Paris, France | AFP | jeudi 03/12/2020 - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ouvre la voie à la prolongation des réacteurs nucléaires de 900 MWe au-delà de 40 ans, mais chacun des 32 réacteurs fera l'objet d'une décision individuelle, selon une décision soumise jeudi à consultation du public.
"L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe pour les dix ans suivant leur quatrième réexamen périodique", indique l'Autorité.
"Le réexamen périodique sera ensuite décliné sur chaque réacteur de 900 MWe jusqu’en 2031", ajoute-t-elle.
Dans son projet de décision, soumis à consultation sur son site internet jusqu'au 15 janvier, l'ASN prescrit "la réalisation des améliorations majeures de sûreté prévues par EDF, ainsi que des dispositions supplémentaires" demandées pour relever encore la sûreté.
Pour l'ASN, "les dispositions prévues par EDF, complétées par les réponses aux prescriptions formulées par l'ASN, permettront (...) de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 900 MWe de celui des réacteurs les plus récents comme l'EPR", a dit jeudi à la presse le président de l'Autorité, Bernard Doroszczuk.
Mais "la mise en place des modifications correspondant aux plus forts enjeux de sûreté doit être une priorité pour EDF, pour donner du sens à la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe", a-t-il prévenu.
L'autorisation de création de ces réacteurs, les plus anciens en France, avait été délivrée sans limitation de durée. Mais ce quatrième examen décennal, réalisé sur chaque unité, revêt une importance particulière parce qu'à leur conception il avait été retenu une hypothèse de 40 ans de fonctionnement.
Cet avis générique de l'ASN, avant les avis individuels, intervient au terme de sept ans d'échanges avec EDF, visant à revoir le niveau de sûreté face aux agressions internes ou externes, avec l'actualisation des connaissances, la prise en compte de nouveaux enjeux (climatiques par exemple) ou encore les leçons tirés d'accidents tels que celui de Fukushima.
"L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe pour les dix ans suivant leur quatrième réexamen périodique", indique l'Autorité.
"Le réexamen périodique sera ensuite décliné sur chaque réacteur de 900 MWe jusqu’en 2031", ajoute-t-elle.
Dans son projet de décision, soumis à consultation sur son site internet jusqu'au 15 janvier, l'ASN prescrit "la réalisation des améliorations majeures de sûreté prévues par EDF, ainsi que des dispositions supplémentaires" demandées pour relever encore la sûreté.
Pour l'ASN, "les dispositions prévues par EDF, complétées par les réponses aux prescriptions formulées par l'ASN, permettront (...) de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 900 MWe de celui des réacteurs les plus récents comme l'EPR", a dit jeudi à la presse le président de l'Autorité, Bernard Doroszczuk.
Mais "la mise en place des modifications correspondant aux plus forts enjeux de sûreté doit être une priorité pour EDF, pour donner du sens à la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe", a-t-il prévenu.
L'autorisation de création de ces réacteurs, les plus anciens en France, avait été délivrée sans limitation de durée. Mais ce quatrième examen décennal, réalisé sur chaque unité, revêt une importance particulière parce qu'à leur conception il avait été retenu une hypothèse de 40 ans de fonctionnement.
Cet avis générique de l'ASN, avant les avis individuels, intervient au terme de sept ans d'échanges avec EDF, visant à revoir le niveau de sûreté face aux agressions internes ou externes, avec l'actualisation des connaissances, la prise en compte de nouveaux enjeux (climatiques par exemple) ou encore les leçons tirés d'accidents tels que celui de Fukushima.