Handout / NEW ZEALAND DEFENCE FORCE / AFP
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 11/07/2023 - En décembre 2019, l'éruption soudaine d'un volcan en Nouvelle-Zélande engloutissait des dizaines de touristes sous ses cendres brûlantes: le procès de sociétés de tourisme et immobilière s'est ouvert mardi pour non-respect des règles de sécurité.
Vingt-deux personnes d'un groupe d'une cinquantaine, en majorité des touristes australiens, avaient péri et les autres avaient été blessées ou grièvement brûlées dans "l'explosion massive" du volcan de l'île néozélandaise White Island, destination touristique également appelée Whakaari.
Six parties, dont deux sociétés de tourisme et les propriétaires de l'île, Whakaari Management Limited, ont été accusées d'avoir enfreint les règles de santé et de sécurité au cours de la période qui a précédé la catastrophe.
L'éruption, survenue dans le nord-est de la Nouvelle-Zélande, le 9 décembre 2019, a fait 22 morts et des dizaines de blessés, donnant lieu à une vaste opération médicale au cours de laquelle les victimes avaient été soignées dans des centres de traitement des brûlures en Nouvelle-Zélande et en Australie.
"Cette éruption volcanique a consisté en une explosion massive", a déclaré la procureure Kristy McDonald, au tribunal de district d'Auckland.
Elle a entraîné un flux de "cendres brûlantes, de mer brûlante, de cendres volcaniques toxiques et de roches projetées depuis le fond du cratère", a-t-elle ajouté. "Le courant pyroclastique a englouti tous ceux qui se trouvaient sur le volcan, à une vitesse estimée à environ 60 km/h", a-t-elle rappelé.
Si les sociétés poursuivies nient avoir commis des actes répréhensibles, l'accusation estime que la famille propriétaire de l'île a "profité de chaque touriste", gagnant un million de dollars néo-zélandais (562.000 euros) par an avant que la catastrophe ne se produise.
La direction de l'île n'a pas procédé à une évaluation adéquate des risques, n'a pas fourni d'équipement de protection individuelle et n'a pas mis en place d'itinéraires d'évacuation, a encore fustigé la procureure.
"Le résultat final est que des touristes et des travailleurs se sont rendus dans le cratère d'un volcan actif sans avoir été correctement informés des risques", a ajouté Mme McDonald.
Des images vidéo diffusées devant le tribunal montrent des personnes tentant de fuir un énorme nuage de cendres volcaniques, qui les engloutit rapidement. Dans une séquence, un guide remarquant l'éruption hurle aux touristes: "partez vite". Certains trébuchent dans leur fuite désespérée.
Les sociétés encourent des amendes allant jusqu'à 1,5 million de dollars néo-zélandais (840.000 euros). Le procès devrait durer plusieurs semaines.
Six autres entreprises avaient déjà plaidé coupable de charges similaires, dont White Island Tours, qui avait transporté 21 des personnes tuées vers le site volcanique par bateau, et Volcanic Air Safaris, qui avait transporté un touriste qui a péri dans la catastrophe.
En mai 2022, un juge a blanchi l'Agence néo-zélandaise de gestion des situations d'urgence de tout manquement aux règles de santé et de sécurité.
Depuis l'éruption, aucune excursion en bateau ou en avion n'a été autorisée sur l'île.
Vingt-deux personnes d'un groupe d'une cinquantaine, en majorité des touristes australiens, avaient péri et les autres avaient été blessées ou grièvement brûlées dans "l'explosion massive" du volcan de l'île néozélandaise White Island, destination touristique également appelée Whakaari.
Six parties, dont deux sociétés de tourisme et les propriétaires de l'île, Whakaari Management Limited, ont été accusées d'avoir enfreint les règles de santé et de sécurité au cours de la période qui a précédé la catastrophe.
L'éruption, survenue dans le nord-est de la Nouvelle-Zélande, le 9 décembre 2019, a fait 22 morts et des dizaines de blessés, donnant lieu à une vaste opération médicale au cours de laquelle les victimes avaient été soignées dans des centres de traitement des brûlures en Nouvelle-Zélande et en Australie.
"Cette éruption volcanique a consisté en une explosion massive", a déclaré la procureure Kristy McDonald, au tribunal de district d'Auckland.
Elle a entraîné un flux de "cendres brûlantes, de mer brûlante, de cendres volcaniques toxiques et de roches projetées depuis le fond du cratère", a-t-elle ajouté. "Le courant pyroclastique a englouti tous ceux qui se trouvaient sur le volcan, à une vitesse estimée à environ 60 km/h", a-t-elle rappelé.
Si les sociétés poursuivies nient avoir commis des actes répréhensibles, l'accusation estime que la famille propriétaire de l'île a "profité de chaque touriste", gagnant un million de dollars néo-zélandais (562.000 euros) par an avant que la catastrophe ne se produise.
La direction de l'île n'a pas procédé à une évaluation adéquate des risques, n'a pas fourni d'équipement de protection individuelle et n'a pas mis en place d'itinéraires d'évacuation, a encore fustigé la procureure.
"Le résultat final est que des touristes et des travailleurs se sont rendus dans le cratère d'un volcan actif sans avoir été correctement informés des risques", a ajouté Mme McDonald.
Des images vidéo diffusées devant le tribunal montrent des personnes tentant de fuir un énorme nuage de cendres volcaniques, qui les engloutit rapidement. Dans une séquence, un guide remarquant l'éruption hurle aux touristes: "partez vite". Certains trébuchent dans leur fuite désespérée.
Les sociétés encourent des amendes allant jusqu'à 1,5 million de dollars néo-zélandais (840.000 euros). Le procès devrait durer plusieurs semaines.
Six autres entreprises avaient déjà plaidé coupable de charges similaires, dont White Island Tours, qui avait transporté 21 des personnes tuées vers le site volcanique par bateau, et Volcanic Air Safaris, qui avait transporté un touriste qui a péri dans la catastrophe.
En mai 2022, un juge a blanchi l'Agence néo-zélandaise de gestion des situations d'urgence de tout manquement aux règles de santé et de sécurité.
Depuis l'éruption, aucune excursion en bateau ou en avion n'a été autorisée sur l'île.