Photo d'archives. Crédit Theo Rouby / AFP
Saint-Louis, France | AFP | mercredi 18/09/2024 - Un homme a été tué au cours d'une opération des forces de l'ordre à Saint-Louis, en Nouvelle-Calédonie, dans la nuit de mercredi à jeudi, portant à douze le nombre de décès depuis le début des troubles dans l'archipel, a-t-on appris auprès des autorités.
Des confrontations étaient en cours entre la population et les gendarmes, qui faisaient usage de gaz lacrymogènes, dans ce bastion indépendantiste au sud de Nouméa, a constaté une correspondante de l'AFP.
Une dizaine de personnes sont recherchées au sein de la tribu de Saint-Louis par la gendarmerie.
Elles sont soupçonnées d'être les auteurs de tirs sur les forces de l'ordre, notamment sous l'autorité de Rock Victorin Wamytan surnommé Banane, tué en juillet lors d'un échange de tirs avec les gendarmes.
"On n'est pas des terroristes, on n'est pas en état de guerre", lançait une mère de famille lors de l'opération toujours en cours des forces de l'ordre jeudi.
Depuis le début des violences liées à la mobilisation indépendantiste contre la réforme du corps électoral, le 13 mai, douze personnes ont été tuées, dont deux gendarmes.
Si la tension est nettement redescendue depuis mi-juillet, le sud de la Grande Terre (l'île principale de l'archipel) est toujours inaccessible par la route. En cause, l'insécurité qui règne au niveau de la tribu de Saint-Louis, fief indépendantiste et passage obligé à une dizaine de kilomètres de Nouméa.
Des confrontations étaient en cours entre la population et les gendarmes, qui faisaient usage de gaz lacrymogènes, dans ce bastion indépendantiste au sud de Nouméa, a constaté une correspondante de l'AFP.
Une dizaine de personnes sont recherchées au sein de la tribu de Saint-Louis par la gendarmerie.
Elles sont soupçonnées d'être les auteurs de tirs sur les forces de l'ordre, notamment sous l'autorité de Rock Victorin Wamytan surnommé Banane, tué en juillet lors d'un échange de tirs avec les gendarmes.
"On n'est pas des terroristes, on n'est pas en état de guerre", lançait une mère de famille lors de l'opération toujours en cours des forces de l'ordre jeudi.
Depuis le début des violences liées à la mobilisation indépendantiste contre la réforme du corps électoral, le 13 mai, douze personnes ont été tuées, dont deux gendarmes.
Si la tension est nettement redescendue depuis mi-juillet, le sud de la Grande Terre (l'île principale de l'archipel) est toujours inaccessible par la route. En cause, l'insécurité qui règne au niveau de la tribu de Saint-Louis, fief indépendantiste et passage obligé à une dizaine de kilomètres de Nouméa.