Marty Melville / AFP
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 03/09/2021 - La Nouvelle-Zélande vient de connaître son hiver le plus doux, une conséquence du changement climatique, a indiqué vendredi un organisme gouvernemental.
De juin à août, les températures ont été de 1,32 degré au-dessus de la moyenne, dépassant le précédent record enregistré l'an passé, a déclaré l'Institut national de recherche sur l'eau et l'atmosphère (NIWA).
Depuis 2000, la Nouvelle-Zélande a connu sept de ses 10 hivers les plus chauds jamais enregistrés, selon cet organisme.
La dernière fois que l'archipel a recensé deux hivers consécutifs avec des températures douces records remonte à 1970 et 1971. Désormais, ces deux années se situeraient respectivement aux 18e et 13e rangs du classement, qui remonte à 1909.
"Ce qui était considéré comme inhabituellement chaud à l'époque n'est plus considéré comme inhabituel", a déclaré Nava Fedaeff, météorologue au NIWA.
Selon elle, les phénomènes climatiques ont joué un rôle au cours de ces deux années records, mais ce qui fait la vraie différence est la quantité de dioxyde de carbone rejetée dans l'atmosphère.
Une station située près de Wellington avait enregistré un taux de CO2 dans l'atmosphère de 320 parties par million (ppm), unité de mesure utilisée pour quantifier la pollution dans l'air, au début des années 1970. Ce niveau se situe désormais à 412 ppm, soit une hausse de plus de 30%.
L'an dernier, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern avait proclamé un état d'"urgence climatique" devant le Parlement, soulignant la nécessité d'une action rapide en ce domaine dans l'intérêt des générations futures.
La Nouvelle-Zélande fait partie des pays qui se sont engagés à atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050. Le pays, qui compte moins de cinq millions d'habitants, s'est également engagé à produire 100% d'énergie renouvelable d'ici 2035.
De juin à août, les températures ont été de 1,32 degré au-dessus de la moyenne, dépassant le précédent record enregistré l'an passé, a déclaré l'Institut national de recherche sur l'eau et l'atmosphère (NIWA).
Depuis 2000, la Nouvelle-Zélande a connu sept de ses 10 hivers les plus chauds jamais enregistrés, selon cet organisme.
La dernière fois que l'archipel a recensé deux hivers consécutifs avec des températures douces records remonte à 1970 et 1971. Désormais, ces deux années se situeraient respectivement aux 18e et 13e rangs du classement, qui remonte à 1909.
"Ce qui était considéré comme inhabituellement chaud à l'époque n'est plus considéré comme inhabituel", a déclaré Nava Fedaeff, météorologue au NIWA.
Selon elle, les phénomènes climatiques ont joué un rôle au cours de ces deux années records, mais ce qui fait la vraie différence est la quantité de dioxyde de carbone rejetée dans l'atmosphère.
Une station située près de Wellington avait enregistré un taux de CO2 dans l'atmosphère de 320 parties par million (ppm), unité de mesure utilisée pour quantifier la pollution dans l'air, au début des années 1970. Ce niveau se situe désormais à 412 ppm, soit une hausse de plus de 30%.
L'an dernier, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern avait proclamé un état d'"urgence climatique" devant le Parlement, soulignant la nécessité d'une action rapide en ce domaine dans l'intérêt des générations futures.
La Nouvelle-Zélande fait partie des pays qui se sont engagés à atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050. Le pays, qui compte moins de cinq millions d'habitants, s'est également engagé à produire 100% d'énergie renouvelable d'ici 2035.