MULHOUSE, 3 février 2012 (AFP) - Une centaine de salariés de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ont manifesté vendredi après-midi devant le siège du Parti socialiste (PS) à Mulhouse (Haut-Rhin) pour protester contre l'annonce de François Hollande de fermer la centrale s'il est élu, a constaté un photographe de l'AFP.
"C'est assez irresponsable de vouloir engager une pseudo discussion sur le nucléaire quelques mois avant une élection présidentielle", a déclaré Jean-Luc Cardoso, délégué du personnel CGT à la centrale de Fessenheim.
"On va essayer de rencontrer les cellules du PS ici, mais aujourd'hui ce n'est que le début: il y aura d'autres actions dans les semaines à venir", a-t-il ajouté.
La CGT, le CFE-CGC et FO étaient notamment représentées.
Des manifestants tenaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Hollande nous roule dans la farine", ou "Pourquoi ne pas fermer immédiatement 24 réacteurs en France, avec des températures proches de -20 degrés ce serait marrant".
M. Hollande a déclaré la semaine passée que s'il était élu il proposerait la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim car c'est la plus ancienne du parc français, et également pour des raisons de sûreté car elle est située en zone sismique. "Ce sera la seule dans mon quinquennat, sauf si l'Autorité de sûreté nucléaire nous alerte sur un autre cas", a-t-il ajouté.
L'accord du 19 novembre 2011 entre le PS et les écologistes d'EELV prévoit un "arrêt immédiat de Fessenheim" et la "fermeture progressive de 24 réacteurs", un second engagement plus flou quant à son échéance.
En service depuis 1977, Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises, est dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun.
Elle est très décriée par les écologistes, qui réclament sa fermeture, en mettant notamment en avant des risques sismiques et d'inondation.
bdx/mct/bma
"C'est assez irresponsable de vouloir engager une pseudo discussion sur le nucléaire quelques mois avant une élection présidentielle", a déclaré Jean-Luc Cardoso, délégué du personnel CGT à la centrale de Fessenheim.
"On va essayer de rencontrer les cellules du PS ici, mais aujourd'hui ce n'est que le début: il y aura d'autres actions dans les semaines à venir", a-t-il ajouté.
La CGT, le CFE-CGC et FO étaient notamment représentées.
Des manifestants tenaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Hollande nous roule dans la farine", ou "Pourquoi ne pas fermer immédiatement 24 réacteurs en France, avec des températures proches de -20 degrés ce serait marrant".
M. Hollande a déclaré la semaine passée que s'il était élu il proposerait la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim car c'est la plus ancienne du parc français, et également pour des raisons de sûreté car elle est située en zone sismique. "Ce sera la seule dans mon quinquennat, sauf si l'Autorité de sûreté nucléaire nous alerte sur un autre cas", a-t-il ajouté.
L'accord du 19 novembre 2011 entre le PS et les écologistes d'EELV prévoit un "arrêt immédiat de Fessenheim" et la "fermeture progressive de 24 réacteurs", un second engagement plus flou quant à son échéance.
En service depuis 1977, Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises, est dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun.
Elle est très décriée par les écologistes, qui réclament sa fermeture, en mettant notamment en avant des risques sismiques et d'inondation.
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