Marty MELVILLE / AFP
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | dimanche 21/01/2023 - Le futur Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins a été confirmé dimanche à la tête du parti travailliste au pouvoir, avant son intronisation mercredi par la gouverneure générale du pays.
A l'issue d'un vote des membres de son parti au Parlement, le désignant à l'unanimité leader de la formation au pouvoir et donc prochain Premier ministre, M. Hipkins a expliqué qu'il serait officiellement intronisé mercredi par la gouverneure générale, représentante en Nouvelle-Zélande du roi Charles III.
Il s'agit aussi d'attendre que la mise en retrait de Jacinda Ardern soit formellement actée.
Cette dernière a annoncé sa démission jeudi, expliquant qu'elle n'avait "tout simplement plus d'énergie pour quatre ans supplémentaires", après avoir notamment connu la pandémie de Covid, une éruption volcanique et la pire attaque terroriste jamais vécue par la Nouvelle-Zélande.
De nombreux responsables politiques, dont Chris Hipkins, ont fustigé la "campagne au vitriol" dont Mme Ardern a été victime durant son mandat, notamment sur les réseaux sociaux.
"La façon dont Jacinda a été traitée, en particulier par certains segments de la société -- et ils sont une petite minorité -- a été tout à fait abjecte", a de nouveau critiqué dimanche le futur 41e Premier ministre.
Responsable de la lutte contre la pandémie de Covid pendant deux ans, Chris Hipkins a dit comprendre que son nouveau poste l'exposerait davantage. Mais sa famille n'est pas "une propriété publique", a-t-il insisté devant des journalistes.
Au regard de "l'énorme pression" mise sur Mme Ardern et sa famille, son successeur de 44 ans a affirmé vouloir garder ses proches "loin des projecteurs".
Il a également déclaré que sa principale préoccupation serait de relancer l'économie.
L'inflation et les pénuries de personnel ont en effet largement entamé la popularité de la formation au pouvoir depuis 2020, maintenant derrière l'opposition de centre-droit, le Parti national, dans les sondages.
Chris Hipkins a également annoncé que le pays allait connaître sa première vice-Première ministre d'origine Pasifika, peuple indigène des îles du Pacifique, en la personne de Carmel Sepuloni.
Mme Sepuloni est membre du Parlement depuis 2008 et ministre du Développement social depuis 2017.
Au peu près 8% des 5,1 millions d'habitants de Nouvelle-Zélande s'identifient comme des Pasikifa.
Grant Robertson, vice-Premier ministre de Jacinda Ardern, devrait rester au gouvernement en tant que ministre des Finances.
A l'issue d'un vote des membres de son parti au Parlement, le désignant à l'unanimité leader de la formation au pouvoir et donc prochain Premier ministre, M. Hipkins a expliqué qu'il serait officiellement intronisé mercredi par la gouverneure générale, représentante en Nouvelle-Zélande du roi Charles III.
Il s'agit aussi d'attendre que la mise en retrait de Jacinda Ardern soit formellement actée.
Cette dernière a annoncé sa démission jeudi, expliquant qu'elle n'avait "tout simplement plus d'énergie pour quatre ans supplémentaires", après avoir notamment connu la pandémie de Covid, une éruption volcanique et la pire attaque terroriste jamais vécue par la Nouvelle-Zélande.
De nombreux responsables politiques, dont Chris Hipkins, ont fustigé la "campagne au vitriol" dont Mme Ardern a été victime durant son mandat, notamment sur les réseaux sociaux.
"La façon dont Jacinda a été traitée, en particulier par certains segments de la société -- et ils sont une petite minorité -- a été tout à fait abjecte", a de nouveau critiqué dimanche le futur 41e Premier ministre.
Responsable de la lutte contre la pandémie de Covid pendant deux ans, Chris Hipkins a dit comprendre que son nouveau poste l'exposerait davantage. Mais sa famille n'est pas "une propriété publique", a-t-il insisté devant des journalistes.
Au regard de "l'énorme pression" mise sur Mme Ardern et sa famille, son successeur de 44 ans a affirmé vouloir garder ses proches "loin des projecteurs".
Il a également déclaré que sa principale préoccupation serait de relancer l'économie.
L'inflation et les pénuries de personnel ont en effet largement entamé la popularité de la formation au pouvoir depuis 2020, maintenant derrière l'opposition de centre-droit, le Parti national, dans les sondages.
Chris Hipkins a également annoncé que le pays allait connaître sa première vice-Première ministre d'origine Pasifika, peuple indigène des îles du Pacifique, en la personne de Carmel Sepuloni.
Mme Sepuloni est membre du Parlement depuis 2008 et ministre du Développement social depuis 2017.
Au peu près 8% des 5,1 millions d'habitants de Nouvelle-Zélande s'identifient comme des Pasikifa.
Grant Robertson, vice-Premier ministre de Jacinda Ardern, devrait rester au gouvernement en tant que ministre des Finances.