NOUMEA, 29 octobre 2010 (AFP) - Un rapport sur le pouvoir d'achat des Calédoniens, présenté vendredi, met en évidence de profondes inégalités sociales et la baisse du pouvoir d'achat dans ce territoire français du Pacifique.
A l'occasion de la présentation de cette étude, réalisée avec le cabinet Syndex, le premier syndicat de Nouvelle-Calédonie a réclamé une réforme structurelle du système économique "hérité de la colonisation" pour lutter contre la vie chère.
L'Usoenc (Union syndicale des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie, proche de la CFDT) a dénoncé "les nombreux problèmes de la chaîne économique locale".
"Le système économique n'a pas évolué depuis la seconde guerre mondiale et nous vient peu ou prou de la colonisation. Ca ne tient plus aujourd'hui", a déclaré Didier Guénant-Jeanson, secrétaire général de l'Usoenc.
Le rapport sur le pouvoir d'achat des Calédoniens passe au crible les revenus, la consommation ou encore la répartition des richesses. Il s'inscrit dans une démarche initiée en 2006 par le syndicat pour combattre la cherté de la vie dans ce territoire, à 18.000 km de la Métropole.
Malgré la croissance due au dynamisme de l'industrie minière et aux transferts publics, le pouvoir d'achat a baissé jusqu'à 5,6% parmi les foyers les moins aisés.
En dépit du rééquilibrage sanitaire et éducatif opéré depuis une vingtaine d'années, les experts pointent la persistance de fractures sociales, qui se traduisent notamment par "la marginalisation marchande d'une part significative de la population", et 33% des foyers qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Parmi les causes majeures de la cherté de vie, le rapport cite "la sur-rémunération des fonctionnaires", la fiscalité archaïque et les marges des entreprises.
L'Usoenc propose une série de mesures telles que l'instauration de la TVA, la création d'une redevance sur l'extraction du minerai de nickel, la création d'un impôt sur les plus values et les produits financiers ou encore l'instauration d'un revenu minimum garanti.
cw/cf/cgd
A l'occasion de la présentation de cette étude, réalisée avec le cabinet Syndex, le premier syndicat de Nouvelle-Calédonie a réclamé une réforme structurelle du système économique "hérité de la colonisation" pour lutter contre la vie chère.
L'Usoenc (Union syndicale des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie, proche de la CFDT) a dénoncé "les nombreux problèmes de la chaîne économique locale".
"Le système économique n'a pas évolué depuis la seconde guerre mondiale et nous vient peu ou prou de la colonisation. Ca ne tient plus aujourd'hui", a déclaré Didier Guénant-Jeanson, secrétaire général de l'Usoenc.
Le rapport sur le pouvoir d'achat des Calédoniens passe au crible les revenus, la consommation ou encore la répartition des richesses. Il s'inscrit dans une démarche initiée en 2006 par le syndicat pour combattre la cherté de la vie dans ce territoire, à 18.000 km de la Métropole.
Malgré la croissance due au dynamisme de l'industrie minière et aux transferts publics, le pouvoir d'achat a baissé jusqu'à 5,6% parmi les foyers les moins aisés.
En dépit du rééquilibrage sanitaire et éducatif opéré depuis une vingtaine d'années, les experts pointent la persistance de fractures sociales, qui se traduisent notamment par "la marginalisation marchande d'une part significative de la population", et 33% des foyers qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Parmi les causes majeures de la cherté de vie, le rapport cite "la sur-rémunération des fonctionnaires", la fiscalité archaïque et les marges des entreprises.
L'Usoenc propose une série de mesures telles que l'instauration de la TVA, la création d'une redevance sur l'extraction du minerai de nickel, la création d'un impôt sur les plus values et les produits financiers ou encore l'instauration d'un revenu minimum garanti.
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