PAPEETE, le 8 octobre 2015 - Un détenu de 33 ans a écopé de 3 mois de prison ferme, ce jeudi après-midi, pour évasion. Il n'avait pas réintégré la maison d'arrêt, mardi, à la suite d'une permission de sortie. Raison invoquée : la peur de se faire casser la figure par d'autres détenus qui, profitant qu'il allait dehors, lui avaient commandé de la drogue.
Condamné à 2 ans de prison ferme en 2014 pour abus de confiance, un détenu de 33 ans qui bénéficiait d'une permission de sortie pour "maintien des liens familiaux" a refusé au dernier moment de réintégrer sa cellule mardi soir à Nuutania. Raccompagné en temps et en heure à la maison d'arrêt par sa femme, il a attendu qu'elle s'en aille pour tourner les talons et s'enfuir.
Ne le voyant pas se présenter à l'accueil, l'administration pénitentiaire avait aussitôt transmis l'information aux gendarmes qui le retrouveront dès le lendemain matin après une prise de contact téléphonique avec sa compagne. Il s'était réfugié chez son épouse à la presqu'île.
Le parquet insensible à l'argument
Invité à s'expliquer aujourd'hui à la barre du tribunal, en comparution immédiate, l'homme a expliqué avoir été pris de panique en raison d'un contrat qui aurait été passé sur sa tête. "On vous a demandé de ramener de la glace, en fait de l'ice, de l'argent et du pakalolo", détaille le président du tribunal.
"Quand on a quatre ou cinq golgoths qui vous demandent ça sous prétexte de vous casser la gueule, ça fait réfléchir", rétorque le jeune homme au côté de son épouse, elle aussi renvoyée en justice pour complicité. "J'aurais pu faire le choix de ramener la marchandise mais j'ai dit stop. J'en ai marre, mon casier judiciaire c'est comme un palmarès, j'ai un aménagement de peine en vue l'année prochaine avec un travail, je veux passer à autre chose, et tout ça à cause de crétins pareil".
Un "mauvais choix" pour le parquet qui s'est montré insensible aux arguments : "La direction de la prison vous a proposé des solutions comme un transfèrement, l'isolement, le quartier disciplinaire".
L'épouse complice du détenu a écopé d'1 mois de prison avec sursis.
Condamné à 2 ans de prison ferme en 2014 pour abus de confiance, un détenu de 33 ans qui bénéficiait d'une permission de sortie pour "maintien des liens familiaux" a refusé au dernier moment de réintégrer sa cellule mardi soir à Nuutania. Raccompagné en temps et en heure à la maison d'arrêt par sa femme, il a attendu qu'elle s'en aille pour tourner les talons et s'enfuir.
Ne le voyant pas se présenter à l'accueil, l'administration pénitentiaire avait aussitôt transmis l'information aux gendarmes qui le retrouveront dès le lendemain matin après une prise de contact téléphonique avec sa compagne. Il s'était réfugié chez son épouse à la presqu'île.
Le parquet insensible à l'argument
Invité à s'expliquer aujourd'hui à la barre du tribunal, en comparution immédiate, l'homme a expliqué avoir été pris de panique en raison d'un contrat qui aurait été passé sur sa tête. "On vous a demandé de ramener de la glace, en fait de l'ice, de l'argent et du pakalolo", détaille le président du tribunal.
"Quand on a quatre ou cinq golgoths qui vous demandent ça sous prétexte de vous casser la gueule, ça fait réfléchir", rétorque le jeune homme au côté de son épouse, elle aussi renvoyée en justice pour complicité. "J'aurais pu faire le choix de ramener la marchandise mais j'ai dit stop. J'en ai marre, mon casier judiciaire c'est comme un palmarès, j'ai un aménagement de peine en vue l'année prochaine avec un travail, je veux passer à autre chose, et tout ça à cause de crétins pareil".
Un "mauvais choix" pour le parquet qui s'est montré insensible aux arguments : "La direction de la prison vous a proposé des solutions comme un transfèrement, l'isolement, le quartier disciplinaire".
L'épouse complice du détenu a écopé d'1 mois de prison avec sursis.