Nouméa, France | AFP | lundi 01/08/2022 - Une mère de famille d’une trentaine d’années a été tuée par son compagnon en Nouvelle-Calédonie, moins de trois semaines après un précédent féminicide, a annoncé lundi le procureur de la République.
Les faits se sont déroulés le 30 juillet dans la tribu kanak de Ny à Bourail, à 180 kilomètres au nord de Nouméa.
Selon les premiers éléments communiqués par le parquet, le couple, parent de deux enfants de 2 et 8 ans, avait consommé plusieurs bouteilles d'alcool et s’est disputé au cours de la soirée, au point qu’une cousine serait intervenue pour apaiser la situation.
Bien qu’aucun témoin n'a déclaré "avoir constaté des lésions de violence sur la victime" âgée de 33 ans, des membres de la famille l’ont découverte "inanimée dans son lit" le lendemain matin et ont appelé les secours, a précisé dans un communiqué le procureur de la République, Yves Dupas.
Après de vaines tentatives pour la réanimer, la jeune femme est décédée et de nombreuses traces de coups ont été mises au jour par des examens post-mortem, dont "un œdème cérébral associé à une hémorragie intra-cranienne aigue, un pneumothorax ainsi qu'une lésion thoracique".
L'autopsie ordonnée par le parquet est prévue dans les prochains jours.
Placé en garde à vue, le concubin de la victime a reconnu "avoir porté une gifle ainsi qu'un coup de poing sur la joue droite tandis que sa compagne le griffait", a-t-on indiqué de même source.
L’auteur présumé des faits, âgé de 32 ans, a été mis en examen du chef d'homicide volontaire par concubin et placé sous contrôle judiciaire. Le parquet se réserve la possibilité de faire appel de cette décision, a indiqué Yves Dupas.
Ce féminicide intervient après qu’une mère de famille de 35 ans a été tuée par son compagnon mi-juillet à Nouméa. Les violences conjugales atteignent des niveaux record en Nouvelle-Calédonie, et sont la cause de l’incarcération d’un détenu sur 5.
Les faits se sont déroulés le 30 juillet dans la tribu kanak de Ny à Bourail, à 180 kilomètres au nord de Nouméa.
Selon les premiers éléments communiqués par le parquet, le couple, parent de deux enfants de 2 et 8 ans, avait consommé plusieurs bouteilles d'alcool et s’est disputé au cours de la soirée, au point qu’une cousine serait intervenue pour apaiser la situation.
Bien qu’aucun témoin n'a déclaré "avoir constaté des lésions de violence sur la victime" âgée de 33 ans, des membres de la famille l’ont découverte "inanimée dans son lit" le lendemain matin et ont appelé les secours, a précisé dans un communiqué le procureur de la République, Yves Dupas.
Après de vaines tentatives pour la réanimer, la jeune femme est décédée et de nombreuses traces de coups ont été mises au jour par des examens post-mortem, dont "un œdème cérébral associé à une hémorragie intra-cranienne aigue, un pneumothorax ainsi qu'une lésion thoracique".
L'autopsie ordonnée par le parquet est prévue dans les prochains jours.
Placé en garde à vue, le concubin de la victime a reconnu "avoir porté une gifle ainsi qu'un coup de poing sur la joue droite tandis que sa compagne le griffait", a-t-on indiqué de même source.
L’auteur présumé des faits, âgé de 32 ans, a été mis en examen du chef d'homicide volontaire par concubin et placé sous contrôle judiciaire. Le parquet se réserve la possibilité de faire appel de cette décision, a indiqué Yves Dupas.
Ce féminicide intervient après qu’une mère de famille de 35 ans a été tuée par son compagnon mi-juillet à Nouméa. Les violences conjugales atteignent des niveaux record en Nouvelle-Calédonie, et sont la cause de l’incarcération d’un détenu sur 5.