ODEN sera le laboratoire d’idées numérique du gouvernement


Karl Tefaatau, chef de service de la direction générale de l'économie numérique (DGEN)
PAPEETE, le 15 mai 2014 - L’Observatoire de l’Economie Numérique va rassembler 40 experts polynésiens pour conseiller les entreprises et le gouvernement. L’objectif est de développer la nouvelle économie en Polynésie française.

ODEN sera le cerveau du gouvernement pour élaborer sa politique de développement de l’économie numérique. Cet acronyme signifie « L’Observatoire de l’Economie Numérique » et englobera une structure assez souple composée de quatre « think tanks » épaulés par la Direction Générale de l’Economie Numérique (DGEN).

En pratique, ce sont 40 personnes issues de la société civile et des institutions compétentes en matière de numérique qui se répartiront dans ces quatre laboratoires d’idées. Dans le monde, les think tanks sont généralement des structures privées, mais ces quatre-là seront organisés par la DGEN et leurs membres seront nommés pour deux ans par arrêté.

Quatre think tanks au service du numérique

Le gouvernement donnera les grands axes de travail à ces think tanks, répartis par spécialités : accès au numérique et ses usages, développement des contenus et des entreprises, infrastructures et compétences et e-Services publics.

Un dernier objectif plus sibyllin sera réparti de façon transversale entre les quatre structures : comment utiliser le numérique pour « le rayonnement de la Polynésie française dans le Pacifique et dans le Monde.

L’objectif principal de cette mobilisation des cerveaux du numérique polynésien sera l’élaboration du « Plan de développement de l’économie numérique 2014-2018 » du gouvernement. Pour cela, les 40 spécialistes bénévoles devront collecter toutes les informations existantes, en accumuler de nouvelles à travers d’études sectorielles (financées par la DGEN), mener des travaux de prospective et discuter avec tous les acteurs du secteur.

Proposer et organiser l’économie numérique

Une fois que ces laboratoires auront une idée claire de l’état et de l’évolution de l’économie numérique dans notre pays ils devront produire rapports, analyses et propositions qui seront transmises au gouvernement et partagés avec le public sur le site observatoiredunumerique.pf (qui sera bientôt mis en ligne). C’est la DGEN qui assurera le lourd travail de secrétariat et de logistique pour faciliter la tâche des membres des think tanks, chefs d’entreprises, chefs de services et entrepreneurs généralement déjà très occupés. Ensuite, le gouvernement pourra prendre (ou non) les mesures recommandées, et donnera de nouvelles orientation de travail à l’ODEN sur la base des rapports qu’il aura reçu.

Autre mission essentielle de l’ODEN : favoriser la mise en réseau de tous les acteurs du secteur et ainsi permettre le partage des expériences, des bonnes pratiques et des initiatives.

Tous les experts venant de l’entreprise, des associations ou des institutions qui voudraient prêter main forte à l’ODEN et joindre l’un des quatre think tanks ont jusqu’au 31 mai pour faire acte de candidature sur le site net.pf.

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Jeudi 15 Mai 2014 à 17:27 | Lu 1755 fois