PAPEETE, lundi 27 mai 2013. Le sénateur polynésien, élu de l’UPLD à l’assemblée de Polynésie participe durant trois jours -du 28 au 30 mai-, dans la capitale de l’Equateur, à un séminaire du Comité spécial de l’ONU sur la décolonisation. Si le séminaire est avant tout centré sur la Caraïbe, il abordera néanmoins les autres territoires, dont le Pacifique.
Le Comité spécial sur la décolonisation a été créé par l’assemblée générale des Nations Unies en 1961. Appelé Comité des 24 (parce que 24 pays le composait à l’origine, ils sont aujourd’hui 29), ce Comité est chargé d’étudier l’application de la Déclaration sur la décolonisation de l’ONU de 1960, et de formuler des recommandations sur sa mise en œuvre. C’est ce Comité spécial qui est aujourd’hui chargé d'étudier la situation de la Polynésie française réinscrite depuis le 17 mai sur la liste des pays non autonomes de l’ONU.
Depuis les années 1990, le Comité spécial des 24 organise des séminaires régionaux alternativement dans les régions des Caraïbes et du Pacifique afin de prendre note des progrès effectués dans la mise en place de l'élimination du colonialisme : en 2010, un de ces séminaires régionaux avait eu lieu à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. «Les séminaires donnent la possibilité au Comité spécial de prendre connaissance des points de vue des représentants des territoires non autonomes, d'experts, de membres de la société civile et d'autres parties prenantes dans le processus de décolonisation. Ces contacts aident le Comité spécial à identifier les politiques et moyens d'approche qui doivent être poursuivis pour continuer le processus de décolonisation» précise le site Internet du Comité spécial.
Au cours des trois journées de séminaire organisées à Quito cette semaine, «les participants discuteront de la situation de la liste des territoires non autonomes dont le Comité est saisie, et qui sont situés dans les régions des Caraïbes, du Pacifique et autres. Ils parleront aussi de l’assistance fournie par le système des Nations Unies en matière de décolonisation. Les conclusions et recommandations du séminaire seront examinées par le Comité des 24 lors de sa session de fond, prévue en juin 2013, avant d’être transmises à l’Assemblée générale». Oscar Temaru pourrait se rendre à Quito pour cette session de fond en juin.
Le Comité spécial sur la décolonisation a été créé par l’assemblée générale des Nations Unies en 1961. Appelé Comité des 24 (parce que 24 pays le composait à l’origine, ils sont aujourd’hui 29), ce Comité est chargé d’étudier l’application de la Déclaration sur la décolonisation de l’ONU de 1960, et de formuler des recommandations sur sa mise en œuvre. C’est ce Comité spécial qui est aujourd’hui chargé d'étudier la situation de la Polynésie française réinscrite depuis le 17 mai sur la liste des pays non autonomes de l’ONU.
Depuis les années 1990, le Comité spécial des 24 organise des séminaires régionaux alternativement dans les régions des Caraïbes et du Pacifique afin de prendre note des progrès effectués dans la mise en place de l'élimination du colonialisme : en 2010, un de ces séminaires régionaux avait eu lieu à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. «Les séminaires donnent la possibilité au Comité spécial de prendre connaissance des points de vue des représentants des territoires non autonomes, d'experts, de membres de la société civile et d'autres parties prenantes dans le processus de décolonisation. Ces contacts aident le Comité spécial à identifier les politiques et moyens d'approche qui doivent être poursuivis pour continuer le processus de décolonisation» précise le site Internet du Comité spécial.
Au cours des trois journées de séminaire organisées à Quito cette semaine, «les participants discuteront de la situation de la liste des territoires non autonomes dont le Comité est saisie, et qui sont situés dans les régions des Caraïbes, du Pacifique et autres. Ils parleront aussi de l’assistance fournie par le système des Nations Unies en matière de décolonisation. Les conclusions et recommandations du séminaire seront examinées par le Comité des 24 lors de sa session de fond, prévue en juin 2013, avant d’être transmises à l’Assemblée générale». Oscar Temaru pourrait se rendre à Quito pour cette session de fond en juin.
Jacqui Drollet : «préparer le terrain»
Pourquoi est-ce Richard Tuheiava qui est parti à Quito ?
C’est une décision de l’UPLD. Nous avons considéré que pour cette première réunion il était la meilleure personne pour participer à ce séminaire du Comité des 24. Au mois de juin prochain, ce sera peut-être Oscar Temaru.
Qu’attendez-vous de ce séminaire régional ?
Il s’agit d’une réunion préparatoire avant une séance en assemblée générale de l’ONU qui aura lieu au dernier trimestre de l’année 2013. Il s’agit de préparer le terrain, d’agir en émissaire. Notre volonté est de poursuivre le travail initié par l’adoption de la résolution onusienne sur la Polynésie. Cette résolution n’est pas une fin en soi. Le travail en séminaire du Comité des 24 ne fait que prolonger l’action.
C’est une décision de l’UPLD. Nous avons considéré que pour cette première réunion il était la meilleure personne pour participer à ce séminaire du Comité des 24. Au mois de juin prochain, ce sera peut-être Oscar Temaru.
Qu’attendez-vous de ce séminaire régional ?
Il s’agit d’une réunion préparatoire avant une séance en assemblée générale de l’ONU qui aura lieu au dernier trimestre de l’année 2013. Il s’agit de préparer le terrain, d’agir en émissaire. Notre volonté est de poursuivre le travail initié par l’adoption de la résolution onusienne sur la Polynésie. Cette résolution n’est pas une fin en soi. Le travail en séminaire du Comité des 24 ne fait que prolonger l’action.