Toutes les familles participantes ont signé une charte d'engagement.
PAPEETE, le 21 novembre 2017 - Le défi zéro déchet a commencé ce lundi. Le projet est soutenu par la direction de l'environnement, l'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie et l'agence française de développement. Plusieurs foyers du fenua y participent pour tenter de trouver des solutions afin de réduire les déchets ménagers.
Dans les rivières, sur les chemins de randonnées, les trottoirs, aux abords des écoles, sur les plages : les déchets sont partout. Ils se sont invités dans la vie quotidienne et semblent loin d'être prêts d'en disparaître. " En Polynésie, il y a 365 kilogrammes de déchets par habitant par an, ce qui représente en moyenne un kilogramme par habitant par jour ", indique Sarah Dukhan, coordinatrice du défi zéro déchet projet soutenu par la direction de l'environnement, l'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l'agence française de développement (AFD).
Lancée ce lundi, cette opération a pour objectif de sensibiliser la population à l'importance de réduire les déchets en tout genre. Pendant quatre mois, des familles choisies vont participer à ce défi. " C'est un projet pilote, continue Sarah Dukhan. C'est pour cette raison que nous n'avons choisi que 22 familles sur la cinquantaine qui avait manifesté leur intérêt. " Les foyers viennent de différentes communes des îles de Tahiti et Moorea, ils vivent en maison ou en appartement, débutent ou sont déjà très impliquées dans le tri des déchets.
" Pendant ces semaines, les familles vont devoir peser leurs déchets chaque semaine. Celles-ci pourront bénéficier de conseils et d'astuces pour améliorer leur réduction des déchets. Les familles vont aussi se retrouver pour d'autres moments et notamment différents ateliers autour de la thématique. "
Les ateliers sont divers : journée compost et agriculture, fabrication de cosmétiques ou encore cuisine zéro gaspi entre autres. En outre, les foyers pourront participer aux visites du centre de tri de Motu Uta, du centre d'enfouissement technique de Paihoro et de productions agricoles bio.
Le but de cette opération est de mobiliser l'opinion publique sur des résultats concrets, pour agir immédiatement et au quotidien, afin de réduire les quantités de déchets ménagers. Ainsi, peut-être sera-t-il possible, un jour de leur dire adieu.
Dans les rivières, sur les chemins de randonnées, les trottoirs, aux abords des écoles, sur les plages : les déchets sont partout. Ils se sont invités dans la vie quotidienne et semblent loin d'être prêts d'en disparaître. " En Polynésie, il y a 365 kilogrammes de déchets par habitant par an, ce qui représente en moyenne un kilogramme par habitant par jour ", indique Sarah Dukhan, coordinatrice du défi zéro déchet projet soutenu par la direction de l'environnement, l'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l'agence française de développement (AFD).
Lancée ce lundi, cette opération a pour objectif de sensibiliser la population à l'importance de réduire les déchets en tout genre. Pendant quatre mois, des familles choisies vont participer à ce défi. " C'est un projet pilote, continue Sarah Dukhan. C'est pour cette raison que nous n'avons choisi que 22 familles sur la cinquantaine qui avait manifesté leur intérêt. " Les foyers viennent de différentes communes des îles de Tahiti et Moorea, ils vivent en maison ou en appartement, débutent ou sont déjà très impliquées dans le tri des déchets.
" Pendant ces semaines, les familles vont devoir peser leurs déchets chaque semaine. Celles-ci pourront bénéficier de conseils et d'astuces pour améliorer leur réduction des déchets. Les familles vont aussi se retrouver pour d'autres moments et notamment différents ateliers autour de la thématique. "
Les ateliers sont divers : journée compost et agriculture, fabrication de cosmétiques ou encore cuisine zéro gaspi entre autres. En outre, les foyers pourront participer aux visites du centre de tri de Motu Uta, du centre d'enfouissement technique de Paihoro et de productions agricoles bio.
Le but de cette opération est de mobiliser l'opinion publique sur des résultats concrets, pour agir immédiatement et au quotidien, afin de réduire les quantités de déchets ménagers. Ainsi, peut-être sera-t-il possible, un jour de leur dire adieu.
Parole à…
Stéphanie, 29 ans, participe au défi.
- Rarahu, 27 ans, habite dans un appartement à Pirae :
"Quand j'ai vu la publication sur Facebook, je me suis dit que ce serait intéressant de participer à ce type de défi. Je me suis pas mal intéressée ces dernières années à l'écologie, à l'agriculture et au compostage. Avant, je vivais dans une maison, j'avais donc commencé à faire mon propre compost. Du coup, quand j'ai entendu parler de ce défi, je me suis dit que ce serait intéressant d'y participer pour apprendre plus de choses.
Les chiffres que Sarah a donné sur le nombre de déchets par habitant est impressionnant! Il est important de réduire nos déchets. Pour ma part, je ne pense pas que ça va être facile tout de suite. J'ai peur de ne pas avoir le temps de m'organiser. Une fois que je serai bien organisée, je pense que ça ira, mais ça demande du temps ! "
- Stéphanie, 29 ans, habite dans une maison à Papeete :
"Nous avons entendu parler de ce défi dans les médias et nous nous sommes dit que ce serait une bonne chose de participer. Nous souhaitons apprendre les astuces et prendre les conseils pour réduire nos déchets et ensuite, les diffuser à nos familles et nos amis. Nous sommes déjà engagés dans le tri des déchets mais nous avons encore beaucoup à apprendre. Par exemple, ej récupère déjà les cartons, rouleaux de papier toilette et autres pour faire des ateliers avec les enfants. Cela évite de jeter et puis c'est économique. C'est un peu plus pour faire des activités sans se ruiner. Aussi, nous aimerions nous lancer dans un petit potager donc nous aimerions apprendre les bons gestes pour le faire."
"Quand j'ai vu la publication sur Facebook, je me suis dit que ce serait intéressant de participer à ce type de défi. Je me suis pas mal intéressée ces dernières années à l'écologie, à l'agriculture et au compostage. Avant, je vivais dans une maison, j'avais donc commencé à faire mon propre compost. Du coup, quand j'ai entendu parler de ce défi, je me suis dit que ce serait intéressant d'y participer pour apprendre plus de choses.
Les chiffres que Sarah a donné sur le nombre de déchets par habitant est impressionnant! Il est important de réduire nos déchets. Pour ma part, je ne pense pas que ça va être facile tout de suite. J'ai peur de ne pas avoir le temps de m'organiser. Une fois que je serai bien organisée, je pense que ça ira, mais ça demande du temps ! "
- Stéphanie, 29 ans, habite dans une maison à Papeete :
"Nous avons entendu parler de ce défi dans les médias et nous nous sommes dit que ce serait une bonne chose de participer. Nous souhaitons apprendre les astuces et prendre les conseils pour réduire nos déchets et ensuite, les diffuser à nos familles et nos amis. Nous sommes déjà engagés dans le tri des déchets mais nous avons encore beaucoup à apprendre. Par exemple, ej récupère déjà les cartons, rouleaux de papier toilette et autres pour faire des ateliers avec les enfants. Cela évite de jeter et puis c'est économique. C'est un peu plus pour faire des activités sans se ruiner. Aussi, nous aimerions nous lancer dans un petit potager donc nous aimerions apprendre les bons gestes pour le faire."
La semaine de réduction des déchets, au programme
* Mercredi 22 novembre :
- "Déco poubelles" : concours de fabrication de la plus belle et efficace des poubelles de tri sélectif au lycée Paul Gauguin;
- Alternatives aux emballages plastiques : présentation aux élèves par l'entreprise TNB au collège Notre Dame des Anges, à Faa'a;
- "Miss et Mister Serd" : seront élus pour la fabrication d'un costume en déchets recyclables au lycée Tuianui Le Gayic à Papara;
- Atelier cuisinons malin et réalisation de deux recettes anti-gaspi à l'école primaire Tuoro Tamarii à Apataki;
* Jeudi 23 novembre :
- Repas citoyen avec des produits issus d'un circuit court et sans emballages au collège Tinomana Ebb à Teva i Uta;
- RDV sur la prévention des déchets dangereux organisé par et pour le club des entreprises polynésiennes ecoresponsables;
- Concours déchets d'œuvres est organisé par l'école de Rikitea à Mangareva
* Vendredi 24 novembre :
- Atelier de réparation pour appareils et objets cassés à partir de 13 heures à la CCISM;
- Réflexions des enfants pour limiter les sacs plastiques avec des alternatives en matières naturelles à l'école de Maupiti;
- Réutiliser et réparer les objets : les élèves du cycle 3 expliqueront aux élèves de cycle 1 et 2 à l'école d'Hatiheu à Nuku Hiva;
- Green days : journée de prévention sur les déchets toxiques et le compostage au potager de Vaitavere à Punaauia.
Plus d'informations :
- 40 46 84 72 ou ademe.polynesia@ademe.fr
- "Déco poubelles" : concours de fabrication de la plus belle et efficace des poubelles de tri sélectif au lycée Paul Gauguin;
- Alternatives aux emballages plastiques : présentation aux élèves par l'entreprise TNB au collège Notre Dame des Anges, à Faa'a;
- "Miss et Mister Serd" : seront élus pour la fabrication d'un costume en déchets recyclables au lycée Tuianui Le Gayic à Papara;
- Atelier cuisinons malin et réalisation de deux recettes anti-gaspi à l'école primaire Tuoro Tamarii à Apataki;
* Jeudi 23 novembre :
- Repas citoyen avec des produits issus d'un circuit court et sans emballages au collège Tinomana Ebb à Teva i Uta;
- RDV sur la prévention des déchets dangereux organisé par et pour le club des entreprises polynésiennes ecoresponsables;
- Concours déchets d'œuvres est organisé par l'école de Rikitea à Mangareva
* Vendredi 24 novembre :
- Atelier de réparation pour appareils et objets cassés à partir de 13 heures à la CCISM;
- Réflexions des enfants pour limiter les sacs plastiques avec des alternatives en matières naturelles à l'école de Maupiti;
- Réutiliser et réparer les objets : les élèves du cycle 3 expliqueront aux élèves de cycle 1 et 2 à l'école d'Hatiheu à Nuku Hiva;
- Green days : journée de prévention sur les déchets toxiques et le compostage au potager de Vaitavere à Punaauia.
Plus d'informations :
- 40 46 84 72 ou ademe.polynesia@ademe.fr