Nouméa, France | AFP | jeudi 12/06/2019 - Les membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie élu jeudi à Nouméa ont levé la séance sans avoir pu choisir un président, a constaté un journaliste de l'AFP.
"C’est la troisième fois en l’espace de six ans que nous n’avons pas de majorité parce que la droite n'arrive pas à s’entendre", a déclaré à l’AFP Louis Mapou, le président du groupe Union nationale pour l’indépendance au Congrès.
Les 54 membres du Congrès élus en mai se sont réunis jeudi afin d'élire les onze membres du 16e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dans un premier temps.
Un scrutin sans surprise puisque chacun des groupes politiques avait précisé sa position dans les jours précédents.
L’Avenir en confiance, qui incarne la droite calédonienne la plus libérale, a obtenu cinq portefeuilles, dont un qui reviendra à Vaimua Muliava de l’Eveil océanien.
Ce tout jeune parti communautaire wallisien-et-futunien, non indépendantiste affiché, avait fait élire Roch Wamytan au perchoir du Congrès le 24 mai, avant de rejoindre la liste de l’Avenir en confiance pour l’élection des membres du gouvernement.
Les indépendantistes ont obtenu trois sièges pour l’Union calédonienne et deux pour l’Union nationale pour l’indépendance.
Calédonie ensemble, parti non-indépendantiste de centre droit défait aux dernières élections, se voit confier un rôle d’arbitre pour l’élection du président du gouvernement en obtenant un maroquin.
Les onze membres du nouvel exécutif n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur le nom de leur président au cours d'un vote à huis-clos organisé dans la foulée de leur élection jeudi en fin de matinée.
Philippe Germain, le président sortant, représentant de Calédonie ensemble, a voté blanc, renvoyant dos à dos indépendantistes et non indépendantistes.
"L’Avenir en confiance a délibérément décidé d’exclure Calédonie ensemble de toute responsabilité à la province comme au Congrès. Dans ces conditions, il est normal que nous n’apportions pas nos voix à un président qui se passe de nous. Je rappelle également que les indépendantistes du FLNKS ont également la possibilité de choisir un président", a souligné Philippe Michel, le président du groupe Calédonie ensemble.
Une période d’âpres négociations s’ouvre pour trouver de nouveaux équilibres.
Tous en appellent au sens des responsabilités au regard du risque imminent de cessation de paiement des caisses de protection sociale.
Le haut-commissaire de la République,Thierry Lataste, devrait convoquer à nouveaux les membres du gouvernement d’ici à une quinzaine de jours.
En attendant, que le président du nouveau gouvernement soit élu, le gouvernement sortant assurera la gestion des affaires courantes.
"C’est la troisième fois en l’espace de six ans que nous n’avons pas de majorité parce que la droite n'arrive pas à s’entendre", a déclaré à l’AFP Louis Mapou, le président du groupe Union nationale pour l’indépendance au Congrès.
Les 54 membres du Congrès élus en mai se sont réunis jeudi afin d'élire les onze membres du 16e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dans un premier temps.
Un scrutin sans surprise puisque chacun des groupes politiques avait précisé sa position dans les jours précédents.
L’Avenir en confiance, qui incarne la droite calédonienne la plus libérale, a obtenu cinq portefeuilles, dont un qui reviendra à Vaimua Muliava de l’Eveil océanien.
Ce tout jeune parti communautaire wallisien-et-futunien, non indépendantiste affiché, avait fait élire Roch Wamytan au perchoir du Congrès le 24 mai, avant de rejoindre la liste de l’Avenir en confiance pour l’élection des membres du gouvernement.
Les indépendantistes ont obtenu trois sièges pour l’Union calédonienne et deux pour l’Union nationale pour l’indépendance.
Calédonie ensemble, parti non-indépendantiste de centre droit défait aux dernières élections, se voit confier un rôle d’arbitre pour l’élection du président du gouvernement en obtenant un maroquin.
Les onze membres du nouvel exécutif n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur le nom de leur président au cours d'un vote à huis-clos organisé dans la foulée de leur élection jeudi en fin de matinée.
Philippe Germain, le président sortant, représentant de Calédonie ensemble, a voté blanc, renvoyant dos à dos indépendantistes et non indépendantistes.
"L’Avenir en confiance a délibérément décidé d’exclure Calédonie ensemble de toute responsabilité à la province comme au Congrès. Dans ces conditions, il est normal que nous n’apportions pas nos voix à un président qui se passe de nous. Je rappelle également que les indépendantistes du FLNKS ont également la possibilité de choisir un président", a souligné Philippe Michel, le président du groupe Calédonie ensemble.
Une période d’âpres négociations s’ouvre pour trouver de nouveaux équilibres.
Tous en appellent au sens des responsabilités au regard du risque imminent de cessation de paiement des caisses de protection sociale.
Le haut-commissaire de la République,Thierry Lataste, devrait convoquer à nouveaux les membres du gouvernement d’ici à une quinzaine de jours.
En attendant, que le président du nouveau gouvernement soit élu, le gouvernement sortant assurera la gestion des affaires courantes.