PARIS, 13 juin 2012 (AFP) - Cinquante-quatre candidatures françaises ont été déposées pour décrocher les nouvelles extensions internet personnalisées, comme .paris, .corsica, ou encore .canalplus, a indiqué mercredi l'Icann, l'organisme chargé de réglementer les noms de domaine sur internet.
Au total, 1.930 dossiers ont été déposés au niveau mondial, dont 675 en Europe, au terme d'un appel à candidatures, qui s'était ouvert début janvier.
Cette opération, considérée comme l'une des plus importantes évolutions de la structure d'internet depuis des années, va permettre à des entreprises, des organisations ou des collectivités de déposer leur propre nom et de se positionner ainsi au même niveau qu'un .fr ou un .com.
Parmi les 54 dossiers français, une trentaine émane d'entreprises. L'Oréal a déposé à lui seul 14 demandes d'extensions. Outre .loreal, on retrouve .garnier, .lancome, .kerastase, mais aussi .beauty ou .makeup.
Les entreprises Airbus, Alstom, ClubMed, Leclerc, Sanofi, Hermès ou encore Total ont également postulé pour pouvoir bénéficier de leur propre extension, tout comme Axa, BNP Paribas, Canal+ ou encore la Maif.
Cinq dossiers ont également été déposés par des villes ou collectivités: .paris, .corsica, .alsace, .aquitaine et .bzh (région Bretagne).
Pouvaient également être déposés des noms génériques. Les candidatures françaises concernent des termes tels .archi, .banque, .bio, .immo, etc.
Si ces candidatures sont stratégiques en termes de marketing, elles sont aussi très coûteuses: les frais exigés pour la seule inscription s'élevaient à 185.000 dollars (soit 138.000 euros), auxquels il a notamment fallu ajouter des frais de "consulting", quasi incontournables pour monter un dossier extrêmement technique, rarement inférieurs à 100.000 euros.
Une fois examinés puis validés, les premiers projets d'extension devraient être opérationnels au premier trimestre 2013.
kd/soe/er
© 1994-2012 Agence France-Presse
Au total, 1.930 dossiers ont été déposés au niveau mondial, dont 675 en Europe, au terme d'un appel à candidatures, qui s'était ouvert début janvier.
Cette opération, considérée comme l'une des plus importantes évolutions de la structure d'internet depuis des années, va permettre à des entreprises, des organisations ou des collectivités de déposer leur propre nom et de se positionner ainsi au même niveau qu'un .fr ou un .com.
Parmi les 54 dossiers français, une trentaine émane d'entreprises. L'Oréal a déposé à lui seul 14 demandes d'extensions. Outre .loreal, on retrouve .garnier, .lancome, .kerastase, mais aussi .beauty ou .makeup.
Les entreprises Airbus, Alstom, ClubMed, Leclerc, Sanofi, Hermès ou encore Total ont également postulé pour pouvoir bénéficier de leur propre extension, tout comme Axa, BNP Paribas, Canal+ ou encore la Maif.
Cinq dossiers ont également été déposés par des villes ou collectivités: .paris, .corsica, .alsace, .aquitaine et .bzh (région Bretagne).
Pouvaient également être déposés des noms génériques. Les candidatures françaises concernent des termes tels .archi, .banque, .bio, .immo, etc.
Si ces candidatures sont stratégiques en termes de marketing, elles sont aussi très coûteuses: les frais exigés pour la seule inscription s'élevaient à 185.000 dollars (soit 138.000 euros), auxquels il a notamment fallu ajouter des frais de "consulting", quasi incontournables pour monter un dossier extrêmement technique, rarement inférieurs à 100.000 euros.
Une fois examinés puis validés, les premiers projets d'extension devraient être opérationnels au premier trimestre 2013.
kd/soe/er
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