Nouméa, France | AFP | vendredi 02/12/2022 - Neuf cabinets médicaux sur dix sont restés fermés jeudi et vendredi en Nouvelle-Calédonie, une grève inédite pour les médecins libéraux qui s'inquiètent de la pénurie de professionnels qui devrait s'aggraver dans les années à venir.
Près d'un médecin libéral sur deux exerçant dans l'archipel français du Pacifique partira en retraite d'ici à 2030, selon le Syndicat des médecins libéraux (SML) qui a appelé à deux jours de grève pour alerter les autorités.
La densité de généralistes est ainsi de 53,8 pour 100.000 habitants dans le territoire, contre 121 médecins pour 100.000 habitants en moyenne à l'échelle de la France entière.
La densité la plus faible est enregistrée à Mayotte (51,8 médecins pour 100.000 habitants), selon le dernier "atlas démographique" de l'Ordre des médecins. En Nouvelle-Calédonie, ce chiffre tombe même à 10 pour 100.000 dans les îles Loyauté, confrontées à la double insularité.
"De plus en plus de patients sont dans la détresse face à une offre de soins qui s'effrite", souligne Marie-Laure Gaudillier, la présidente du syndicat. "Sauver la médecine libérale, c'est assurer une qualité de soins digne pour sa population et éviter des situations dramatiques".
Le mouvement de protestation a été massivement suivi, d'après les chiffres communiqués par le SML: 70% de médecins en grève et 90% des cabinets fermés.
Dans toute la France, des milliers de médecins libéraux ont fermé leurs cabinets jeudi et vendredi pour réclamer des hausses de tarifs, à l'appel du collectif "Médecins pour demain".
Le gouvernement calédonien a précisé que la continuité des soins était assurée via les établissements de santé le jour et, la nuit, via les services d'urgence et l'organisation de réquisitions.
Parmi les causes identifiées de la pénurie de professionnels dans l'archipel, selon le syndicat, une concurrence accrue entre territoires alors que partout les médecins manquent à l'appel.
Les honoraires des médecins libéraux n'ont pas été revalorisés depuis quinze ans en Nouvelle-Calédonie.
Selon le SML, qui s'appuie sur un rapport commandé à un cabinet d'audit, le pouvoir d'achat d'un médecin libéral généraliste du territoire est inférieur de près de 35% à celui d'un médecin métropolitain et de 12,9% pour les spécialistes.
Près d'un médecin libéral sur deux exerçant dans l'archipel français du Pacifique partira en retraite d'ici à 2030, selon le Syndicat des médecins libéraux (SML) qui a appelé à deux jours de grève pour alerter les autorités.
La densité de généralistes est ainsi de 53,8 pour 100.000 habitants dans le territoire, contre 121 médecins pour 100.000 habitants en moyenne à l'échelle de la France entière.
La densité la plus faible est enregistrée à Mayotte (51,8 médecins pour 100.000 habitants), selon le dernier "atlas démographique" de l'Ordre des médecins. En Nouvelle-Calédonie, ce chiffre tombe même à 10 pour 100.000 dans les îles Loyauté, confrontées à la double insularité.
"De plus en plus de patients sont dans la détresse face à une offre de soins qui s'effrite", souligne Marie-Laure Gaudillier, la présidente du syndicat. "Sauver la médecine libérale, c'est assurer une qualité de soins digne pour sa population et éviter des situations dramatiques".
Le mouvement de protestation a été massivement suivi, d'après les chiffres communiqués par le SML: 70% de médecins en grève et 90% des cabinets fermés.
Dans toute la France, des milliers de médecins libéraux ont fermé leurs cabinets jeudi et vendredi pour réclamer des hausses de tarifs, à l'appel du collectif "Médecins pour demain".
Le gouvernement calédonien a précisé que la continuité des soins était assurée via les établissements de santé le jour et, la nuit, via les services d'urgence et l'organisation de réquisitions.
Parmi les causes identifiées de la pénurie de professionnels dans l'archipel, selon le syndicat, une concurrence accrue entre territoires alors que partout les médecins manquent à l'appel.
Les honoraires des médecins libéraux n'ont pas été revalorisés depuis quinze ans en Nouvelle-Calédonie.
Selon le SML, qui s'appuie sur un rapport commandé à un cabinet d'audit, le pouvoir d'achat d'un médecin libéral généraliste du territoire est inférieur de près de 35% à celui d'un médecin métropolitain et de 12,9% pour les spécialistes.