Chers lectrices, chers lecteurs,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2017.
Ce mois de novembre a été marqué par la réforme des retraites et l'annonce de la compagnie low-cost French blue de voler dans le ciel polynésien en mai 2018.
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2017.
Ce mois de novembre a été marqué par la réforme des retraites et l'annonce de la compagnie low-cost French blue de voler dans le ciel polynésien en mai 2018.
2 novembre : French blue annonce son arrivée en Polynésie dès mai 2018
Le Conseil des ministres a autorisé l'exploitation de la compagnie aérienne French blue sur la Polynésie. French blue, première compagnie française low-cost long courrier et filiale du Groupe Dubreuil, va desservir Papeete au départ de Paris, via San Francisco à partir du 11 mai 2018.
Cette nouvelle liaison Paris-Orly Sud /Tahiti-Faaa sera opérée en A350-900 XWB, le dernier né d'Airbus doté des technologies aéronautiques les plus récentes. La compagnie proposera deux vols aller-retour hebdomadaires tout au long de l'année et une troisième rotation en haute saison. La compagnie propose des formules à la carte, de la plus économique à la plus luxueuse.
Cette nouvelle liaison Paris-Orly Sud /Tahiti-Faaa sera opérée en A350-900 XWB, le dernier né d'Airbus doté des technologies aéronautiques les plus récentes. La compagnie proposera deux vols aller-retour hebdomadaires tout au long de l'année et une troisième rotation en haute saison. La compagnie propose des formules à la carte, de la plus économique à la plus luxueuse.
3 novembre : Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai
Athanase Teiri, "roi" autoproclamé de la communauté Pakumotu.
En marge de la course, de nombreux restaurateurs, artisans, agriculteurs, associations et marques accompagnent le cortège lors des différentes étapes. Avec plusieurs milliers de participants ou accompagnateurs de la course et une population locale qui vient en masse assister à l'événement, les bonnes affaires sont au rendez-vous.
Avec plus de 140 équipes comprenant en moyenne une dizaine de rameurs et autant accompagnateurs, la caravane de la course Hawaiki Nui Va'a n'est pas anodine pour l'économie des îles de quelques milliers d'habitants qu'elle traverse une fois par an. Plus aucune chambre d'hôtel, de pension, Airbnb ou chez l'habitant n'est libre. Les commerces font de très bonnes affaires, que ce soient les supermarchés, les bars, les stations essence pour les bateaux, les vendeurs de poissons, fruits, légumes...
L'impact est considérable, bien qu'occasionnel.
Avec plus de 140 équipes comprenant en moyenne une dizaine de rameurs et autant accompagnateurs, la caravane de la course Hawaiki Nui Va'a n'est pas anodine pour l'économie des îles de quelques milliers d'habitants qu'elle traverse une fois par an. Plus aucune chambre d'hôtel, de pension, Airbnb ou chez l'habitant n'est libre. Les commerces font de très bonnes affaires, que ce soient les supermarchés, les bars, les stations essence pour les bateaux, les vendeurs de poissons, fruits, légumes...
L'impact est considérable, bien qu'occasionnel.
13 novembre : La réforme des retraites présentée aux partenaires sociaux
La réforme de la Protection sociale généralisée était prévue depuis de longues années.
Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a présenté le 13 novembre la réforme de la Protection sociale généralisée aux différents partenaires sociaux. Le projet de loi portant diverses dispositions relatives à l’assurance retraite et autres mesures d’ordre social prévoit de faire passer l’âge légal de départ à la retraite de 60 ans aujourd’hui à 61 ans en 2019, et 62 ans en 2020. L’âge minimum pour un départ anticipé pourrait être porté de 55 ans à 57 ans dès 2019, y-compris pour les travaux pénibles pour lesquels il est de 50 ans aujourd’hui.
Le nombre d’annuités de cotisation pourrait être rehaussé à 38 ans dès 2019, contre 35 aujourd’hui. Le minimum d’annuités de cotisation avant de prétendre à un départ anticipé à la retraite serait porté de 20 ans à 30 ans dès 2019. Le montant de la prime de retraites demeurerait à 70 % du salaire moyen des 20 dernières années, alors qu’aujourd’hui il est de 70 % du revenu moyen des 10 meilleures années sur les 15 années qui ont précédé le départ à la retraite. Le taux de cotisation pourrait quant à lui être rehaussé annuellement de 0,51 % pour passer de 20,34 % aujourd’hui à 21,75 % en 2020 avec un plafond de cotisation augmenté de 0,5 % par an dès 2018 sur la base de 257 000 Fcfp.
Tous ces ajustements paramétriques ont pour ambition de repousser l'horizon de viabilité du régime polynésien. Ce projet de loi du Pays ne pourra être modifié "qu'à la marge" a annoncé le ministre de la Santé, suscitant la grogne des partenaires sociaux.
Le nombre d’annuités de cotisation pourrait être rehaussé à 38 ans dès 2019, contre 35 aujourd’hui. Le minimum d’annuités de cotisation avant de prétendre à un départ anticipé à la retraite serait porté de 20 ans à 30 ans dès 2019. Le montant de la prime de retraites demeurerait à 70 % du salaire moyen des 20 dernières années, alors qu’aujourd’hui il est de 70 % du revenu moyen des 10 meilleures années sur les 15 années qui ont précédé le départ à la retraite. Le taux de cotisation pourrait quant à lui être rehaussé annuellement de 0,51 % pour passer de 20,34 % aujourd’hui à 21,75 % en 2020 avec un plafond de cotisation augmenté de 0,5 % par an dès 2018 sur la base de 257 000 Fcfp.
Tous ces ajustements paramétriques ont pour ambition de repousser l'horizon de viabilité du régime polynésien. Ce projet de loi du Pays ne pourra être modifié "qu'à la marge" a annoncé le ministre de la Santé, suscitant la grogne des partenaires sociaux.
19 novembre : Les obus au large de Bora Bora détruits
Les opérations de destruction des neuf obus américains trouvés dans la passe de Bora Bora ont démarré le dimanche 19 novembre. D'importants moyens ont été déployés et quatre obus ont d'ores et déjà été détruits au large. La mission de déminage s'est poursuivie jusqu'au milieu de semaine.
Plusieurs militaires de la Marine nationale et de la Gendarmerie sont en mission à Bora Bora, afin de détruire les neuf obus découverts il y a quelques jours, dans la passe.
Menée par les Forces armées en Polynésie française, sous la direction du Haut-Commissaire de la République, cette tâche a mobilisé d’importants moyens de la Marine nationale.
Deux patrouilleurs, Arago (Marine nationale) et Jasmin (Gendarmerie) ont été envoyés sur place. Des plongeurs démineurs étaient également de la partie.
L'objectif étant de détruire ces obus au large. Les opérations de récupération et de destruction ont démarré le dimanche 19, où "quatre obus, dont les deux dotés de la plus forte charge explosive, ont d’ores et déjà été détruits au large de Bora Bora, en plein eau", indique le communiqué du Haut-commissariat.
Le travail des militaires continue pour en faire autant avec les cinq derniers obus.
Ces obus datant de la Seconde Guerre mondiale ne présentaient pas de danger immédiat, mais comme le dirait le vieux dicton : mieux vaut prévenir que guérir.
Une attention particulière est portée à la protection de la faune marine, dans le cadre de ces opérations.
Plusieurs militaires de la Marine nationale et de la Gendarmerie sont en mission à Bora Bora, afin de détruire les neuf obus découverts il y a quelques jours, dans la passe.
Menée par les Forces armées en Polynésie française, sous la direction du Haut-Commissaire de la République, cette tâche a mobilisé d’importants moyens de la Marine nationale.
Deux patrouilleurs, Arago (Marine nationale) et Jasmin (Gendarmerie) ont été envoyés sur place. Des plongeurs démineurs étaient également de la partie.
L'objectif étant de détruire ces obus au large. Les opérations de récupération et de destruction ont démarré le dimanche 19, où "quatre obus, dont les deux dotés de la plus forte charge explosive, ont d’ores et déjà été détruits au large de Bora Bora, en plein eau", indique le communiqué du Haut-commissariat.
Le travail des militaires continue pour en faire autant avec les cinq derniers obus.
Ces obus datant de la Seconde Guerre mondiale ne présentaient pas de danger immédiat, mais comme le dirait le vieux dicton : mieux vaut prévenir que guérir.
Une attention particulière est portée à la protection de la faune marine, dans le cadre de ces opérations.
Les dates
Le 6 novembre : Les praticiens hospitaliers du Centre hospitalier de Polynésie française entament une grève de quatre jours. Leur principale revendication est la prise en compte de la totalité de leur ancienneté.
Le 6 novembre : Édouard Fritch a été reçu par Emmanuel Macron, à l’Elysée. Lors de cette première rencontre, le Président de la République lui a confirmé que l’Accord de l’Elysée signé par François Hollande sera bien respecté. Édouard Fritch avait appelé à voter pour lui lors du second tour de l’élection présidentielle.
Le 7 novembre : Les Polynésiens sont appelés à faire entendre leur voix dans le cadre des Assises des Outre-mer. Des réunions publiques sont organisées dans les cinq archipels.
Le 9 novembre : Un projet de loi du Pays envisage de faire payer jusqu'à 500 000 francs d'amende pour défaut de permis de conduire.
Le 9 novembre : L’amendement porté par la députée Maina Sage pour rétablir le budget consacré au Fonds vert a été adopté contre l’avis du gouvernement.
Le 10 novembre : Suite au préavis de grève déposé le 19 octobre, le syndicat majoritaire des PNC de la compagnie aérienne, l'USAF-UNSA, débute le mouvement de grève à Papeete. Les hôtesses et stewards revendiquent 17 points de discorde avec la Direction.
10 novembre : L'hypnotiseur mondialement connu, Messmer était sur la scène de To'ata. L’artiste québécois a fasciné plus de 3000 personnes venues assister à son spectacle "Intemporel".
16 novembre : Le géant américain United Airlines envisage d’ouvrir une correspondance vers Tahiti, depuis Paris via San Francisco. Les premiers avions pourraient arriver à Tahiti dès le mois d’octobre 2018.
Le 17 novembre : Gaston Flosse et Édouard Fritch sont renvoyés en correctionnelle pour détournement de fonds publics, dans l’affaire de la citerne d’eau de Erima.
Le 23 novembre : La Dépêche de Tahiti et deux de ses filiales (l'imprimerie et la Centrale tahitienne de distribution (CTD) sont en grève.
-Autre grève, celle de la cuisine centrale, chargée de fournir les repas de près de 5000 petits élèves de Papeete et de Arue. Les grévistes, principalement, des chauffeurs-livreurs réclament notamment des hausses salariales.
27 novembre : L’opérateur de téléphonie mobile Vodafone annonce l’entrée en fonction de son réseau internet mobile 4.5G avec des vitesses de téléchargement jusqu'à 10 fois supérieures.
Le 6 novembre : Édouard Fritch a été reçu par Emmanuel Macron, à l’Elysée. Lors de cette première rencontre, le Président de la République lui a confirmé que l’Accord de l’Elysée signé par François Hollande sera bien respecté. Édouard Fritch avait appelé à voter pour lui lors du second tour de l’élection présidentielle.
Le 7 novembre : Les Polynésiens sont appelés à faire entendre leur voix dans le cadre des Assises des Outre-mer. Des réunions publiques sont organisées dans les cinq archipels.
Le 9 novembre : Un projet de loi du Pays envisage de faire payer jusqu'à 500 000 francs d'amende pour défaut de permis de conduire.
Le 9 novembre : L’amendement porté par la députée Maina Sage pour rétablir le budget consacré au Fonds vert a été adopté contre l’avis du gouvernement.
Le 10 novembre : Suite au préavis de grève déposé le 19 octobre, le syndicat majoritaire des PNC de la compagnie aérienne, l'USAF-UNSA, débute le mouvement de grève à Papeete. Les hôtesses et stewards revendiquent 17 points de discorde avec la Direction.
10 novembre : L'hypnotiseur mondialement connu, Messmer était sur la scène de To'ata. L’artiste québécois a fasciné plus de 3000 personnes venues assister à son spectacle "Intemporel".
16 novembre : Le géant américain United Airlines envisage d’ouvrir une correspondance vers Tahiti, depuis Paris via San Francisco. Les premiers avions pourraient arriver à Tahiti dès le mois d’octobre 2018.
Le 17 novembre : Gaston Flosse et Édouard Fritch sont renvoyés en correctionnelle pour détournement de fonds publics, dans l’affaire de la citerne d’eau de Erima.
Le 23 novembre : La Dépêche de Tahiti et deux de ses filiales (l'imprimerie et la Centrale tahitienne de distribution (CTD) sont en grève.
-Autre grève, celle de la cuisine centrale, chargée de fournir les repas de près de 5000 petits élèves de Papeete et de Arue. Les grévistes, principalement, des chauffeurs-livreurs réclament notamment des hausses salariales.
27 novembre : L’opérateur de téléphonie mobile Vodafone annonce l’entrée en fonction de son réseau internet mobile 4.5G avec des vitesses de téléchargement jusqu'à 10 fois supérieures.
La phrase
"Quelles mesures administratives de contrôle envisagerez-vous prendre, vis-à-vis des ressortissants nationaux ainsi que ceux de la communauté européenne qui voyageraient à bord de cette compagnie ? (…)
Avez-vous l’intention de mettre en place une fiche d’information relatif aux raisons de leur séjour, leur lieu de résidence, la durée de résidence, ou le montant qu’ils envisagent dépenser lors de leur séjour, l’identité de la personne qui se porterait garant de leur présence sur notre territoire ?"
Antony Géros, président du groupe indépendantiste Union pour la démocratie (UPLD)
A propos des futurs passagers " Backpacker " de la venue de la compagnie low-cost French blue
"Big Brother, jusqu’où souhaitez-vous emmener ce Pays ? Accepteriez-vous que de telles mesures nous soient appliquées lors de notre entrée sur le sol d’autres territoires français ou en Métropole ? (…) Monsieur Geros, je trouve que vous allez trop loin en agitant l’épouvantail du péril extérieur qui menace notre Pays. Vos questions sont édifiantes. Leur tournure reflète un état d’esprit que je n’ose qualifier".
La réponse de Nicole Bouteau, ministre du Tourisme
Avez-vous l’intention de mettre en place une fiche d’information relatif aux raisons de leur séjour, leur lieu de résidence, la durée de résidence, ou le montant qu’ils envisagent dépenser lors de leur séjour, l’identité de la personne qui se porterait garant de leur présence sur notre territoire ?"
Antony Géros, président du groupe indépendantiste Union pour la démocratie (UPLD)
A propos des futurs passagers " Backpacker " de la venue de la compagnie low-cost French blue
"Big Brother, jusqu’où souhaitez-vous emmener ce Pays ? Accepteriez-vous que de telles mesures nous soient appliquées lors de notre entrée sur le sol d’autres territoires français ou en Métropole ? (…) Monsieur Geros, je trouve que vous allez trop loin en agitant l’épouvantail du péril extérieur qui menace notre Pays. Vos questions sont édifiantes. Leur tournure reflète un état d’esprit que je n’ose qualifier".
La réponse de Nicole Bouteau, ministre du Tourisme
19 novembre : L’actu en image : Le ahu du marae de Taputapuātea s’est effondré
Le ahu du marae de Taputapuātea, s’est effondré dans la nuit durant le week-end du 18 au 19 novembre. Une somme de 40 millions va être investie pour restaurer, sécuriser et aménager le site classé à l’Unesco.
Les chiffres clés du mois
275 918 : c‘est le nombre d’habitants en Polynésie française, selon le dernier recensement général.
38 ans : C’est le nombre d’annuités de cotisation nécessaires pour une retraite à temps plein.
38 ans : C’est le nombre d’annuités de cotisation nécessaires pour une retraite à temps plein.