PAPEETE, 22 février 2018 - Un mouvement de grève déclenché jeudi matin avec une forte mobilisation des employés de l'imprimerie menace la parution des prochains numéros du quotidien de la Fautaua.
La totalité des employés de l’imprimerie de La Dépêche de Tahiti, une partie de ceux de la société Centrale tahitienne de distribution (CTD) et une minorité des employés impliqués dans le processus d’édition du quotidien de la Fautaua, sont entrés en grève pour une durée illimitée, jeudi 22 février à 0 heure, à l’appel de la Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP).
Les préavis de grève avaient été déposés dans trois sociétés du groupe La Dépêche (RLD, CTD et SIC), le 16 février dernier sous l’égide de la CSIP, en même temps que ceux de l’intersyndicale CSTP/FO-CSIP-O Oe To Oe Rima-Otahi-COSAC pour une grève générale illimitée. Mais ils ont été maintenus malgré l’annulation, mercredi matin, des préavis de l’intersyndicale opposée au projet de loi de Pays sur la réforme du système de retraite.
A La Dépêche jeudi, l’édition des prochains numéros du journal est compromise, alors que les négociations sont au point mort, de l’aveu du syndicat, après une réunion avortée mercredi après-midi.
Contacté dans la matinée, Michel Yonker n’a pas souhaité s’exprimer à propos de ce mouvement. Le gérant de la Société d’information et de communication (S.I.C) est cadre responsable du groupe de presse en l’absence de Dominique Auroy, hors territoire jusque début mars.
Ce nouveau débrayage des imprimeurs de La Dépêche intervient moins de trois mois après un précédent mouvement de grève qui avait durement affecté l’activité du journal, et été moyennement suivi par les journalistes, à l’appel d’une intersyndicale CSIP-O Oe To Oe Rima. Les grévistes dénonçaient alors le projet d’externalisation de l’activité d’impression de plusieurs périodiques du groupe, grâce à une sous-traitance en projet avec la société Pacific Press, détenue par le groupe Moux, propriétaire du quotidien gratuit Tahiti Infos. Présenté par Dominique Auroy à ses salariés comme économiquement intéressant, ce projet d’externalisation mettait en cause l'emploi de 26 personnes, en interne : 15 imprimeurs et 11 monteurs.
Cette externalisation de l’impression du quotidien n’est toujours pas d’actualité. Les grévistes demandent aujourd’hui le respect des termes du protocole de fin de conflit signé le 30 novembre dernier. Il s’agit essentiellement de revendications salariales liées au paiement de primes et à des "retards récurrents du paiement des salaires". Les préavis dénoncent également des problèmes d'organisation fonctionnelle dans l’entreprise, demandent l'amélioration des "conditions de travail et d'hygiène" et déplorent des "pressions sur les représentants du personnel".
Une rencontre entre les grévistes et la direction pourrait avoir lieu dans la journée de jeudi pour trouver une issue à ce conflit.
La totalité des employés de l’imprimerie de La Dépêche de Tahiti, une partie de ceux de la société Centrale tahitienne de distribution (CTD) et une minorité des employés impliqués dans le processus d’édition du quotidien de la Fautaua, sont entrés en grève pour une durée illimitée, jeudi 22 février à 0 heure, à l’appel de la Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP).
Les préavis de grève avaient été déposés dans trois sociétés du groupe La Dépêche (RLD, CTD et SIC), le 16 février dernier sous l’égide de la CSIP, en même temps que ceux de l’intersyndicale CSTP/FO-CSIP-O Oe To Oe Rima-Otahi-COSAC pour une grève générale illimitée. Mais ils ont été maintenus malgré l’annulation, mercredi matin, des préavis de l’intersyndicale opposée au projet de loi de Pays sur la réforme du système de retraite.
A La Dépêche jeudi, l’édition des prochains numéros du journal est compromise, alors que les négociations sont au point mort, de l’aveu du syndicat, après une réunion avortée mercredi après-midi.
Contacté dans la matinée, Michel Yonker n’a pas souhaité s’exprimer à propos de ce mouvement. Le gérant de la Société d’information et de communication (S.I.C) est cadre responsable du groupe de presse en l’absence de Dominique Auroy, hors territoire jusque début mars.
Ce nouveau débrayage des imprimeurs de La Dépêche intervient moins de trois mois après un précédent mouvement de grève qui avait durement affecté l’activité du journal, et été moyennement suivi par les journalistes, à l’appel d’une intersyndicale CSIP-O Oe To Oe Rima. Les grévistes dénonçaient alors le projet d’externalisation de l’activité d’impression de plusieurs périodiques du groupe, grâce à une sous-traitance en projet avec la société Pacific Press, détenue par le groupe Moux, propriétaire du quotidien gratuit Tahiti Infos. Présenté par Dominique Auroy à ses salariés comme économiquement intéressant, ce projet d’externalisation mettait en cause l'emploi de 26 personnes, en interne : 15 imprimeurs et 11 monteurs.
Cette externalisation de l’impression du quotidien n’est toujours pas d’actualité. Les grévistes demandent aujourd’hui le respect des termes du protocole de fin de conflit signé le 30 novembre dernier. Il s’agit essentiellement de revendications salariales liées au paiement de primes et à des "retards récurrents du paiement des salaires". Les préavis dénoncent également des problèmes d'organisation fonctionnelle dans l’entreprise, demandent l'amélioration des "conditions de travail et d'hygiène" et déplorent des "pressions sur les représentants du personnel".
Une rencontre entre les grévistes et la direction pourrait avoir lieu dans la journée de jeudi pour trouver une issue à ce conflit.