NOUMEA, 13 mars 2012 (AFP) - Le Soenc-Nickel, principal syndicat de la SLN, filiale du groupe français Eramet en Nouvelle-Calédonie, a déposé un préavis de grève pour dénoncer l'insécurité et la pollution dans l'usine à Nouméa, a-t-il indiqué mardi.
"Rien ne change. Notre usine est vieille et obsolète et on a le sentiment qu'Eramet ne veut pas mettre d'argent là où il faudrait", a déclaré à l'AFP, Freddy Mboueri, délégué du Soenc-Nickel (Syndicat des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie).
Le syndicat du géant du nickel dénonce une "irresponsabilité hiérarchique sur les conditions de travail", citant tour à tour "la saleté de l'usine, le manque d'effectif et de plan d'évacuation global, les poussières, les émissions de dioxyde de carbone ou encore l'absence de laverie".
"Il faut une vraie campagne de nettoyage dans l'usine, pleine de poussières, à cause de nombreuses fuites", a insisté le syndicaliste.
La diminution des effectifs, "sans moyens techniques supplémentaires", est également mise en cause par le Soenc-Nickel, qui reproche à la direction "d'avoir pour seul objectif d'augmenter la production".
La grogne du syndicat intervient après deux explosions dans un des fours de la SLN, premier employeur privé du Caillou, qui ont fait un blessé grave et deux blessés légers, en décembre et janvier derniers.
Un plan d'amélioration de la compétitivité est en place depuis 2009 au sein de la société, qui espère augmenter sa production de 53.800 tonnes en 2011 à 60.000 tonnes de nickel en 2012.
Des points de revendications du Soenc-Nickel portent également sur le travail dans les mines, la prime d'intéressement et la création de postes de maîtrise.
De son côté, la direction de la SLN, qui rencontre mercredi matin le Soenc-Nickel, a affirmé que ce préavis s'inscrivait dans le cadre "d'une compétition syndicale à l'approche d'élections professionnelles", et que le dialogue n'avait jamais été rompu.
cw/cgd/mam
"Rien ne change. Notre usine est vieille et obsolète et on a le sentiment qu'Eramet ne veut pas mettre d'argent là où il faudrait", a déclaré à l'AFP, Freddy Mboueri, délégué du Soenc-Nickel (Syndicat des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie).
Le syndicat du géant du nickel dénonce une "irresponsabilité hiérarchique sur les conditions de travail", citant tour à tour "la saleté de l'usine, le manque d'effectif et de plan d'évacuation global, les poussières, les émissions de dioxyde de carbone ou encore l'absence de laverie".
"Il faut une vraie campagne de nettoyage dans l'usine, pleine de poussières, à cause de nombreuses fuites", a insisté le syndicaliste.
La diminution des effectifs, "sans moyens techniques supplémentaires", est également mise en cause par le Soenc-Nickel, qui reproche à la direction "d'avoir pour seul objectif d'augmenter la production".
La grogne du syndicat intervient après deux explosions dans un des fours de la SLN, premier employeur privé du Caillou, qui ont fait un blessé grave et deux blessés légers, en décembre et janvier derniers.
Un plan d'amélioration de la compétitivité est en place depuis 2009 au sein de la société, qui espère augmenter sa production de 53.800 tonnes en 2011 à 60.000 tonnes de nickel en 2012.
Des points de revendications du Soenc-Nickel portent également sur le travail dans les mines, la prime d'intéressement et la création de postes de maîtrise.
De son côté, la direction de la SLN, qui rencontre mercredi matin le Soenc-Nickel, a affirmé que ce préavis s'inscrivait dans le cadre "d'une compétition syndicale à l'approche d'élections professionnelles", et que le dialogue n'avait jamais été rompu.
cw/cgd/mam