'association distribuaient des tracts, tandis qu'à l'intérieur d'autres militants dénonçaient le projet auprès des clients.
"La Société Générale soutient, avec votre argent, ce projet +climaticide+ en ayant un rôle actif dans les études de faisabilité et les recherches de financement. Elle contribue à transformer la Grande barrière de corail en une autoroute maritime du charbon", ont-ils dénoncé dans leurs tracts.
Selon Greenpeace, cette mine géante, portée par le groupe indien GVK et dont la production attendue sera de près de 30 millions de tonnes de charbon thermique par an à partir de 2015, se classera parmi les dix plus grands émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone lorsqu'elle atteindra sa capacité maximale.
L'investissement initial est estimé à 6,3 milliards de dollars (5 milliards d'euros).
Estimant que le retrait de la Société Générale serait un coup dur pour ce projet, Bizi, qui revendique quelque 300 adhérents, s'est associée à une campagne menée par Attac et les Amis de la terre.
Les responsables de l'association basque ont menacé de déverser 1,8 tonne de charbon devant le siège de la banque à Bayonne, dans le cas où elle n'annoncerait pas son retrait du projet le 20 mai, date de son assemblée générale à Paris.
"Dans le cadre de ses activités, la Société générale met en oeuvre des principes généraux environnementaux et sociaux", a réagi auprès de l'AFP une porte-parole de la banque, sans toutefois vouloir commenter l'occupation. "Et dans le projet Alpha, elle se conformera au respect des décisions de l'Etat de Queensland et de l'Etat australien, notamment concernant la préservation de la Grande barrière de corail", a-t-elle ajouté.
Les militants de l'association Bizi réclament le "retrait immédiat" de la banque du projet Alpha Coal, gigantesque mine de charbon située près de la Grande barrière de corail, dans l'Etat du Queensland (est).
Le gouvernement fédéral australien a donné son feu vert en août 2013 à ce projet en l'assortissant de conditions drastiques de protection de l'environnement, mais le projet s'attire les foudres des organisations de protection de la nature.
Vendredi, devant la façade de la banque bayonnaise tapissée d'affiches fustigeant la mine, des membres de l'association distribuaient des tracts, tandis qu'à l'intérieur d'autres militants dénonçaient le projet auprès des clients.
"La Société Générale soutient, avec votre argent, ce projet +climaticide+ en ayant un rôle actif dans les études de faisabilité et les recherches de financement. Elle contribue à transformer la Grande barrière de corail en une autoroute maritime du charbon", ont-ils dénoncé dans leurs tracts.
Selon Greenpeace, cette mine géante, portée par le groupe indien GVK et dont la production attendue sera de près de 30 millions de tonnes de charbon thermique par an à partir de 2015, se classera parmi les dix plus grands émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone lorsqu'elle atteindra sa capacité maximale.
L'investissement initial est estimé à 6,3 milliards de dollars (5 milliards d'euros).
Estimant que le retrait de la Société Générale serait un coup dur pour ce projet, Bizi, qui revendique quelque 300 adhérents, s'est associée à une campagne menée par Attac et les Amis de la terre.
Les responsables de l'association basque ont menacé de déverser 1,8 tonne de charbon devant le siège de la banque à Bayonne, dans le cas où elle n'annoncerait pas son retrait du projet le 20 mai, date de son assemblée générale à Paris.
"Dans le cadre de ses activités, la Société générale met en oeuvre des principes généraux environnementaux et sociaux", a réagi auprès de l'AFP une porte-parole de la banque, sans toutefois vouloir commenter l'occupation. "Et dans le projet Alpha, elle se conformera au respect des décisions de l'Etat de Queensland et de l'Etat australien, notamment concernant la préservation de la Grande barrière de corail", a-t-elle ajouté.