WELLINGTON, 8 janvier 2012 (AFP) - Le pétrolier échoué depuis trois mois sur un récif néo-zélandais s'est brisé en deux sous l'effet de la tempête, ravivant les craintes d'une pollution pétrolière, a-t-on appris dimanche auprès des autorités maritimes.
Les deux morceaux du pétrolier Rena se sont éloignés de 20 à 30 mètres l'un de l'autre après avoir été frappés par des vagues de six mètres de haut, a indiqué le responsable des opérations des services maritimes néo-zélandais, Alex van Wijngaarden.
Il a précisé que les services compétents avaient été activés pour récupérer le reste de pétrole contenu dans le navire et réparer tout dommage pouvant affecter l'environnement.
"On ne connaît pas exactement la quantité de pétrole qui pourrait s'échapper, mais les équipes ont été mobilisées", a-t-il souligné.
Une trentaine de conteneurs, sur les quelque 880 toujours à bord, ont été précipités à la mer et d'autres devraient suivre.
Le Rena, qui bat pavillon libérien, s'était échoué le 5 octobre sur le récif d'Astrolabe, dans le nord du pays, et les sauveteurs avaient entrepris d'enlever plus de 1.000 conteneurs du cargo.
Environ 350 tonnes de pétrole s'étaient alors répandues en mer, polluant les plages environnantes et tuant au moins 1.300 oiseaux.
Plus d'un millier de tonnes de pétrole avaient été pompées depuis l'accident, mais il en reste davantage à bord, selon les autorités.
Le capitaine philippin du Rena et son second sont soupçonnés d'avoir conduit le navire trop près de la côte afin de gagner du temps. Ils ont été inculpés pour conduite dangereuse et déversement de substances dangereuses. Ils encourent jusqu'à deux ans de prison.
cf/pdw/gab/tj
Les deux morceaux du pétrolier Rena se sont éloignés de 20 à 30 mètres l'un de l'autre après avoir été frappés par des vagues de six mètres de haut, a indiqué le responsable des opérations des services maritimes néo-zélandais, Alex van Wijngaarden.
Il a précisé que les services compétents avaient été activés pour récupérer le reste de pétrole contenu dans le navire et réparer tout dommage pouvant affecter l'environnement.
"On ne connaît pas exactement la quantité de pétrole qui pourrait s'échapper, mais les équipes ont été mobilisées", a-t-il souligné.
Une trentaine de conteneurs, sur les quelque 880 toujours à bord, ont été précipités à la mer et d'autres devraient suivre.
Le Rena, qui bat pavillon libérien, s'était échoué le 5 octobre sur le récif d'Astrolabe, dans le nord du pays, et les sauveteurs avaient entrepris d'enlever plus de 1.000 conteneurs du cargo.
Environ 350 tonnes de pétrole s'étaient alors répandues en mer, polluant les plages environnantes et tuant au moins 1.300 oiseaux.
Plus d'un millier de tonnes de pétrole avaient été pompées depuis l'accident, mais il en reste davantage à bord, selon les autorités.
Le capitaine philippin du Rena et son second sont soupçonnés d'avoir conduit le navire trop près de la côte afin de gagner du temps. Ils ont été inculpés pour conduite dangereuse et déversement de substances dangereuses. Ils encourent jusqu'à deux ans de prison.
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