"On n'est plus au pied du mur, on est dans le mur", a déclaré au cours d'une conférence de presse Thierry Santa (ici au centre, photo d'archives).
Nouméa, France | AFP | lundi 26/02/2024 - La Nouvelle-Calédonie, confrontée à une grave crise du secteur nickel, doit être déclarée en "état d'urgence économique et social", ont plaidé lundi quatre membres non-indépendantistes du gouvernement calédonien.
"On n'est plus au pied du mur, on est dans le mur", a déclaré au cours d'une conférence de presse Thierry Santa (Le Rassemblement-LR), en charge du travail et de l'emploi, demandant la mise en place immédiate d'un plan de relance de l'économie via une politique de grands travaux.
La combinaison de mauvais rendements, d'une énergie coûteuse et d'une forte concurrence étrangère ont fait plonger dans le rouge les trois usines métallurgiques traitant le nickel extrait sur l'archipel français du Pacifique, qui représente la quasi-totalité de ses exportations de et près du quart de l'emploi privé.
L'une d'elles, Koniambo Nickel, a annoncé en février sa mise en sommeil pour six mois dans l'attente d'un éventuel repreneur. Le salaire de ses 1.300 employés a été maintenu pendant cette période, mais 2.000 emplois indirects sont menacés.
Une autre usine, celle de Prony Ressources, est également à la recherche d'un repreneur.
Au côtés de M. Santa, Christopher Gyges (Les Loyalistes) a indiqué que "16 grands chantiers d'avenir en mesure de participer à la transformation de l'économie calédonienne ont été identifiés".
Parmi eux, il a cité l'élargissement de la principale route de l'archipel ou la construction d'une station de transfert d'énergie par pompage (Step), un projet hydroélectrique qui permettrait de réduire la facture énergétique du territoire, très dépendant des énergies fossiles.
Les quatre élus proposent par ailleurs un plan de réduction des dépenses, avec le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux du territoire partant à la retraite et la baisse de 21 millions d'euros des dépenses de santé, avec certains déremboursements ou la création d'un jour de carence en cas d'arrêt-maladie.
Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, dans lequel indépendantistes et non-indépendantistes se partagent les postes, est composé de onze membres élus par son Congrès.
Depuis 2021 et pour la première fois depuis sa création en 1999, il est dirigé par les indépendantistes.
"On n'est plus au pied du mur, on est dans le mur", a déclaré au cours d'une conférence de presse Thierry Santa (Le Rassemblement-LR), en charge du travail et de l'emploi, demandant la mise en place immédiate d'un plan de relance de l'économie via une politique de grands travaux.
La combinaison de mauvais rendements, d'une énergie coûteuse et d'une forte concurrence étrangère ont fait plonger dans le rouge les trois usines métallurgiques traitant le nickel extrait sur l'archipel français du Pacifique, qui représente la quasi-totalité de ses exportations de et près du quart de l'emploi privé.
L'une d'elles, Koniambo Nickel, a annoncé en février sa mise en sommeil pour six mois dans l'attente d'un éventuel repreneur. Le salaire de ses 1.300 employés a été maintenu pendant cette période, mais 2.000 emplois indirects sont menacés.
Une autre usine, celle de Prony Ressources, est également à la recherche d'un repreneur.
Au côtés de M. Santa, Christopher Gyges (Les Loyalistes) a indiqué que "16 grands chantiers d'avenir en mesure de participer à la transformation de l'économie calédonienne ont été identifiés".
Parmi eux, il a cité l'élargissement de la principale route de l'archipel ou la construction d'une station de transfert d'énergie par pompage (Step), un projet hydroélectrique qui permettrait de réduire la facture énergétique du territoire, très dépendant des énergies fossiles.
Les quatre élus proposent par ailleurs un plan de réduction des dépenses, avec le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux du territoire partant à la retraite et la baisse de 21 millions d'euros des dépenses de santé, avec certains déremboursements ou la création d'un jour de carence en cas d'arrêt-maladie.
Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, dans lequel indépendantistes et non-indépendantistes se partagent les postes, est composé de onze membres élus par son Congrès.
Depuis 2021 et pour la première fois depuis sa création en 1999, il est dirigé par les indépendantistes.