Paris, France | AFP | mardi 17/09/2019 - Les étudiants de Nouvelle-Calédonie font face à "une injustice criante" dans l'attribution des bourses, en raison du barème national unique qui ne prend pas en compte le coût de la vie très élevé sur le territoire calédonien, a déploré mardi le député UDI du Caillou, Philippe Dunoyer.
"En Nouvelle-Calédonie, où le niveau de vie est un peu plus élevé qu'en métropole, (...) beaucoup de Calédoniens dépassent les plafonds d'éligibilité", pour bénéficier d'une bourse sur critères sociaux. Ainsi, 38% des étudiants français sont boursiers, contre 27% en Nouvelle-Calédonie, soit "deux fois moins que la Martinique et trois fois moins qu'à Mayotte", a expliqué le député lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Mais "les familles calédoniennes exclues de l'attribution des bourses "doivent faire face à un coût de la vie élevé sur un territoire où se loger, se nourrir ou se connecter coûte 70% de plus qu'en métropole".
"L'existence d'un barème national unique sous couvert d'uniformité de traitement cache en réalité des injustices criantes au détriment de certains territoires, notamment les collectivités du Pacifique", a-t-il insisté, affirmant que "l'année dernière, ce sont environ 600 étudiants calédoniens qui se sont vu refuser leur demande de bourse".
Et ceux qui envisagent de faire leurs études en métropole ont "la double peine" parce qu'ils ne peuvent pas bénéficier de la prise en charge de leur billet d'avion au titre de la continuité territoriale, réservée aux étudiants boursiers, a-t-il poursuivi.
La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a reconnu que "c'est toujours au niveau des territoires que se posent des difficultés à cause des spécificités de ces territoires", et a préconisé de développer des campus locaux ou des campus connectés.
Une réponse "à côté", selon le député Dunoyer. "La ministre n’annonce aucune correction d’un dispositif injuste", a-t-il déploré à l'AFP.
"Son développement sur une offre nouvelle de formation sur les territoires n’y change rien puisque cette offre n’aura aucun effet sur le coût de la vie et n’aidera pas les familles", a-t-il commenté.
"En Nouvelle-Calédonie, où le niveau de vie est un peu plus élevé qu'en métropole, (...) beaucoup de Calédoniens dépassent les plafonds d'éligibilité", pour bénéficier d'une bourse sur critères sociaux. Ainsi, 38% des étudiants français sont boursiers, contre 27% en Nouvelle-Calédonie, soit "deux fois moins que la Martinique et trois fois moins qu'à Mayotte", a expliqué le député lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Mais "les familles calédoniennes exclues de l'attribution des bourses "doivent faire face à un coût de la vie élevé sur un territoire où se loger, se nourrir ou se connecter coûte 70% de plus qu'en métropole".
"L'existence d'un barème national unique sous couvert d'uniformité de traitement cache en réalité des injustices criantes au détriment de certains territoires, notamment les collectivités du Pacifique", a-t-il insisté, affirmant que "l'année dernière, ce sont environ 600 étudiants calédoniens qui se sont vu refuser leur demande de bourse".
Et ceux qui envisagent de faire leurs études en métropole ont "la double peine" parce qu'ils ne peuvent pas bénéficier de la prise en charge de leur billet d'avion au titre de la continuité territoriale, réservée aux étudiants boursiers, a-t-il poursuivi.
La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a reconnu que "c'est toujours au niveau des territoires que se posent des difficultés à cause des spécificités de ces territoires", et a préconisé de développer des campus locaux ou des campus connectés.
Une réponse "à côté", selon le député Dunoyer. "La ministre n’annonce aucune correction d’un dispositif injuste", a-t-il déploré à l'AFP.
"Son développement sur une offre nouvelle de formation sur les territoires n’y change rien puisque cette offre n’aura aucun effet sur le coût de la vie et n’aidera pas les familles", a-t-il commenté.