NOUMEA, 13 février 2012 (AFP) - La rentrée scolaire se déroulera le 16 février en Nouvelle-Calédonie, pour la première fois sous l'autorité totale du pouvoir local, en vertu du statut d'autonomie croissante de l'accord de Nouméa, a indiqué lundi le gouvernement calédonien.
"Il s'agit, pour la première fois, de la prise en main de la rentrée scolaire par la Nouvelle-Calédonie, dans le contexte des transferts de compétences", a déclaré à la presse, Jean-Claude Briault, en charge de l'enseignement au sein du gouvernement local.
Le 1er janvier 2012, l'enseignement secondaire privé et public et le primaire ont été officiellement transférés de l'Etat aux autorités de Nouvelle-Calédonie, déjà chargée du primaire public. C'est la première fois que la France transmet cette compétence.
L'Etat conserve cependant plusieurs attributions telles que la délivrance des diplômes, le contrôle pédagogique et les programmes.
"C'est essentiel pour la qualité de notre enseignement", a précisé M. Briault.
L'Etat met aussi à disposition du territoire, "globalement et gratuitement", le personnel de l'enseignement, soit 4.200 personnes, pour une enveloppe de 45 milliards CFP par an (375 millions euros).
La construction et la rénovation des établissements ainsi que le projet éducatif, qui reste à élaborer, ou encore les contrats avec le privé figurent au rang des responsabilités du gouvernement calédonien.
Un "service unique", dirigé par un vice-recteur, gère cette double tutelle de l'enseignement. Jeudi 16 février, quelque 70.000 élèves effecteront leur rentrée en Nouvelle-Calédonie, au terme des grandes vacances de l'été austral.
La Fédération des Fonctionnaires a déposé un préavis de grève sur une série de revendications portant sur le transfert des personnels non-enseignants.
L'accord de Nouméa (1998), dont les transferts de compétence sont le moteur, organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie.
cw/cgd/ed
"Il s'agit, pour la première fois, de la prise en main de la rentrée scolaire par la Nouvelle-Calédonie, dans le contexte des transferts de compétences", a déclaré à la presse, Jean-Claude Briault, en charge de l'enseignement au sein du gouvernement local.
Le 1er janvier 2012, l'enseignement secondaire privé et public et le primaire ont été officiellement transférés de l'Etat aux autorités de Nouvelle-Calédonie, déjà chargée du primaire public. C'est la première fois que la France transmet cette compétence.
L'Etat conserve cependant plusieurs attributions telles que la délivrance des diplômes, le contrôle pédagogique et les programmes.
"C'est essentiel pour la qualité de notre enseignement", a précisé M. Briault.
L'Etat met aussi à disposition du territoire, "globalement et gratuitement", le personnel de l'enseignement, soit 4.200 personnes, pour une enveloppe de 45 milliards CFP par an (375 millions euros).
La construction et la rénovation des établissements ainsi que le projet éducatif, qui reste à élaborer, ou encore les contrats avec le privé figurent au rang des responsabilités du gouvernement calédonien.
Un "service unique", dirigé par un vice-recteur, gère cette double tutelle de l'enseignement. Jeudi 16 février, quelque 70.000 élèves effecteront leur rentrée en Nouvelle-Calédonie, au terme des grandes vacances de l'été austral.
La Fédération des Fonctionnaires a déposé un préavis de grève sur une série de revendications portant sur le transfert des personnels non-enseignants.
L'accord de Nouméa (1998), dont les transferts de compétence sont le moteur, organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie.
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