Carte recensant les quartiers prioritaires de la ville de Papeete. Crédit photo : Ville de Papeete
PAPEETE. 04 avril 2014 – Après avoir succédé au Contrat de ville en 2007, le CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale) sera, à son tour transformé en Contrat-Ville. On croirait à un retour en arrière dans sa forme, mais ce ne sera pas le cas. Ce vendredi matin, le Haut-Commissaire de la république Lionel Beffre a conduit une réunion de travail, en présence de l’administrateur des îles-sous-le-vent et des îles-du-vent, Christophe Lotigié et de Heimana Ah-Min, directeur du Syndicat mixte en charge du CUCS pour l’agglomération de Papeete. L’objectif : redéfinir la politique de la ville sur le fenua.
Il a été question de la nouvelle loi de février 2014 laquelle consiste à faire évoluer la politique de cohésion sociale vers des contrat-villes plus adaptés et surtout moins onéreux. « Au vu des difficultés financières que connaît l’Etat, il demeurait important de procéder à une réforme laquelle touchera la France entière, et non seulement la Polynésie. C’est une nouvelle politique générale. » a indiqué l’administrateur d’Etat des îles-sous-le-vent et du vent. La loi en question dite « loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine » avait été votée par les deux assemblées de l’Etat (Sénat et Assemblée nationale) le 12 février dernier.
Il a été question de la nouvelle loi de février 2014 laquelle consiste à faire évoluer la politique de cohésion sociale vers des contrat-villes plus adaptés et surtout moins onéreux. « Au vu des difficultés financières que connaît l’Etat, il demeurait important de procéder à une réforme laquelle touchera la France entière, et non seulement la Polynésie. C’est une nouvelle politique générale. » a indiqué l’administrateur d’Etat des îles-sous-le-vent et du vent. La loi en question dite « loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine » avait été votée par les deux assemblées de l’Etat (Sénat et Assemblée nationale) le 12 février dernier.
Un dispositif collaboratif et itératif
La nouvelle loi permettra de recentrer les moyens sur les quartiers prioritaires des 9 communes concernées par le CUCS. Crédit photo : ville de Papeete.
Ce texte met en œuvre une réforme du cadre de la ville de la ville en inscrivant, pour la première fois, le principe fondamental de co-construction de la politique de la ville avec les habitants, en redéfinissant les quartiers prioritaires à partir du critère unique de concentration urbaine de pauvreté, en instaurant un contrat urbain global à l’échelle intercommunale, et en engageant une nouvelle étape de rénovation urbaine indissociable du volet social, avec 5 milliards d’euros inscrits dans la loi qui vont permettre de lever 15 milliards d’euros d’investissements supplémentaires.
Les dispositions de cette loi viennent compléter les nombreux dispositifs mis en place par le Gouvernement depuis dix-huit mois en faveur de l’emploi et du développement économique dans les quartiers (emplois d’avenir, emplois francs, plan « entrepreneurs des quartiers »). La loi met en place un contrat de ville unique pour la ville et la cohésion urbaine : il traitera dans un même cadre des enjeux de cohésion sociale, de renouvellement urbain et de développement économique.
Après cette première étape, les nouveaux maires des communes concernées par cette nouvelle réforme seront invités lors d’une prochaine réunion. Ces derniers connaissent bien les grandes difficultés que rencontrent les quartiers prioritaires. Christophe Lotigié se défend d’imposer ces nouvelles dispositions, au contraire : « attention toutefois, je tiens à préciser qu’il s’agit d’un processus collaboratif et itératif et non d’un dispositif imposé depuis plus haut, car qui peuvent mieux parler des habitants que les élus ? ». Il a également fait appel à l’ISPF, l’Institut de la Statistique de la Polynésie française en vue d’obtenir des chiffres précis sur la situation des familles en Polynésie française. Les résultats permettront d’affiner les critères d’éligibilité pour définir les quartiers nécessitant une réelle intervention du contrat ville.
Le Pays sera évidemment un partenaire crucial pour la mise en place de la nouvelle réforme et des futurs plans d’actions. Rien ne pourra se faire sans la collaboration de ce dernier puisqu’étant en charge de l’ensemble des compétences de la politique de la ville (éducation, social, santé ou encore logement social). L’objectif final sera de pouvoir confronter la vision du programme et celle des élus d’ici les mois de juillet et août « de façon à faire remonter à Paris les éléments et si, tout va pour le mieux, de pouvoir signer le contrat-ville d’ici début 2015. (…) Mais, tout cela ne pourra se faire sans la participation des citoyens eux-mêmes, d’où l’idée de mettre en place des conseils-citoyens dans chaque quartier pour recueillir les observations émanant des habitants. » a conclu l’administrateur d’Etat des îles-sous-le-vent et d-vent.
Les prochaines réunions de travail seront organisées après l’investiture des tāvana.
TP
Les dispositions de cette loi viennent compléter les nombreux dispositifs mis en place par le Gouvernement depuis dix-huit mois en faveur de l’emploi et du développement économique dans les quartiers (emplois d’avenir, emplois francs, plan « entrepreneurs des quartiers »). La loi met en place un contrat de ville unique pour la ville et la cohésion urbaine : il traitera dans un même cadre des enjeux de cohésion sociale, de renouvellement urbain et de développement économique.
Après cette première étape, les nouveaux maires des communes concernées par cette nouvelle réforme seront invités lors d’une prochaine réunion. Ces derniers connaissent bien les grandes difficultés que rencontrent les quartiers prioritaires. Christophe Lotigié se défend d’imposer ces nouvelles dispositions, au contraire : « attention toutefois, je tiens à préciser qu’il s’agit d’un processus collaboratif et itératif et non d’un dispositif imposé depuis plus haut, car qui peuvent mieux parler des habitants que les élus ? ». Il a également fait appel à l’ISPF, l’Institut de la Statistique de la Polynésie française en vue d’obtenir des chiffres précis sur la situation des familles en Polynésie française. Les résultats permettront d’affiner les critères d’éligibilité pour définir les quartiers nécessitant une réelle intervention du contrat ville.
Le Pays sera évidemment un partenaire crucial pour la mise en place de la nouvelle réforme et des futurs plans d’actions. Rien ne pourra se faire sans la collaboration de ce dernier puisqu’étant en charge de l’ensemble des compétences de la politique de la ville (éducation, social, santé ou encore logement social). L’objectif final sera de pouvoir confronter la vision du programme et celle des élus d’ici les mois de juillet et août « de façon à faire remonter à Paris les éléments et si, tout va pour le mieux, de pouvoir signer le contrat-ville d’ici début 2015. (…) Mais, tout cela ne pourra se faire sans la participation des citoyens eux-mêmes, d’où l’idée de mettre en place des conseils-citoyens dans chaque quartier pour recueillir les observations émanant des habitants. » a conclu l’administrateur d’Etat des îles-sous-le-vent et d-vent.
Les prochaines réunions de travail seront organisées après l’investiture des tāvana.
TP
Ture arata’ira’a i te poritita o te ‘oire : E mono hia mai te CUCS e te Contrat-ville
PAPEETE. Maha nō ‘ēperera o te matahiti 2014 – I muri noa o te tauira’a hia i te fa’anahora’a pi’i hia Contrat de ville i te matahiti 2007 ra i te CUCS, ‘ua taui fa’ahou ā te reira ‘ei Contrat ville. E ‘ere ra tō na huru mai i tō tei mono hia. I teie mahana pae po’ipo’i nei, ‘ua arata’i te Tōmitera teitei o Lionel Beffre tāne i te tahi rurura’a-‘ohipa o tei ‘āmui ato’a hia mai e te ti’a nō te hau farāni i te mau ta’amotu raro ‘e ni’a mata’i, o Christophe Lotigié tāne, na reira ato’a o Heimana Ah-Min, te upo’o fa’atere o te aupūpū-‘āmui o tē ha’apa’o nei te parau o te parau fa’aau pi’i hia CUCS i te ‘oire iho nō Pape’ete. Te fā : ha’apāpūra’a i te poritita o te ‘oire, i te fenua nei.
‘Inaha, ‘ua fa’ahiti hia te parau o teie ture ‘āpī i mahiti mai i te ‘āva’e fēpuare i m’iri atu ra, te ‘ōpuara’a, maōti ra te fa’anāneara’a i te mau tāpura ‘ohipa i te pae’au o te tū’atira’a tōtiare tei mātau noa hia, ‘ia pe’e atu i ni’a i te tahi fa’anahora’a ta’a ‘ē parau hia « contrats-villes ». O tei parau hia, mea tao a’e teriā nō te māmāra’a o te ha’amau’ara’a. « I mua i te mau fifi e fārerei hia nei e te Hau nui, ‘ua tae i te tāime mea ti’a ‘ia taui hia i te mau fa’anahora’a tahito a te ha’aparare hia a tīti’a a’e iā farāni pā’ato’a, ‘eiāha i Porinetia noa. Mea ‘āpī teie huru fērurira’a nō te tā’ato’ara’a. » o tei fa’ata’a hia mai e te ti’a a Hau nui. Tē pi’i hia nei teie ture « loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. » e ‘ua mā’iti hia ‘oia e nā ‘āpo’ora’a to’o piti (Hui to’ofā ‘e te āpo’ora’a o rahi o te fenua farāni) i te 12 ra nō te ‘āva’e fēpuare i ma’iri iho nei.
E fa’a’ohipa ‘āmui hia teie ture
I roto i te mau ‘īrava e pū’oi nei teie ture ‘āpī, te tu’u hia nei te mau mana’o o te huira’atira, i mua. Mea na reira nō te tā’ato’ara’a o te mau aroā o te mau ‘oire ‘ihea tē ‘ite hia nei te mau fifi rarahi. Mai i reira, e ha’apāpū hau roa hia te mau vāhi e ti’a ‘ia hi’o māite hia mai te fāito veve o te ‘utuāfare. E tāime ato’a te reira nō te ‘āmui teie rahira’a hi’ora’a i roto i tetahi mātutura’a mau, ‘ia fāna’o maita’i te nūna’a o te mau tuha’a aroā nō terā ‘e terā atu ‘oire i te mau tauturura’a rau, nō te hō’ē orara’a hau ‘e te marū. Nō te ha’amanuia i taua tāpura ‘ohipa, ‘ua tu’u te Hau nui e pae mīria moni euro (600 mīria nā roto i tō tātou moni), na te reira e fa’amahuta mai e 15 mīria moni euro hau o te tu’u hia i roto i te mau ha’amaua’ara’a huru rau.
‘Aita teie ‘ohipa e manuia mai te peu ‘aita te Hau fenua e ‘āmui ato’a mai. Te tumu, te iā na ra te mau mana o te tā’ato’ara’a o te mau ravera’a i te pae o te poritita o te ‘oire (te ha’api’ira’a, te tōtiare, te ‘ēa a ore ra te mau nohora’a tōtiare). Te fā hōpe’a roa, ‘ia ra’e hia e ha’atito i te mau hi’ora’a a te Hau nui ‘e o te mau tāvana hou a tae ai tātou i te ārea ‘āva’e tiurai ‘e ‘ātete « i muri noa mai, e tono hia atu i te mau fā’otira’a i rave hia i’ō nei, i Paris. ‘Ia nehenehe te tārimara’a e rave hia, i te ‘ōmuara’a o te matahiti 2015. » Hau roa atu, tei roto ato’a te mana’o o te Hau farāni i te fa’aō mai te mau huira’atira o te mau ‘oire i reira te mau tauturu e fa’atae hia ai, mai o ta Christopher Lotigié i ha’apāpū mai : « I muri noa mai i tō mātou fārereira’a atu i te mau tāvana, e ani hia rātou i te ha’amau i te tahi mau tōmite-ta’ata noho tumu , i roto i te mau aroā. E ōti ana’e, i reira te mau fa’a’otira’a e tono hia atu ai i farani. »
E tupu mai ā vētahi mau rurura’a-‘ohipa mai i teie te huru, i muri noa mai i te ha’amanara’a hia mai te mau tāvana ‘āpī nō na ‘oire to’oīva, i teie hepetoma e fāriu mai ra.
TP
PAPEETE. Maha nō ‘ēperera o te matahiti 2014 – I muri noa o te tauira’a hia i te fa’anahora’a pi’i hia Contrat de ville i te matahiti 2007 ra i te CUCS, ‘ua taui fa’ahou ā te reira ‘ei Contrat ville. E ‘ere ra tō na huru mai i tō tei mono hia. I teie mahana pae po’ipo’i nei, ‘ua arata’i te Tōmitera teitei o Lionel Beffre tāne i te tahi rurura’a-‘ohipa o tei ‘āmui ato’a hia mai e te ti’a nō te hau farāni i te mau ta’amotu raro ‘e ni’a mata’i, o Christophe Lotigié tāne, na reira ato’a o Heimana Ah-Min, te upo’o fa’atere o te aupūpū-‘āmui o tē ha’apa’o nei te parau o te parau fa’aau pi’i hia CUCS i te ‘oire iho nō Pape’ete. Te fā : ha’apāpūra’a i te poritita o te ‘oire, i te fenua nei.
‘Inaha, ‘ua fa’ahiti hia te parau o teie ture ‘āpī i mahiti mai i te ‘āva’e fēpuare i m’iri atu ra, te ‘ōpuara’a, maōti ra te fa’anāneara’a i te mau tāpura ‘ohipa i te pae’au o te tū’atira’a tōtiare tei mātau noa hia, ‘ia pe’e atu i ni’a i te tahi fa’anahora’a ta’a ‘ē parau hia « contrats-villes ». O tei parau hia, mea tao a’e teriā nō te māmāra’a o te ha’amau’ara’a. « I mua i te mau fifi e fārerei hia nei e te Hau nui, ‘ua tae i te tāime mea ti’a ‘ia taui hia i te mau fa’anahora’a tahito a te ha’aparare hia a tīti’a a’e iā farāni pā’ato’a, ‘eiāha i Porinetia noa. Mea ‘āpī teie huru fērurira’a nō te tā’ato’ara’a. » o tei fa’ata’a hia mai e te ti’a a Hau nui. Tē pi’i hia nei teie ture « loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. » e ‘ua mā’iti hia ‘oia e nā ‘āpo’ora’a to’o piti (Hui to’ofā ‘e te āpo’ora’a o rahi o te fenua farāni) i te 12 ra nō te ‘āva’e fēpuare i ma’iri iho nei.
E fa’a’ohipa ‘āmui hia teie ture
I roto i te mau ‘īrava e pū’oi nei teie ture ‘āpī, te tu’u hia nei te mau mana’o o te huira’atira, i mua. Mea na reira nō te tā’ato’ara’a o te mau aroā o te mau ‘oire ‘ihea tē ‘ite hia nei te mau fifi rarahi. Mai i reira, e ha’apāpū hau roa hia te mau vāhi e ti’a ‘ia hi’o māite hia mai te fāito veve o te ‘utuāfare. E tāime ato’a te reira nō te ‘āmui teie rahira’a hi’ora’a i roto i tetahi mātutura’a mau, ‘ia fāna’o maita’i te nūna’a o te mau tuha’a aroā nō terā ‘e terā atu ‘oire i te mau tauturura’a rau, nō te hō’ē orara’a hau ‘e te marū. Nō te ha’amanuia i taua tāpura ‘ohipa, ‘ua tu’u te Hau nui e pae mīria moni euro (600 mīria nā roto i tō tātou moni), na te reira e fa’amahuta mai e 15 mīria moni euro hau o te tu’u hia i roto i te mau ha’amaua’ara’a huru rau.
‘Aita teie ‘ohipa e manuia mai te peu ‘aita te Hau fenua e ‘āmui ato’a mai. Te tumu, te iā na ra te mau mana o te tā’ato’ara’a o te mau ravera’a i te pae o te poritita o te ‘oire (te ha’api’ira’a, te tōtiare, te ‘ēa a ore ra te mau nohora’a tōtiare). Te fā hōpe’a roa, ‘ia ra’e hia e ha’atito i te mau hi’ora’a a te Hau nui ‘e o te mau tāvana hou a tae ai tātou i te ārea ‘āva’e tiurai ‘e ‘ātete « i muri noa mai, e tono hia atu i te mau fā’otira’a i rave hia i’ō nei, i Paris. ‘Ia nehenehe te tārimara’a e rave hia, i te ‘ōmuara’a o te matahiti 2015. » Hau roa atu, tei roto ato’a te mana’o o te Hau farāni i te fa’aō mai te mau huira’atira o te mau ‘oire i reira te mau tauturu e fa’atae hia ai, mai o ta Christopher Lotigié i ha’apāpū mai : « I muri noa mai i tō mātou fārereira’a atu i te mau tāvana, e ani hia rātou i te ha’amau i te tahi mau tōmite-ta’ata noho tumu , i roto i te mau aroā. E ōti ana’e, i reira te mau fa’a’otira’a e tono hia atu ai i farani. »
E tupu mai ā vētahi mau rurura’a-‘ohipa mai i teie te huru, i muri noa mai i te ha’amanara’a hia mai te mau tāvana ‘āpī nō na ‘oire to’oīva, i teie hepetoma e fāriu mai ra.
TP