HANOI, 18 juillet 2011 (AFP) - Le puissant chant matinal d'une espèce rare de gibbons a permis la découverte d'une nouvelle communauté de près de 500 individus dans les forêts reculées du Vietnam, ont indiqué des conservateurs lundi.
Les chercheurs de Conservation International (CI) se sont aidés du chant "fort, élaboré et prolongé" des gibbons aux joues blanches pour les localiser dans les hauteurs du parc naturel de Pu Mat, dans la province de Nghe An (nord).
Cette nouvelle communauté représente deux-tiers de la population totale recensée au Vietnam et devient la seule "population viable confirmée" de cette espèce dans le monde.
"C'est une découverte extrêmement significative, soulignant combien les zones protégées fournissent un dernier refuge aux espèces décimées de la région", a déclaré le président de CI, le Dr. Russell Mittermeier dans un communiqué.
Les gibbons sont considérés comme les primates les "plus romantiques", en particulier parce qu'ils demeurent en couple toute leur vie et chantent la sérénade à leur partenaire.
La perte de leur habitat et "la valeur médicale présumée de certaines parties de leurs corps" en font une cible des chasseurs, et une espèce particulièrement menacée dans le monde.
La population de gibbons aux joues blanches aurait décliné de 80% en l'espace de 45 ans, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
L'espèce est "au bord de l'extinction" selon le Dr. Mittermeier, et est déjà "fonctionnellement éteinte" en Chine. Elle pourrait en revanche être encore présente au Laos, où les statistiques sont insuffisantes pour se prononcer clairement.
Mais CI craint que le projet de construction d'une route à travers la zone de Pu Mat représente une menace sérieuse pour l'avenir de cette nouvelle colonie.
"Le problème majeur sera la chasse des gibbons qui étaient jusqu'à présent protégés par un terrain difficile. Le contrôle des armes à feu sera vital", a estimé Luu Tuong Bach, primatologue consultant pour CI.
"Sans protection directe dans le parc national de Pu Mat, il est probable que le Vietnam perde cette espèce dans un avenir proche".
klm/dla/ai eaf.tmf
Les chercheurs de Conservation International (CI) se sont aidés du chant "fort, élaboré et prolongé" des gibbons aux joues blanches pour les localiser dans les hauteurs du parc naturel de Pu Mat, dans la province de Nghe An (nord).
Cette nouvelle communauté représente deux-tiers de la population totale recensée au Vietnam et devient la seule "population viable confirmée" de cette espèce dans le monde.
"C'est une découverte extrêmement significative, soulignant combien les zones protégées fournissent un dernier refuge aux espèces décimées de la région", a déclaré le président de CI, le Dr. Russell Mittermeier dans un communiqué.
Les gibbons sont considérés comme les primates les "plus romantiques", en particulier parce qu'ils demeurent en couple toute leur vie et chantent la sérénade à leur partenaire.
La perte de leur habitat et "la valeur médicale présumée de certaines parties de leurs corps" en font une cible des chasseurs, et une espèce particulièrement menacée dans le monde.
La population de gibbons aux joues blanches aurait décliné de 80% en l'espace de 45 ans, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
L'espèce est "au bord de l'extinction" selon le Dr. Mittermeier, et est déjà "fonctionnellement éteinte" en Chine. Elle pourrait en revanche être encore présente au Laos, où les statistiques sont insuffisantes pour se prononcer clairement.
Mais CI craint que le projet de construction d'une route à travers la zone de Pu Mat représente une menace sérieuse pour l'avenir de cette nouvelle colonie.
"Le problème majeur sera la chasse des gibbons qui étaient jusqu'à présent protégés par un terrain difficile. Le contrôle des armes à feu sera vital", a estimé Luu Tuong Bach, primatologue consultant pour CI.
"Sans protection directe dans le parc national de Pu Mat, il est probable que le Vietnam perde cette espèce dans un avenir proche".
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