Samantha Finc, Timeri Maunier et Lucie Hubert, bureau du Pacific Cosmetic Valley.
Tahiti, le 29 octobre 2024 - Récemment constituée, l'association Pacific Cosmetic Valley se lance le défi de structurer et favoriser l'industrie cosmétique locale dans le respect de la biodiversité et des savoir-faire traditionnels. L'occasion pour le cluster de lancer un appel aux différents acteurs du secteur désireux de participer à l'avancée d'une filière encore en chantier.
L'industrie de la cosmétique de luxe bat son plein, toujours, mais les protocoles de suivi des produits appellent aujourd'hui à plus de naturalité. Loin du “green washing” pratiqué par bon nombre de sociétés du secteur, l'industrie cosmétique de luxe tient à valoriser les produits d'exception dont l'origine est contrôlée. En cause, des consommateurs toujours plus exigeants et demandeurs d'un bien-être qui ne soit pas contraire à l'éthique de productions locales. Une vision du secteur dans laquelle s'est engagée l'association Pacific Cosmetic Valley : “Aujourd'hui, les consommateurs ont besoin d'une transparence quant à la traçabilité des produits”, explique Lucie Hubert, secrétaire de l'association. “À l'heure actuelle, on dupe les consommateurs en parlant de Tahiti, ou de la Polynésie française, par rapport à certains produits, alors que certaines fleurs viennent d'Égypte, l'huile de coco des Philippines... La Polynésie française a vraiment quelque chose à revendiquer. C'est un territoire d'exception en termes de caractéristiques biochimiques des plantes. Aujourd'hui, un des rôles de la Pacific Cosmetic Valley est de rétablir la vérité auprès des consommateurs : les produits d'exception viennent d'ici et pas d'ailleurs !”
Mais si certains produits sont d'ores et déjà identifiés, l'association doit désormais mobiliser les différents acteurs du secteur : “Nous avons fait part au ministère de l'Économie des trois ou quatre plantes qui déjà suscitent notre attention, mais tout reste à faire. Nous devons mobiliser tout le monde afin de réaliser des études, identifier les gisements, le besoin et la demande, demander des autorisations auprès de la Diren… Cela demande du travail en amont et c'est là tout l'enjeu de cette association : réunir les acteurs dans cette démarche. Un agriculteur, seul, ne peut rien. Un centre d'innovation, seul, va publier ses recherches mais si, derrière, il n'y a pas un porteur de projet qui a les reins solides et suffisamment de trésorerie pour pouvoir se développer, il ne se passera rien. Nous, au sein de la Pacific Cosmetic Valley, voulons créer une véritable chaîne de valorisation.”
Mais si l'association appelle au rassemblement des acteurs, cette dernière insiste néanmoins sur certains points : “Nous cherchons des acteurs qui contribuent à la conservation des savoir-faire traditionnels et qui font bénéficier la population locale”, souligne Timeri Maunier, présidente de la Pacific Cosmetic Valley. “Nous voulons participer à l'attractivité des territoires ultramarins par la création d'emplois locaux, de développement de filières locales et de produits à haute valeur ajoutée.” Et l'association ne perd pas de temps. Créée récemment, cette dernière s'est déjà mise en quête des différents appels à projet européens pour lesquels la Polynésie française pourrait être éligible. La dynamique est lancée.
L'industrie de la cosmétique de luxe bat son plein, toujours, mais les protocoles de suivi des produits appellent aujourd'hui à plus de naturalité. Loin du “green washing” pratiqué par bon nombre de sociétés du secteur, l'industrie cosmétique de luxe tient à valoriser les produits d'exception dont l'origine est contrôlée. En cause, des consommateurs toujours plus exigeants et demandeurs d'un bien-être qui ne soit pas contraire à l'éthique de productions locales. Une vision du secteur dans laquelle s'est engagée l'association Pacific Cosmetic Valley : “Aujourd'hui, les consommateurs ont besoin d'une transparence quant à la traçabilité des produits”, explique Lucie Hubert, secrétaire de l'association. “À l'heure actuelle, on dupe les consommateurs en parlant de Tahiti, ou de la Polynésie française, par rapport à certains produits, alors que certaines fleurs viennent d'Égypte, l'huile de coco des Philippines... La Polynésie française a vraiment quelque chose à revendiquer. C'est un territoire d'exception en termes de caractéristiques biochimiques des plantes. Aujourd'hui, un des rôles de la Pacific Cosmetic Valley est de rétablir la vérité auprès des consommateurs : les produits d'exception viennent d'ici et pas d'ailleurs !”
Mais si certains produits sont d'ores et déjà identifiés, l'association doit désormais mobiliser les différents acteurs du secteur : “Nous avons fait part au ministère de l'Économie des trois ou quatre plantes qui déjà suscitent notre attention, mais tout reste à faire. Nous devons mobiliser tout le monde afin de réaliser des études, identifier les gisements, le besoin et la demande, demander des autorisations auprès de la Diren… Cela demande du travail en amont et c'est là tout l'enjeu de cette association : réunir les acteurs dans cette démarche. Un agriculteur, seul, ne peut rien. Un centre d'innovation, seul, va publier ses recherches mais si, derrière, il n'y a pas un porteur de projet qui a les reins solides et suffisamment de trésorerie pour pouvoir se développer, il ne se passera rien. Nous, au sein de la Pacific Cosmetic Valley, voulons créer une véritable chaîne de valorisation.”
Mais si l'association appelle au rassemblement des acteurs, cette dernière insiste néanmoins sur certains points : “Nous cherchons des acteurs qui contribuent à la conservation des savoir-faire traditionnels et qui font bénéficier la population locale”, souligne Timeri Maunier, présidente de la Pacific Cosmetic Valley. “Nous voulons participer à l'attractivité des territoires ultramarins par la création d'emplois locaux, de développement de filières locales et de produits à haute valeur ajoutée.” Et l'association ne perd pas de temps. Créée récemment, cette dernière s'est déjà mise en quête des différents appels à projet européens pour lesquels la Polynésie française pourrait être éligible. La dynamique est lancée.